Fast and Furious 9

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
09/11/2021
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Vin Diesel, Jeff Kirschenbaum, Justin Lin,
Scénaristes
Daniel Casey, Justin Lin
Compositeur
Brian Tyler
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
143
Support
Critique de Guillaume Simon

L'histoire

Alors que Dom est occupé à jouer les Charles Ingalls isolé du monde avec sa petite famille, il se retrouve impliqué dans une mission où son ennemi se révèlera être Jakob, son frère qu'il n'a pas revu depuis son adolescence.

 

Critique subjective

Que pouvait-il arriver de pire à la saga des Fast and Furious, série florissante et lucrative de films d'actions décérebrés mais somme toute sympathiques ? La réponse est donnée avec ce neuvième épisode : revenir entre les mains de son acteur le plus emblématique (à défaut d'être le plus charismatique), Vin Diesel.

C'est en effet suite à une brouille avec Dwayne Johnson et par ricochet Jason Statham, partis tourner ensemble Hobbs et Shaw, spin-off de la série que notre Dom en à profité pour évincer celui qui lui faisait sans doute trop d'ombre depuis plusieurs épisodes. Désormais maître d’œuvre sur le projet, Diesel à pu imposer sa vision sans interférences ou contre pouvoir, avec un résultat navrant de bêtise. A sa décharge, il ne fut pas le seul à en vouloir à The rock pour ce petit tour en solo. Seul soucis, l'arrivée de Johnson fut à l'époque la bouffée d'air frais dont la saga avait besoin pour se sortir de son ronron habituel, apportant une dose d'humour mordant, du bourrinage décomplexé et de belles dynamiques entre les personnages. En conséquence, ce numéro 9 retombe dans les pires travers de la série avec un sérieux pesant, des morales insupportables, des scènes qui n'ont d'émotionnelles que le nom jouées par des acteurs qui sont, pour rester courtois, bien plus à l'aise dans l'action. Le film perd en fun pur ce qu'il gagne en ennui.

Là où en revanche le film ne renie pas l'évolution de la saga, c'est dans son invraisemblance. C'est presque une blague depuis l'épisode 5, "un jour Fast and Furious ira dans l'espace..." c'est désormais chose faite. Le scénario, catastrophique, utilise des artifices grossiers : retour d'un personnage décédé, frère caché, trahison et nouvelles alliances à gogo, retour de personnages secondaires au détour d'une ou deux scènes, juste histoire de dire qu'ils sont là. On imagine parfaitement le final de la saga (mais vont-ils vraiment s'arrêter à 10 épisodes ?) avec un scénario incluant TOUS les personnages rencontrés depuis le début. Quand l'envie de trop en faire le dispute à la cohérence, il y a un soucis.

Si Vin Diesel est toujours aussi mauvais dans son rôle de leader d'une famille dont il est le membre le moins charismatique, le reste du casting s'en titre souvent mieux. On a pas ici de prétendant au prochain Oscar mais l'ensemble reste honorable. Petite déception tout de même pour John Cena qui peut s'avérer très bon en comédie, ici  le sérieux de son rôle ne lui va pas vraiment.

Fort heureusement, il reste les scènes, d'action, et celles-ci remplissent plutôt bien leur office même si l'ampleur de celles du très bon épisode 7 semble difficile à atteindre à nouveau pour la série. Le spectacle est là, c'est toujours ça de pris, mais malheureusement cela ne fait pas un film.

 

En conclusion

La saga Fast and Furious franchit ici les dernières limites de la vraisemblance en prévision d'un final où tout devrait être permis. Sous ses allures de film chorale Fast 9 ne réussit malheureusement pas grand chose narrativement, à trop vouloir en faire et en mettre les enjeux se diluent ne laissant au spectateur qu'un spectacle joyeusement régressif qui ne tient que sur ses seules scènes d'action.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1

Curieusement, l'image de ce Fast and furious 9 n'est pas exempte de tout reproches. Si dans l'ensemble le film s'en sort très bien et offre un rendu de qualité, on s’étonnera tout de même devant la faiblesse ponctuelle de la définition, parfois moyenne, et du grain excessif de certaines scènes.

Les séquences de flashback tournées et traitées différemment ont un aspect retro des plus volontaires mais leur aspect final fait plus penser à l'ajout d'un filtre qu'à une véritable image d'un film des 90's.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Pour un film tel que celui-ci, réussir sa bande son est presque une obligation. Ici pas de soucis, les pistes, qu'elle soir originale ou française, sont d'une belle puissance et sont parfaitement équilibrées pour un déferlements d'effets superbement spécialisés. Rien à redire.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 80 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

On a ici droit à une section supplément plutôt bien remplie, à commencer par un making-of assez complet. Pas de révélations fracassantes ou de confidences ici, c'est les stars et la tôle froissée qui sont à l'honneur avec des retours sur les principales scènes d'action du film.

Suivent quelques modules courts mettant l'accent sur certains aspects du scénario (le retour de Han), un membre du casting en particulier (John Cena) ou sur le réalisateur du film. Le tout se conclu par un bêtisier convenu mais sympathique.