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Comme des Bêtes 2
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Critique de
Emmanuel Galais
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Editeur
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Universal
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Edition
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Standard
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Label
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Zone / Région
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2
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Durée Film
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86 min
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Support
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Le Fox-Terrier Max doit faire face à un grand bouleversement : sa propriétaire Katie s’est mariée et a eu un adorable bébé, Liam. Max est tellement obsédé par la garde du petit, qu’il en développe des troubles obsessionnels du comportement. Lors d’une excursion en famille dans une ferme, Max et le gros Duke vont faire la connaissance de vaches souffrant d’intolérances aux canidés, de renards hostiles et d’une dinde monstrueuse, ce qui ne va pas arranger les tocs de Max. Heureusement il va être conseillé par le vieux Rico. Ce chien de ferme aguerri le pousse à dépasser ses névroses, afin de trouver l’Alpha qui sommeille en lui et laisser le petit Liam respirer. Pendant ce temps, alors que son maître est absent, Giget, la petite Loulou de Poméranie, essaie de sauver le jouet préféré de Max d’un appartement infesté de chats avec l’aide de l’imposante Chloe, devenue complètement accro à l’herbe à chat. Pompon, l’adorable petit lapin complètement cintré, pense qu’il a des super-pouvoirs depuis que sa propriétaire Molly lui a acheté un pyjama de super héros. Mais quand Daisy, une Shih Tzu téméraire, vient l’embarquer pour une mission périlleuse, il lui faudra rassembler tout son courage pour devenir le héros qu’il n’était pour l’instant que dans ses fantasmes. Max, Pompon, Gidget et le reste de nos petits amis trouveront-ils le courage d’affronter leurs plus grandes peurs ?
Avec ses presque 900 Millions de Dollars de recettes pour un budget aux alentours de 75, le dessin animé « Comme des Bêtes » s’était révélé comme la surprise de l’année 2016. Une surprise qui donna des idées à Chris Meledandri, le patron d’Illumination qui pensait détenir une nouvelle recette gagnante après son « Moi, Moche et méchants » et ses « Minions ». Du coup, Chris Renaud reprit du service pour une deuxième aventure, avec cette fois-ci, le directeur de l’animation du premier volume qui se vit promut à la place de second réalisateur. Et donc, de nouveau le duo s’est penché sur une nouvelle histoire qui puisse embarquer le public et obtenir un score équivalent, et pourquoi pas supérieur.
La déception est à la fois financière et artistique ! Car, tout d’abord le public sanctionna un manque évident de rigueur dans l’écriture de l’histoire, peut-être, par peur de voir la sauce retomber. Du coup, le film se présente comme un grand bazar très bruyant et pas forcément passionnant. Monté sous la forme de trois histoires qui finissent par se rejoindre : Celle de Max qui doit faire face à l’arrivée d’un bébé dans la vie de ses maîtres, celle de Giget qui veut protéger le jouet de Max et fait équipe avec Chloé une grosse chatte accro à l’herbe à chat et enfin Pompon qui se prend pour un super-héros et s’associe à Daisy pour une aventure particulièrement périlleuse. Chacune de son côté, les histoires peuvent fonctionner, même si l’on regrette un manque d’originalité et d’imagination dans les gags et dans les structures narratives, qui ne vont du coup jamais très loin. Mais le lien qui les fait s’unir dans la conclusion est bien trop bâclée pour pouvoir réellement nous satisfaire. Les scénaristes semblent avoir eut beaucoup de mal a lier leurs histoires et cela se voit tout de suite dans cette fin maladroite qui laisse dubitatif.
Encore une fois, la force d’un film d’animation repose également sur la qualité de son doublage, si en VO, Louis CK est remplacé, suite à ses déboires sexuels, par Patton Oswald (Happy) en version française c’est toujours Philippe Lachaud et sa bande qui assure le show. Alors même si Willy Rovelli (Comme des Bêtes) peut-être un peu insupportable, notamment parce que les intonations, voulues par son personnage, sont vite épuisantes, le film en français n’a pas à rougir de la VO, même si nous pouvons regretter que la voix de Rico, Harrison Ford en Vo soit remplacée par celle d’Alain Dorval en français (Doubleur Officiel de Sylvester Stallone et Nick Nolte) et non Richard Darbois sa voix française officielle.
En conclusion, « Comme des Bêtes 2 » est une déception sur le plan artistique par un manque évident d’imagination et d’originalité. Même si les trois histoires prises séparément peuvent amuser les plus jeunes, l’ensemble manque de cohérence et de ciment pour les lier. Et même si les résultats à l’international ont permis de sauver les meubles avec un peu moins de 500 Millions de dollars de recettes pour un budget de 80 000 000, nous sommes loin des résultats du premier.
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Définition
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Couleurs
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Compression
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Format Vidéo
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16/9 anamorphique couleur
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Format Cinéma
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2.35:1
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En revanche la qualité de l'animation est toujours excellente, il aurait été dommage que le support ne soit pas à la hauteur. Heureusement il n’en n’est rien ! Les couleurs sont parfaitement tenues et même toutes les nuances qui permettent de donner ce grain si particulier à la restitution des poils des animaux, par exemple, sont parfaitement soulignées dans un transfert qui a su mettre en valeur tout le travail fournit par l’équipe d’animateurs.
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Langues
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Format
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Bonus
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Commentaires
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Spatialisation
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Dynamique
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Effets surround
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Langues
Type
Format
Sous Titres Film
Sous Titres Bonus
Sous Tit. Comment.
Spatial.
Dynamiq.
Surround
Même constat que pour l’image, avec une telle qualité d’animation et donc d’environnement sonore, que ce soit sur le choix des voix ou des bruitages destinés à servir l’histoire, il fallait que le support soit à la hauteur de l’ensemble. La répartition y est précise pour mettre en brillance le moindre bruit de grain, de tissus ou de mouvement, par exemple. La dynamique de l’ensemble bénéficie d’un beau transfert et plonge le spectateur au cœur de l’aventure.
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Supléments
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Menus
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Sérigraphie
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Packaging
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Durée Bonus
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60 min
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Boitier
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Amaray
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Making of
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Documentaire |
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Scènes supplémentaires
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Bonus
Côté bonus, la priorité fut de mettre en avant les qualités créatrices des équipes avec des courts métrages et des feaurettes :
« Super Gidget » « Minion Scouts » « Chacun son travail »: les animaux et leurs « missions » Ainsi que les Making of de ces courts métrages.
Des Scènes coupées
Un making of découpé en plusieurs chapitres :
« Anatomie d'un dessin : le making of » « Comment dessiner : Max, Pompon, Chloé » « Image par image, comment faire un folioscope » « Capsules des personnages » est un gros plan sur le doublage des personnages en VO.
« Mon pote et moi » : l'équipe du film vient présenter leurs animaux de compagnie
« Les aventures supplémentaires de Capitaine Pompon » : Une aventure interactive où le jeune spectateur fait progresser l’histoire avec des choix multiples.
« Une fête pour un animal domestique » est une série de jeux autour des personnages du film.
« Décontracter le chat : comme des bêtes le massage » : apprenez à masser vos animaux
« L'Ecole de formation pour chiots de Papy » avec Kevin Hart
« Les animaux de la production » : diaporama des animaux de l'équipe du film
Clips avec paroles (VO)
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