Wild Rose

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
GB
Date de sortie
17/11/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Faye Ward
Scénaristes
Nicole Taylor
Compositeur
Jack C.Arnold
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
96
Support
Critique de Emmanuel Galais
A peine sortie de prison et de retour auprès de ses deux enfants, Rose-Lynn n’a qu’une obsession : quitter Glasgow pour devenir chanteuse de country à Nashville. Tiraillée entre sa passion et ses obligations de mère, la jeune femme va devoir faire des choix…

Réalisateur de plusieurs épisodes de la série « Peaky Blinders », Tom Harper nous propose de découvrir une histoire inspirée de la passion de sa scénariste Nicole Taylor qui s’est également inspiré de l’histoire d’une candidate d’un Télé Crochet pour créer ce personnage de Rose, jeune femme obsédée par sa passion, au point d’en oublier ses enfants. Mais loin de livrer une œuvre linéaire qui ne ferait que suivre kle destin d’une jeune femme qui irait au bout de son ambition, le réalisateur et sa scénariste tisse une intrigue sociale qui pousse l’héroïne à se trouver avant de pouvoir assumer sa passion.

Sans jamais être ni une œuvre sombre, ni un « feel good movie », « Wild Rose » tire plutôt vers les films de Ken Loach avec d’abord une peinture sociale, et notamment de cette ville de Glasgow, de ses habitants pauvres et riches qui se côtoient, qui ont des rêves, mais qui doivent également assumer leurs rôles dans une société qui les étouffe. Comme dans les textes de Springsteen qui ont inspiré l’excellent « Music of my life » de Gurinder Chadha , Glasgow est un personnage à part entière dans le film que l’héroïne, mais également les autres personnages veulent fuir pour pouvoir vivre leur rêve. Dans le cas de Rose, il s’agit de Nashville, capitale de la Country.

Rose est avant tout une femme enfant, qui sort de prison, mais n’a pas encore pris conscience de ses obligations. Elle fonce dans la vie, rêve de s’envoler pour les Etats-Unis, mais sa mère la confronte chaque fois à la réalité qu’elle tente de fuir absolument. Jamais dans la caricature, « Wild Rose » s’appuie sur les interprétations remarquables de Jessie Buckley (Chernobyl), dont la composition tout en énergie, en puissance la font porter le film et la font traverser l’histoire comme un électron libre difficile à maîtriser, jusqu’à ce que la vérité lui éclate en pleine figure, et là la comédienne se livre alors à une composition toute en douceur et en émotion. Face à elle, Julie Walters (Billy Elliott) qui avait déjà poussé le jeune Jamie Bell à assumer son talent. Ici l’actrice se livre à une composition toute en douceur et en force. Une contradiction maîtrisée qui force le respect et prouve une nouvelle fois tout le talent de cette actrice que l’on ne voit pas suffisamment par chez nous, alors que sa carrière est incroyablement fournie de grosse productions comme « Le Retour de Mary Poppins » ou encore « Mamma Mia : Her We Go Again ».

En conclusion, « Wild Rose »  est un film remarquablement écrit et parfaitement réalisé. Il offre une œuvre entre « Feel Good Movie » et peinture sociale à la Ken Loach. Le duo d’actrice porte le film avec force et émotion et entraine le spectateur dans une histoire où rêve et réalité se confrontent et se mêlent. A découvrir d’urgence.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres lors des concerts ou des soirées dans l’intimité un peu sombre de l’héroïne, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digital 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble fait la part belle à la musique, personnage à part entière du film. Un véritable plaisir pour les oreilles. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 20 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un entretien avec l’équipe qui nous livre quelques secrets autour des origines du film.