L'équipée sauvage

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Wild One
Genre
Pays
USA
Date de sortie
04/05/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Stanley Kramer
Scénaristes
John Paxton et Ben Maddow
Compositeur
Leith Stevens
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
79
Support
Critique de Emmanuel Galais

Les Rebelles noirs, une quarantaine d'adolescents casques et bottes, revêtus de blousons de cuir marqués d'une tête de mort, prennent la route sur leurs motos. Ils assistent à une course de motos, envahissent la piste et volent un prix. Ils disparaissent jusqu'à la petite ville voisine qu'ils vont occuper peu à peu jusqu'à la mettre complètement à sac.


En quatre films seulement, Marlon Brando allait envahir les esprits des spectateurs. Il y eut d’abord « C’étaient des Hommes » (1950) de Fred Zinnemann, premier rôle de l’acteur où il interprétait un soldat blessé dont le retour au pays ne se fait pas aussi aisément qu’il l’aurait souhaité. Puis « Un tramway nommé désir » (1951) d’Elia Kazan, adaptation d’une pièce de Tennessee Williams avec la star d’« Autant en emporte le vent » (1950), Vivien Leigh. L’acteur va marquer les esprits dans le rôle de Stanley Kowalsky, un personnage brutal et sans concession. Puis « Viva Zapatta » (1952) d’Elia Kazan, dans lequel Brando incarnera le révolutionnaire. Mais c’est en 1953, que l’acteur va entrer dans la légende, au point de devenir un modèle absolu pour nombre d’acteurs à suivre à commencer par James Dean (La Fureur de Vivre) qui ne masquait pas sa vénération pour Marlon Brando.


Car dans « L’équipée sauvage » va incarner un personnage tout en profondeur, avec une aisance remarquable. Alors que les autres acteurs continuent de suivre une mécanique de comédie venue de l’expérience, du théâtre ou des écoles, Brando, lui, met déjà en pratique la méthode de Constantin Kowalski qu’il a appris lorsqu’il suivait les cours de Stella Adler. Une méthode basée sur l’improvisation et l’oubli du scénario pour mieux approfondir les dessous psychologiques de son personnage. D’un naturel désarmant et d’une maitrise remarquable, l’acteur écrase la concurrence et porte le film par quelques gestes, quelques postures et surtout une économie de mouvement qui rend son personnage crédible et naturel. « Johnny » n’est pas simplement le chef d’une bande de motard dans lois et sans respect, il y a bien des choses dans ses gestes, dans les rapports qu’il entretient avec les autres, que ce soit la Police, l’autorité en générale ou même une jeune femme qui ne semble pas impressionnée par ses manières et qui tente au contraire de le percer.


Inspiré de faits réels, « L’Equipée Sauvage » est un film qui met en lumière cette période si particulière de l’après-guerre où les anciens tentent d’en effacer les blessures et la jeunesse de sortir d’un carcan qui lui est imposé. Le scénario de John Paxton (Feux Croisés) et Ben Maddow (Le Vent de la Plaine) va, d’ailleurs, se faire se confronter toute une série de personnages qui ne se comprennent pas et vivent différemment la situation. Il y a les notables qui ont créé leur milice et vont cacher leurs égarements en accusant ces jeunes sans repère. Le sheriff qui s’accroche à son poste et ne veut pas envenimer la situation, et la jeune femme qui est intriguée par ces motards, violent, festifs et arrogant menés par l’énigmatique Johnny dont elle perçoit les fissures sous l’armure du gros dur intransigeant.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Le travail de restauration est absolument remarquable avec un noir et blanc particulièrement bien dosé, qui donne un nouveau relief. Le film est débarrassé de ses défauts et nous donne ainsi un film violent et touchant, et des environnements qui gagnent en nuances. Le support est remarquable de précision et donne ainsi au film une nouvelle jeunesse qui permet de le (re)découvrir d’une nouvelle manière.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Mono ne masque pas le passage du temps, mais se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les effets sonores. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique qui parvient à se faire suffisamment discrète pour être oubliée.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Une présentation du film par Karen Kramer, qui revient sur les faits qui ont inspiré le film.


« Hollister California », la ville où se sont passés les faits de pillages des motards qui ont inspiré le film. C’est une occasion de faire témoigner les habitants et les motards qui s’y sont, depuis, installés.

« Brando : Une Icône est née ». Si Marlon Brando était déjà une star, malgré une filmographie qui ne contenait que trois films (Mais quels films !!!), « L’Equipée Sauvage » le transforma définitivement en Icône et ce, pour des générations.


« Stanley Kramer : La Recherche de la vérité par un homme ». Stanley Kramer, le producteur de « L’Equipée Sauvage » fut un personnage en marge des autres de son époque. Il s’attaqua aux sujets que les autres refusaient de traiter : Le Racisme, la cupidité, le nucléaire et bien d’autres encore. Il fallait bien un documentaire pour parler de lui.