Shazam!

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/08/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Peter Safran
Scénaristes
Henry Gayden
Compositeur
Benjamin Wallfisch
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
132
Support
Critique de Guillaume Simon
Du jour au lendemain, Billy Batson, gamin de 14 ans balloté de famille d’accueil en famille d’accueil, se voit côté de pouvoirs dignes de Superman. Ne pouvant en parler à personne hormis son récent frère adoptif, il va devoir pourtant affronter une menace grandissante représentée par le Dr Thaddeus Sivana, qui convoite ses pouvoirs.

Longtemps largement distancé par Marvel dans game des films de Super héros, DC reprend enfin du poil de la bête. C'est à la faveur d'une Wonder Woman que tout à réellement commencé, une aura nouvelle à peine entamée par la sortie du catastrophique Justice League dont les espoirs portés en lui n'ont d'égal que la déception qu'il aura apporté. L'essai fut néanmoins transformé avec Aquaman, carton planétaire inattendu, et c'est avant des poids lourds à venir tels que The Batman, Joker, Le Suicide Squad de James Gunn ou encore les suites d'Aquaman et Wonder Woman que s'insère Shazam.

Adapté d'un comics relativement peu connu dans nos contrées, Shazam est l'occasion pour DC de jouer dans la cour de Marvel, à savoir la comédie d'action. Si en effet la firme chapeautée par Disney semble totalement incapable de sortir un film sans le truffer de gags jusqu'à plus soif, DC à encore su (pour le moment) se refréner à ce niveau. Le cas Shazam est pourtant encore différent car ici le personnage exige ce ton décalé, s'agissant ici d'un adolescent dans le corps d'un super-héros, l'excuse parfaite pour nous servir un divertissement décontracté et fun.

Pourtant le film ne parvient jamais à nous accrocher totalement, faute en grande partie à un scénario classique au possible (on anticipe quasiment tout ce qui s'y passe), à un rythme mal pensé, alternant sans cesse le chaud et le froid et à des moyens pas tout à fait à la hauteur des ambitions. Problème de casting également. Ce n'est pas Zachary Levi qui est un soucis en soi, mais pour apporter le décalage nécessaire au personnage on aurait largement préféré voir un acteur connoté "sérieux" dans le rôle. La mise en scène corrige quelques défauts, sans faire de miracles, faisant même l'erreur de filmer plein cadre des créatures au design très moyen.

Reste l’aspect divertissement de l'ensemble. On est certes en pilotage automatique, avec la moitié des gags qui tombent à plat mais l'ensemble de suit, sans déplaisir ni enthousiasme. Quelques bonnes idées surnagent, et sourit parfois mais on ne peut s’empêcher de penser que le réel potentiel du personnage à été gâché.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une définition excellente qui tend à baisser légèrement en qualité selon la luminosité de la scène. Pour le reste, le rendu ne soulève aucune remarques désobligeante, ni aucune raison de s'extasier. L'ensemble est de très bonne tenue sans non plus impressionner.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Deux pistes (VO et VF) puissantes et peu avares en effets de basses. On est certes pas en présence d'une référence en la matière mais le rendu général est très bon. A noter un doublage français de plutôt bonne qualité.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 100 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une poignée de suppléments sont présents. Si certains, tels que le court dessin-animé, le reportage sur les origines de Shazam ou encore les pitreries de Zachari Levy ou le bêtisier sont totalement anecdotiques voir franchement inutiles (en plus d'être très courts), on regardera avec plus d'intérêt le making-of (une petite demi-heure très conventionnelle mais intéressante) ou encore un reportage sur les effets spéciaux assez concis mais néanmoins complet, le gros morceau est ailleurs. Les scènes coupées ou alternatives ne durent en effet pas moins de 38 minutes et offrent de bons moments, notamment des débuts et fins alternatives. Les scènes sont, comme de coutume, à des degrés de finitions variables.