Meurtre à Alcatraz

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Murder by the first
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/09/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Marc Frydman, Mark Wolper
Scénaristes
Dan Gordon
Compositeur
Christopher Young
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
122
Support
Critique de Guillaume Simon
Henry Young est incarcéré à la prison d'Alcatraz pour un délit mineur. Après plusieurs années d'une détention très difficile il tente, en vain, de s'échapper et passe trois années dans un cachot. Revenu au régime général transformé il tue le détenu qui l'a dénoncé et se retrouvé accusé de meurtre. Un jeune avocat va tenter de le sauver.

Le film Meurtre à Alcatraz tombe à un moment précis de la carrière de Kevin Bacon. Auparavant considéré comme un jeune acteur à la mode et sans trop d'envergure, il aura tenté, en ces années 90 de changer son image grâce à des rôles différents, plus matures avec des films comme JFK, des Hommes d'honneur ou la même année Apollo 13. Meurtre à Alcatraz entre dans cette mouvance. Film très académique, clairement calibré pour les Oscars avec en lice le prix d'interprétation (il loupera la statuette et ne sera même pas nominé mais recevra tout de même quelques prix) le métrage de Marc Rocco ne manque pourtant pas de qualités, et de défauts...

Le film raconte une histoire incroyable mais... fausse. Le véritable Henry Young n'étant pas l'auteur d'un vol d'un billet de cinq dollars pour nourrir sa sœur mais de braquage de banque, de brutalité et même de mort sur un otage. Un peu loin de la victime décrite dans le film. A grands renforts de violons, Marc Rocco nous raconte donc le calvaire et le traitement inhumain vécu par Young avec la volonté de dénoncer les méthodes de l'époque quitte à jouer avec la réalité. L'histoire perd automatiquement en force puisque le film se prétend tout de même inspiré de faits réels. Montrer Young tel qu'il était aurait pourtant apporté une dualité intéressante.

Reste un "film de procès" au rythme soutenu et porté par les performances de ses acteurs, même si ces derniers on parfois tendance à en faire trop et à caricaturer en enchainant les lieux communs. Malgré tout plutôt bien écrit, dépeignant des personnages intéressants mais parfois sans grande subtilité (comme celui du directeur, pourtant campé avec talent par Gary Oldman), le film peine à convaincre au-delà du drama qu'il est au final, malgré une mise en scène soignée et une bande originale de belle qualité signée Christopher Young.

Au final, Meurtre à Alcatraz remplit son contrat, mais est tellement enrobé d’académisme et de bien bien-pensance qu'il manque largement de la nuance qui aurait été nécéssaire au sujet.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Compte tenu des moyens déployés et de l'âge du film (pas loin de 25 ans tout de même) le film s'en sort avec les honneurs, jouissant d'une belle définition et à peu près dénué de défauts de compression. La gestion des couleurs (la plupart du temps froides) est également de qualité.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Les pistes présentées sont uniquement en mono, il ne faut donc pas s'attendre à des miracles. Le son est propre, les dialogues clairs et le mixage respecté (surtout en VO). Évidemment, la spatialisation est minimale.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Rien à l'horizon, le film est dénué de tous suppléments.