L'homme invisible (2020)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The invisible man
Genre
Pays
USA
Date de sortie
12/09/2020
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jason Blum, Kylie Du Fresne
Scénaristes
Leigh Whannell
Compositeur
Benjamin Wallfisch
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
124
Support
Critique de Guillaume Simon

L'histoire

Mariée à un riche scientifique, Cecilia fuit un beau jour ce mariage où règne la violence et la tyrannie. Peu de temps après, son époux suicide, la laissant riche. Pourtant bientôt les signes étranges se multiplient, et elle en vient à se demander si son époux ne serait pas toujours vivant, continuant à l'agresser alors qu'elle ne peut pas le voir.

 

Critique subjective

Si Leigh Whannell à pu faire sensation avec son comparse James Wan en 2003 et avec la sortie de Saw, dont il fut co-scénariste et acteur, il lui aura attendu longtemps pour se lancer à son tour dans la réalisation. Invisible man est ainsi son troisième film et on peut dire que l'expérience commence à payer (même si ses deux premiers n'avaient rien de honteux). Avec un mise en scène plus amble, un traitement intéressant et original et un sens du timing plus précis on a sans doute ici le meilleur film de son auteur.

La base de l'histoire reste classique, réinventant le thème ultra-rabaché de l'homme invisible. Whannell a ici l'intelligence de ne pas jouer sur les registres habituels en centrant son récit sur une femme, la victime, épousant son point de vue et explorant sa psychologie. Femme tyrannisée par un mari cruel, elle se pose en symbole post me-too de la féminité bafouée. Il en résulte une tension palpable tout au long du métrage, renforcée encore par l'économie de moyen en en montrant peu.

Même si l'homme invisible, par définition, ne peut être vu, les cinéastes s'étant inspiré du classique de H.G. Wells par le passé sont souvent tombé dans le piège des effets spéciaux et de tenter de le montrer malgré tout par divers subterfuges (objet volants, vêtements vides se mouvants dans l'espace... Hollow man de Paul Verhoeven qui en faisait tellement trop qu'au bout du compte l'homme invisible était le personnage le plus voyant, en est un bon exemple). Ici on en prend le contre-pied. Whannell instille ainsi le doute. Une pièce vide renfermant potentiellement son homme invisible, il apporte de par sa mise en scène une bonne dose de tension. On regrettera cependant une baisse de régime dans la dernière partie du film, cédant plus facilement aux effets faciles, annihilant en partie tout ce qui s'est construit auparavant et reléguant le film à un statut moins noble.

Si Elisabeth Moss, déjà impeccable dans Handmaid's tale, apporte une certaine crédibilité au personnage et au film, le reste du cast est moins impressionnant. On regrettera également un manque de moyen certain (marque de fabrique de la société Blumhouse, des films peu chers pour une rentabilité maximale), que ce soit au niveau qualitatif pour ce qui est des SFX ou tout simplement des décors ou de la photo.

 

En conclusion

Loin d’être exempt de défauts, Invisible man est largement sauvé par son traitement plutôt malin et original misant d'avantage sur la psychologie de la victime que sur les point de vue de l'agresseur. Un film encourageant pour Leigh Whannell qui s'attaquera prochainement à un autre classique du fantastique avec Wolfman.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image qui a bénéficié d'un grand soin de la part de l'éditeur, marquant des points dans tous les domaines. Définition ultra précise, contrastes spectaculaires et couleurs au top, un quasi sans-fautes.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Efficacité semble être le maître mot de la partie sonore de cette édition de Invisible man, en VO tout du moins. En effet, si la piste française ne démérite pas elle reste en dessous de son homologue qui fait preuve d'une excellente spécialisation des effets et d'une puissance inattendue.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 40 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Malheureusement, c'est la partie suppléments qui pêche ici. Si le commentaire audio du réalisateur se révèle riche en informations on ne trouvera pour satisfaire notre curiosité sur le film que quelques scènes coupées parfaitement anecdotiques ainsi que quelques courtes featurettes promotionnelles sans intérêt. Rien de bien marquant en somme et c'est bien dommage.