The Rolling Stones : Licked Live In NYC

Catégorie
Musique
Genre
Pays
GB
Date de sortie
10/06/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Marty Callner
Scénaristes
The Rolling Stones
Compositeur
The Rolling Stones
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
217
Support
Critique de Emmanuel Galais

Pour célébrer leur 40ème anniversaire en 2002, les Rolling Stones se lancèrent dans une tournée mondiale qui allait durer deux ans, donnant 117 concerts dans une grande variété de salles et de stades à travers l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie et l’Asie. ‘’Licked Live In NYC’’ est consacré au show du 18 janvier 2003 au Madison Square Garden de New York, où Sheryl Crow avait été invitée sur "Honkey Tonk Women". Sorti incomplet à l’époque dans le coffret ‘Four Flicks’, ce concert a été remixé, remasterisé, et contient quatre titres inédits "Start Me Up", "Tumbling Dice", "Gimme Shelter" et "Sympathy For The Devil", ainsi que trois titres bonus à Amsterdam et des images de répétitions. Le SD Blu-ray contient également le documentaire ‘’Tip of the Tongue’’ relatant les coulisses et les préparatifs de la tournée mondiale Licks, depuis le studio d'enregistrement à Paris jusqu’à Toronto.


Tournée gigantesque, avec des Stades archi combles, deux ans avant la sortie de l’album : « A Bigger Bang », les Stones s’offraient une tournée Mondiale de 117 Concerts, qui montrait la capacité du groupe à électriser l’auditoire et sa suprématie définitive sur le monde du Rock et de la musique en général. Une tournée qui les voyait fêter leur 40ème anniversaire dans une énergie toujours aussi communicative et qui permet surtout, de retrouver le batteur Charlie Watts, disparu il y a quasiment 1 an. Comme d’habitude, le groupe enflamme la salle et Mick Jagger, infatigable du début à la fin, se lance dans une arène surchauffée. Le show est millimétré à la virgule prête et ne laisse pas beaucoup de place à l’impro. C’est peut-être ce qui est toujours le plus dommage dans tout cela, pourtant Jagger tente quelques improvisations amusantes qui viennent pimenter les « intersongs ».


Et la particularité de ce concert de juillet, si ce n’est le lieu mythique en lui-même, c’est cette communion qui va unir les Stones et leur public, dès les premiers accords. Sorti dans une version incomplète en 2003, cette réédition est l’occasion de découvrir les inédits que sont « Start me Up », « Tumble Dice », « Gimme Shelter » et « Sympathy for the Devil ». Trois morceaux qui montrent à quel point le groupe sait se réinventer et surprendre avec ses propres standards. Le groupe enchaine donc les morceaux moins populaires comme « If you can’t Rock Me » ou « Thru and Thru », chanté par un Keith Richards tout ému, mais également tous les standards. Et, ce, dès le début du concert avec un « Street Fighting Man » survolté qui vient poser d’emblée les bases de la prestation. Ce qui est toujours impressionnant avec The Rolling Stones, c’est que la scène ne vient jamais écraser le groupe. Leur musique enflamme, et même si Keith Richards, Ronnie Wood et Charlie Watts ne sont pas forcément sur le devant de la scène à faire le show, leur charisme s’impose naturellement. Il y a toujours les cigarettes de Wood et Richards, ainsi que la batterie percutante de Watts.


Et le groupe est au top de sa forme (si l’on peut dire), même à l’approche des 60 ans, les membres du groupe à l’instar de Mick Jagger ou de Keith Richards peuvent encore donner de grandes leçons aux jeunes groupes. Ce qui surprend d’ailleurs dès le départ c’est l’énergie qui se dégage instinctivement du groupe qui, sans perdre une minute se lance dans un délire de rock comme seuls les Rolling Stones savent le faire. A un rythme effréné, le groupe égrène ses morceaux mythiques et nouveaux et achèvent le concert avec des versions toujours inventives de « Brown Sugar » ou « Jumpin Jack Flash ».


La magie des Stones fonctionne à merveille. On se laisse porter, on en prend plein les oreilles, et que l’on soit devant son écran ou dans la salle, la magie des Stones opère toujours. Cette réédition a surtout l’avantage de permettre de retrouver ce qui fait la légende du groupe de Mick Jagger et Keith Richards : Une présence hors norme, une magie communicative et surtout une musique qui se laisse porter par la magie des doigts de Richards, par la force des percussions de Charlie Watts et la voix perforante de Mick Jagger. 


En conclusion, « The Rolling Stones Licked Live in NYC » est une occasion saisissante pour les fans comme pour les néophytes de (re)découvrir le groupe dans l’un de ses plus grands moments de gloire. Un instant de pure énergie et de magie telle que seul les Stones savent encore le faire. 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
L’image est soignée, la restauration impeccable et le décor de la scène apparaît avec beaucoup de précision, la réalisation a su soigner ses angles pour tenter de faire ressentir l’aspect le plus énergique du concert. Les contrastes prennent toute leur valeur pour profiter pleinement du concert. Pour le reste quel bonheur de suivre ce concert des Stones.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La remasterisation en piste DTS-HD Master Audio est à la hauteur de l’attente. Car elle garde un certain relief dans la spatialisation, et la dynamique y est particulièrement réjouissante. La basse et la batterie ne sont pas du tout étouffées par les guitares. Ces dernières sortent avec un éclat certain et les quelques notes des riffs endiablés des Stones sortent avec une précision remarquable. Une excellente surprise qui se marie parfaitement avec la qualité du concert.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Côté bonus Des morceaux extraits du concert d’Amsterdam, ainsi que des répétions en studio de plusieurs titres. L’occasion de voir les légendes au travail.


Mais le plus beau cadeau de cette édition est évidemment le documentaire « Tip of The Tongue » qui nous permet de plonger dans les dessous de la tournée. De se rendre compte à quel point Mick Jagger agit comme le patron avec parfois des remarques cinglantes, comme lors d’un entretien avec Charlie Watts. Une véritable plongée au cœur de la mécanique des Stones.