Texasville

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/07/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Peter Bogdanovich et Barry Spikings
Scénaristes
Peter Bogdanovich
Compositeur
Madonna
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
125
Support
Critique de Emmanuel Galais

À la veille du centenaire d’Anarene, l’heure est au bilan pour les anciens élèves de la promotion 1951. Duane Jackson est chef d’entreprise d’une compagnie pétrolière proche de la faillite. Son meilleur ami Sonny Crawford a des troubles du comportement et une fâcheuse tendance à se replier dans le passé. Quant à Jacy Farrow, une récente tragédie l’a amenée à quitter sa vie en Europe pour revenir s’installer à Anarene…


Vingt ans après The Last Picture Show, Peter Bogdanovich renoue avec l’univers de l’écrivain Larry McMurtry en adaptant la suite des aventures de Duane et Jacy, toujours campés par les excellents Jeff Bridges et Cybill Shepherd. Après avoir évoqué les amours de jeunesse d’une bande d’adolescents, Texasville retrouve les mêmes personnages à l’âge adulte et dresse un portrait de l’Amérique des années 1980 qui oscille entre humour et noirceur. 


Longtemps considéré comme un petit génie du cinéma américain, Peter Bogdanovich eut une carrière la M. Night Shyamalan (Sixième sens), d’abord adulé pour son audace et son arrogance, il fut ensuite conspué pour son manque de régularité dans ses œuvres. Disparu en Janvier 2022, ce réalisateur, acteur et critique de cinéma n’en demeure pas moins un acteur majeur de la scène cinématographique américaine, notamment grâce à des films comme « La dernière séance » réalisé en 1971, ou alors « On s’Fait la valise, Docteur ? » l’année suivante. Adulé » ou détesté, Peter Bogdanovich n’en fut pas moins un cinéphile de grande envergure et un amoureux du cinéma qui n’eut de cesse de vouloir se mettre à son service et de mettre en lumière l’importance de certaines gloires passées du cinéma, comme Orson Welles a qui il consacra plusieurs ouvrages, ou encore Howard Hawks ou John Ford qui passèrent sous l’œil et la plume du réalisateur, ou encore Fritz Lang et Allan Dawn.


Seulement voilà, être la nouvelle coqueluche d’Hollywood ne préserve pas des échecs. Peter Bogdanovich l’apprit à ses frais avec toute une série d’échecs qui le mirent quasiment aux bancs des réalisateurs.  Après avoir rempli les caisses des studios avec ses précédents films : « La Dernière séance » en 1971, déjà l’adaptation d’un roman, mais de Larry McMurtry, cete fois-ci, sur les ados des années 50, puis « On s’fait la valise, Docteur ? » en 1972, l’hommage du réalisateur à un autre géant d’Hollywood : Howard Hawks, avec Barbra Streisand, et enfin « Paper Moon » en 1973, où Bogdanovich revient sur la grande dépression, Peter Bogdanovich décide de réaliser une suite au film quii ouvrit grand les portes d’Hollywodd : « The Last Picture Show (La dernière séance) ». On y retrouve les deux adolescents Duane, toujours Campé par Jeff Bridges (Iron Man) et Jacy également, toujours campée par Cybill Sheperd (Daisy Miller). Cette fois-ci le réalisateur nous les raconte, mais à l’âge adulte ces deux héros qui ont évolués mais chacun de manière différente et vont se retrouver sous les yeux amoureux de ceux qui les avaient déjà aimé dans le film précédent. 


Mais voilà Peter Bogdanovich, tente de retrouver le succès en se raccrochant aux origines de son aura, mais malgré toutes les qualités narratives, le retour sur le devant de la scène de ses personnages n’en cache pas moins un manque de direction réelle à suivre. Comme dans le précédent film, les héros courent après un idéal et Peter Bogdanovich soigne toujours aussi bien sa mise en scène, mais cette fois-ci il manque trop de choses, de la profondeur, peut-être de la beauté et de la subtilité dans ce film qui ne manque finalement beaucoup et nous laisse trop à distance pour que l’on puisse réellement de prendre au jeu comme dans « The last Picture Show (La Dernière Séance) ».


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Le film a bénéficié d’une restauration minutieuse et précise, qui permet aux images du réalisateur de pouvoir retrouver un nouvel éclat. Du coup le travail minutieux et précis de son chef opérateur, particulièrement dans la mise en lumière de cette comédie, finalement très 80’s. Bogdanovich a voulu une image soignée, avec des éclairages minutieux qui puissent mettre en lumière la narration et le support met en lumière et en valeur tout le soin apporté pour la mise en scène.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Bonne
Le film est disponible en DTS-HD Master Audio 1.0, en VO comme en VF qui ne manque pourtant pas d’intérêt, même si effectivement cela ne permet pas une plongée plus précise dans l’intrigue de ce film. Mais c’est tout de même un choix étrange que de ne pas offrir à « Texasville », une version plus dynamique en 5.1, d’autant que le film ne date que de 1990, ce qui n’est pas si vieux. Pourtant l’ensemble reste suffisamment bien restauré pour que le film retrouve une nouvelle splendeur et que le public puisse profiter du film dans de bonnes conditions.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Imprimer la légende ». Duane Jackson, c’est Liberty Valence. Si la légende du couple Jacy/Duane est plus belle, plus fondatrice pour la communauté que le fait qu’ils n’ont, en réalité, jamais été ensemble, imprimons la légende. Un entretien inédit avec Jean Baptiste Thoret, Historien du cinéma