Sans Un bruit 2

Catégorie
Cinéma
Titre Original
A Quiet Place 2
Genre
Pays
USA
Date de sortie
27/10/2021
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Michael Bay, Andrew Form, Bradley Fuller et John Krasinski
Scénaristes
John Krasinski
Compositeur
Marco Beltrami
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
97
Support
Critique de Emmanuel Galais

Après les événements mortels survenus dans sa maison, la famille Abbot doit faire face au danger du monde extérieur. Pour survivre, ils doivent se battre en silence. Forcés à s’aventurer en terrain inconnu, ils réalisent que les créatures qui attaquent au moindre son ne sont pas la seule menace qui se dresse sur leur chemin.

Après un premier opus en 2018, dans lequel, le réalisateur John Krasinski, que l’on connait notamment pour être l’acteur principal de la série Jack Ryan, nous invitait à plonger dans une histoire, qu’il signait avec deux acolytes :  Scott Beck (Haunt) et Bryan Woods (XOXO) où des extra-terrestres, tuent au moindre bruit que font leurs victimes. Cette fois-ci le réalisateur signe à lui tout seul le scénario et décide de reprendre là où le premier opus s’était arrêté, en n’omettant pas au passage de raconter comment tout cela avait commencé.

Force est de constater que Krasinski maitrise son sujet. Lui qui, durant le confinement, prenait à contrepied les médias et leurs mauvaises nouvelles en faisant des chroniques de bonnes nouvelles, semble en route pour devenir une référence en matière de film d’angoisse. Car, ici, avec « Sans un bruit 2 » il enfonce le clou de ces humains aux prises avec des créatures extra-terrestres qui deviennent folles dès qu’elles entendent un bruit et « zigouillent » à une vitesse remarquable. Autant dire qu’il vaut mieux ne pas avoir mangé un Chili la veille, car cela peut avoir une incidence désastreuse. Après ce bon mot un peu douteux, il faut bien avouer que le postulat de faire un film où les acteurs n’ont quasiment pas le droit de parler, donc pas de texte à dire est assez intéressant. Car du coup, outre le jeu des acteurs, c’est la mise en scène qui doit d’un coup s’adapter à cette notion de silence et se mettre ainsi au service de la narration pour garder toute la tension nécessaire à ce type de film.

Et ce qui marchait déjà bien dans le premier opus, conserve toute son utilité dans ce deuxième. Car tout tourner autour de ces sons que l’on fait habituellement sans s’en rendre compte forcément, mais qui, dans ce type de situation deviennent source de tension, évidente, reste un véritable tour de force. Le réalisateur laisse de temps en temps, le spectateur reprendre son souffle, mais c’est pour mieux créer à nouveau une tension qui ne le lâchera pas avant la fin du film. Et d’une excellente idée de départ en vient une autre, assumée ou non, de mettre, cette fois-ci au cœur de l’intrigue, en tant qu’héroïne une jeune fille malentendante.

On l’aura compris, normalement prévu en sortie début 2020, le film fut l’une des premières victimes de la crise sanitaire, mais fort heureusement, Paramount a tenu quand même à lui assurer une sortie en salle et c’est une excellente idée, car si le film marque par le silence c’est aussi avec la qualité de ses effets spéciaux, sonores notamment que le film prend tout son sens. C’est assez rare, dans ce type de film, mais « Sans un bruit 2 » est une excellente suite, qui ne surpasse pas le premier opus, mais garde suffisamment de surprises pour ne pas être lassante.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1

L'édition Blu-ray présente une image aux couleurs neutres et naturelles, les noirs sont tenus, notamment dans les séquences dans le bunker. Nous n'avons pas observé de défaut visible au niveau de la compression. Difficile de faire mieux sur ce support, si vous avez la chance d'être équipé en Ultra HD 4K, n'hésitez pas vous gagnerez sensiblement en saturation des couleurs et détails d'arrière plan.

Les bestioles apparaissent dans ce film en plein jour et il est possible d'admirer de belles textures, même si les mouvements sont généralement rapides.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne

J'espère que vous appréciez les VO, car la bande son Dolby Atmos (si vous êtes équipé) est, comme le premier film, une véritable démo tout au long de l'histoire. L’intro du film est d'ailleurs révélatrice de l'apport d'un mixage audio bien réalisé, au service de l'histoire mais également pour amplifier la petite angoisse qui monte doucement au creux de notre cœur.  Les ambiances du match de base ball, les bruits de terrain, de foule de respiration des enfants etc, tout cela est impressionnant de réalisme, avec un juste équilibre entre bruits naturels et leur amplification pour nous faire comprendre que quelque chose ne vas pas.

L'autres séquence impressionnante d'efficacité est au chapitre 10. Les effets Dolby Atmos s'enchainent : La large réverbération de l'usine désaffectée, l'ambiance nocturne du port, l'oppression que l'on ressent dans le caisson et la sensation d'eau qui tombe des Sprinklers. Sans parler, comme dans le premier opus, des bruits de déplacement des bêtes dans tous les canaux (test réalisé en 7.1.4).

Une bande son d'exception au service d'un film bien ficelé... bonne séance !

Ah oui, pour les amateurs de VF, sachez que vous aurez une ambiance sympathique mais qui n'a rien à voir avec l'expérience possible en Dolby Atmos... allez, un petit effort ? Vous verrez cela vaut le coup.


Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 33 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Plusieurs bonus sont proposés avec un contenu souvent intéressant dans l'approche mais trop rapidement abordé, avec un total de bonus de seulement 30 minutes.

Le journal du réalisateur  - 9’38 : Le réalisateur raconte son film, ses intentions dans le scénario avant de partir avec lui sur le tournage, démontrer l’intérêt des plans séquences
Lever le rideau - 3’47 : commentaires justifiant l’intro et l’amorce du film.
Le parcours de Regan - 6'19 : focus sur le personnage de Regan qui prends plus d’importance dans ce second film
Le défi de l’épisode de la Marina - 5’00. Retour sur ce moment intense de l’histoire. Choix du lieu, production et tournage
Perturbations détectables, effets sonores et visuels - 8’26 : Le document sans doute le plus intéressant revenant sur la conception et la réalisation des bestioles. Avec également des commentaires pour expliquer les techniques utilisées pour amplifier l’angoisse, l'apparence et les mouvements des aliens. Indications également de comment le son (et le silence) est utilisé au service de l’histoire, devenant un langage à lui seul pour créer une dynamique angoissante dans exagération.