king

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
22/06/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Didar Domehri, Laurent Baudens et Gaël Nouaille
Scénaristes
David Moreau, Jean-Baptiste Andréa et Zoé Bruneau
Compositeur
Guillaume Roussel
Edition
Standard
DureeFilm
90
Support
Critique de Emmanuel Galais

King, un lionceau destiné à un trafic, s'échappe de l'aéroport et se réfugie dans la maison d'Inès, 12 ans et Alex, 15. Le frère et la sœur ont alors l'idée folle de le ramener chez lui, en Afrique. Mais la traque des douaniers ne leur facilite pas la vie. Lorsque Max, leur grand-père fantasque qu'ils n'ont vu que deux fois dans leur vie, se joint à l'aventure, tout devient possible.


Il faudrait être fou et aveugle pour ne pas voir que le réalisateur a été biberonné au cinéma de Spielberg des années 80 et particulièrement à « E.T. » dont il semble avoir voulu rendre un hommage appuyé. Mais voilà entre l’hommage et la reconstruction quasi à l’identique de scène du film, il n’y a qu’un pas que le réalisateur David Moreau (20 ans d’écart) franchi aisément. Il suffit pour cela de voir la scène où le Lionceau entre dans la chambre d’Inès, ou encore lorsque les policiers sillonnent les rues pour trouver où se trouve le lionceau, et je ne parle pas de la scène lorsque Alex, le frère d’Inès rentre dans la chambre et qu’il découvre le petit félin. Alors ce pourrait être une bonne idée, plutôt sympathique, mais à trop vouloir rendre hommage, ou s’inspirer maladroitement du maitre américain, le réalisateur se retrouve piégé dans une mise en scène qui ne trouve plus d’identité et se laisse cannibaliser par son modèle.


D’autant, que le reste de la mise en scène ne va pas suivre les qualités des précédentes, et que à vouloir assumer l’absence de besoin de crédibilité pour justifier l’utilisation d’un lionceau numérique, le réalisateur multiplie les plans maladroits et les coupes hasardeuses, pour rendre, au final, un film qui rate complètement sa cible et perd tout le charme d’une histoire destinée à faire tomber sous le charme tous les spectateurs les plus sensibles à la cause animale et à la vue d’un petit félin qui ressemble plus à une grosse peluche qu’à autre chose. Ici, tout est tellement grossièrement filmé que rien ne passionne totalement et que l’on se surprend à éclater de rire de toutes ces incohérences qui fourmillent d’un bout à l’autre. Il manque, évidemment, une folie qui aurait pu justifier ces incohérences scénaristiques et visuelles, le scénario est trop léger et la mise en scène trop à côté de son sujet pour pouvoir être touchante.


Si vous ajoutez à cela, une distribution complètement en roue libre, à commencer par les deux jeunes acteurs Lou Lambrecht (Das Boot) et Léo Lorléac’h (Sam). Pourtant chevronnés malgré leur jeune âge, ils ne parviennent, ici, jamais à trouver la bonne tonalité, me bon angle pour être juste et cohérent avec l’action. Autour d’eux, hormis Gérard Darmon (Astérix et Obélix Mission Cléopâtre) et Artus (J’Adore ce que vous faites), tout le reste de la distribution semble se perdre dans les méandres d’une mise en scène qui n’arrive pas à trouver la bonne tonalité, trop engluée dans l’envie de coller au plus prêt à l’œuvre du modèle.


En conclusion, il ne reste dans « King » que la présence du petit lion pour nous faire pousser un cri de : « Trop Mignon ». Tout le reste du film nous fera plutôt hurler des : « Mais non ce n’est pas possible ! » de désespoir devant un ratage en règle d’un projet qui avait tout pour séduire.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
La mise en scène de David Moreau est très inspirée du cinéma de Spielberg et certains le montre bien (Trop Bien !). Le travail de la photo est forcément déterminant, c’est pour cela que le réalisateur soigne les détails pour offrir une œuvre à la hauteur de ses ambitions, afin que le spectateur puisse se sentir en terrain connu. Pour mieux se concentrer sur les personnages. L’ensemble ne manque pas de précision même si parfois l’utilisation du numérique, notamment pour le lionceau se voit un peu trop.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Le film est disponible en DTS-HD Master Audio 5.1 qui vient donner tout son sens au film. La répartition est soignée, même si l’omniprésence de graves peut parfois gêner la compréhension de certains détails des dialogues. Le résultat es toutefois bien rendu, et les dialogues ne sont ni trop en avant ni trop étouffés par les effets sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 2 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Alors là, j’en ai déjà vu des making of, inutiles et fainéants, mais là en 1 minute et trente seconde, c’est plié, sans aucune interview, juste une succession d’image qui montre les effets numériques. Autant ne rien faire du tout.