Encanto : La Fantastique Famille Madrigal

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Encanto
Genre
Pays
USA
Date de sortie
01/04/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Clark Spencer et Yvette Mérino
Scénaristes
Jared Bush et Charise Castro Smith
Compositeur
Lin-Manuel Miranda et Germaine Franco
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais

Dans un mystérieux endroit niché au cœur des montagnes de Colombie, la fantastique famille Madrigal habite une maison enchantée dans une cité pleine de vie, un endroit merveilleux appelé Encanto. L’Encanto a doté chacun des enfants de la famille d’une faculté magique allant d’une force surhumaine au pouvoir de guérison. Seule Mirabel n’a reçu aucun don particulier. Mais lorsque la magie de l’Encanto se trouve menacée, la seule enfant ordinaire de cette famille extraordinaire va peut-être se révéler leur unique espoir…


Après le Mexique et sa fête des morts dans « Coco », le département animation de Disney nous entraine dans une folie visuelle Colombienne avec « Encanto : La Fantastique Famille Madrigal ». Et comme avec « Coco », le studio prend tout le monde à contre-pied  avec un dessin animé d’un classicisme assez assumé, avec des chansons, des personnages très souriants et de la magie à tous les coins de rue, mais là où les trois réalisateurs à la barre de ce bateau : Byron Howard (Raiponce), Jared Bush (Vaiana) et Charise Castro Smith (Body of Proof), ont réussi leur coup c’est en embarquant les spectateurs, dans une œuvre dans laquelle il n’y pas de méchant et où les personnages cachent des blessures secrètement gardées. Et c’est déjà là une excellente idée, car si le déroulement semble assez ancré dans la tradition des « Classiques » Disney : Un personnage en marge qui cherche sa voie et son destin, le scénario cache bien des trésors, comme ce passé Colombien marqué par les violences des envahisseurs venus d’Europe, mais ce n’est pas le sujet du film, le sujet est abordé avec une légère distance tout en le plaçant au cœur du destin des Madrigal.


En confiant la musique à Lin-Manuel Miranda (Tick Tick Boom), le studio s’offre les services d’un monstre sacré de la scène américaine, lui dont la comédie musicale « Hamilton » continue de s’afficher « Sold Out » un peu partout. Et si la chanson d’ouverture laisse un peu dubitative, les autres prennent rapidement au corps et au cœur et laisse une empreinte durable dans l’esprit des spectateurs, à l’instar de « Surface Pressure », interprété en VO par Jessica Darrow ou encore la redoutablement entêtante « We Don’t Talk About Bruno » par le cast complet. Ecrites par Miranda et composées par Germaine Franco (Work It), les chansons participent habilement a rendre ce classicisme assumé en une œuvre originale, inventive et particulièrement mure pour un public d’enfant. Car « Encanto : La Fantastique famille Madrigal » est avant tout une œuvre subtile qui pousse gentiment les curseurs du studio. Ici pas de méchant iconique, pas de caricature d’une monstruosité, juste des personnages doués de pouvoirs magiques qui n’(ont qu’une obsession protégé leur famille et ceux qui en dépendent de l’agression venu de l’extérieur comme de l’intérieur. Une agression qui peut naitre de sentiments troublés par une pression familiale mal gérée.


De leurs côtés, comme d’habitude, les animateurs ont fait un travail d’orfèvre avec des détails toujours plus soignés, des fluidités de mouvements toujours plus précis et jamais dans l’hystérie collective. De la même manière que pour « Coco », « Encanto : La Fantastique Famille Madrigal », les animateurs nous plongent dans farandole de couleurs vives et joyeusement associées pour appuyer encore plus ce fragile équilibre qui règne dans cette famille, dont la plupart des membres vivent dans l’inconscience de la noirceur qui fit naitre la magie dans la famille. Ici, pas de créatures plus rigolotes que les autres, mais dans tous les cas chaque personnage et chaque créature participent à une aventure remarquablement mise en image par des animateurs inspirés.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Film d’animation Disney oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité et particulièrement pour mettre en valeur le travail minutieux de l’animation sur les textures et les couleurs des paysages et des décors. Les couleurs des fleurs et de l’environnement de la famille sont tout bonnement bluffantes. Tout étant toujours très soigné chez Disney, le support se devait d’être à la hauteur. Et il l’est ! Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les effets de premiers plans ou d’arrière-plan
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 7.1, en VO réserve d’excellentes surprises. La répartition ne se laisse jamais déborder par des effets de basses trop présentes. La dynamique du film se fait puissante et brillante lors des scènes musicales par exemple, comme lorsque les chansons démarrent. Mais c’est aussi là que peut venir la mauvaise surprise, notamment avec un mauvais équilibrage entre voix et musique. Les voix sont parfois étouffées par les instruments. Dommage pour un film qui joue beaucoup sur la musique. Pour le reste, en effet, la répartition est précise et peut se révéler subtile dans ses effets.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus ne cherche pas à en faire des tonnes.


Tout d’abord, « Dans ses pas », un superbe court métrage inspiré de l’enfance de la réalisatrice Natalie Nourigat, qui suit les pas d’un raton laveur et de son petit qui découvre pour la première fois les plages du pacifique. Le court métrage est agrémenté d’une introduction par la réalisatrice. Mélange d’animation traditionnelle qui n’est pas sans rappeler la production japonaise de Myazaki par exemple, ce court métrage est une petite pépite de poésie.


« Familia Lo Es Todos », Un making of en rois partie qui revient sur les différentes phase s de conception de l’histoire. Que ce soit sur le point scénaristique ou sur celui de l’animation. Les différents intervenant reviennent sur la manière dont l’histoire à pris forme en respectant scrupuleusement les particularités latines, comme les liens familiaux par exemple.


Puis un autre documentaire : « A la découverte de la Colombie » qui revient sur la Colombie et els choix qui se sont opérés assez naturellement sur le choix du pays d’abord mais ensuite de la manière dont ils allaient puiser dans la culture du pays pour servir leur histoire


« Un Voyage à travers la musique » revient, bien évidemment sur le travail de Lin-Manuel Miranda et de Germaine Franco pour écrire les chansons tout en respectant la culture musicale et esthétique de la Colombie. C’est toujours intéressant et devenu tellement habituel de voir le travail à travers de Webcams (Covid Oblige) de ces musiciens qui ont puisé dans tous les styles musicaux qu’offre ce pays d’Amérique du Sud.


« Parlons de Bruno », est un focus sur la chanson a plus entêtante du film et du style le plus typique pour ne pas dire presque folklorique.


« Notre Casta » est un focus qui revient sur le personnage le plus surprenant du film : La maison et son environnement.


Puis les scènes coupées et un spot publicitaire pour aller visiter la Colombie.