Terminator : Dark Fate

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
11/03/2020
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
David Ellison et James Cameron
Scénaristes
David S. Goyer, Justin Rhodes et Billy Ray
Compositeur
Junkie XL
Edition
Standard
DureeFilm
129
Support
Critique de Emmanuel Galais

De nos jours à Mexico. Dani Ramos, 21 ans, travaille sur une chaîne de montage dans une usine automobile. Celle-ci voit sa vie bouleversée quand elle se retrouve soudainement confrontée à 2 inconnus : d’un côté Gabriel, une machine Terminator des plus évoluées, indestructible et protéiforme, un « Rev-9 », venue du futur pour la tuer ; de l’autre Grace, un super-soldat génétiquement augmenté, envoyée pour la protéger. Embarquées dans une haletante course-poursuite à travers la ville, Dani et Grace ne doivent leur salut qu’à l’intervention de la redoutable Sarah Connor, qui, avec l’aide d’une source mystérieuse, traque les Terminators depuis des décennies. Déterminées à rejoindre cet allié inconnu au Texas, elles se mettent en route, mais le Terminator Rev-9 les poursuit sans relâche, de même que la police, les drones et les patrouilles frontalières… L’enjeu est d’autant plus grand que sauver Dani, c’est sauver l’avenir de l’humanité.


Difficile à comprendre comment on peut autant s’obstiner à refaire ce qui ne semble jamais être à la hauteur de l’attente du public ! Il y a forcément un moment où une saga doit être en capacité de s’arrêter, plutôt que de se perdre dans un énième volume qui ne vient que confirmer ce que tout le monde avait compris depuis longtemps : Il n’y a plus rien à tirer de l’idée de départ. Ce fut le cas avec bon nombre de films d’horreur comme les « Vendredi 13 » ou les « Halloween », même si le dernier montrait qu’il était encore possible, avec le temps bien sûr, de se donner des envies de mise en scène surprenantes. Mais le plus grand exemple qui se rapproche de « Terminator », c’est évidemment la saga « Jurassic Park », qui, même en ayant modifié légèrement son titre pour devenir « Jurassic World », ne trouve plus d’idées révolutionnaires, en capacité de faire renaître de ses cendres la saga. Avec « Terminator », depuis le 3ème volet qui déjà amorçait l’argument de « l’incroyable course poursuite », nous avions déjà compris qu’il n’y avait plus rien à dire.


Car le problème c’est le copié collé Sarah ou John Connor, un Terminator venu du futur pour anéantir l’un ou l’autre, chaque fois avec une technologie plus complexe, souvent métamorphe mais toujours invincible. Donnant l’occasion aux metteurs en scène d’aller chercher des idées de cascades toujours plus complexes. Du coup les scénaristes nous aurons tout sorti : Après John à naître (Terminator), il y eut le John enfant (Jugement Dernier), John Adolescent (Le Soulèvement des Machines), puis celui à 30 ans (Renaissance) et celui qui envoie l’un de ses lieutenants pour sauver l’humanité (Genisys), mais à chaque fois le même schéma, qui ne varie jamais et donc une licence qui s’enfonce inlassablement dans la redondance. Et pour que ce soit drôle, chaque fois soutenus par James Cameron pour ensuite, face à un retour critique et public négatif, être descendu en flamme par le réalisateur qui travaille actuellement sur ses suites d’Avatar.


Ici, pas de grande surprise dans la mise en scène, bien sûr Schwarzie est de retour, ainsi que Linda Hamilton, qui n’aura donc jamais réussit à sortir de l’ombre de la machine à tuer, mais pour le reste les technologie cinématographie ont avancé, mais pour « Terminator », c’est plutôt une mauvaise nouvelle puisque le principe est le même depuis le deuxième volume et les codes narratifs et visuels sont également identique. Le nouveau Terminator est protéiforme, et se transforme en liquide pour mieux renaître dans le corps de son modèle, ou modélise son bras en une arme létale, particulièrement efficace. Impossible de ne pas se dire : « Ah ben oui, c’était déjà le cas en 1991 ! ». Alors, il reste l’argument avancé, avec des sourires béats par la production, : « Il y a la plus grande course poursuite jamais réalisé », qui semble être imparable pour assurer le succès. Mais voilà, même constat que les effets spéciaux, c’était déjà le cas en 1984, en 1991 et en 2003, etc…


En conclusion, « Terminator : Dark Fate » n’a aucun argument qui puisse nous faire sursauter d’excitation ou de bonheur. Le film est un énième copié collé des autres opus. On se laisse porter sans aucune conviction, ni aucune implication dans une aventure qui nous laisse totalement indifférent. Les acteurs sont à bout de souffle, à commencer par Linda Hamilton, complètement à côté, notamment lorsque Schwarzie apparaît pour la première fois. La féminisation des personnages n’empêche pas de sauver du naufrage, ce film sans histoire et sans idée originale.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
« Terminator Dark Fate » évolue au Mexique avec des couleurs appuyées, chaudes et tirant sur le jaune, où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail du Directeur de la Photographie étant de créer une atmosphère sombre et pesante dans cette nouvelle chasse à la machine, nous pouvons dire qu’il a réussi. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Terminator : Dark Fate », comme dans n’importe quel film d’action de ce genre, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste DTS-HD Master Audio 7.1 se révèle d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Un making of complet vient mettre en lumière les dessus de cette grosse machine de divertissement de masse. Nous avons la surprise d’y voir James Cameron parler avec pas mal de superlatifs de ce nouvel opus, lorsque l’on sait qu’après les retours négatifs, il s’en est désolidarisé.


Plusieurs documentaires reviennent sur les secrets de fabrications, ainsi que des scènes supplémentaires ou rallongées.