Les Bad Guys

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Bad Guys
Genre
Pays
USA
Date de sortie
17/08/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Rebecca Huntley et Damon Ross
Scénaristes
Etan Cohen et Hilary Winston
Compositeur
Daniel Pemberton
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
100
Support
Critique de Emmanuel Galais

LES BAD GUYS, la nouvelle comédie d’aventures de Dreamworks Animations, inspirée par la série éponyme de livres pour enfants à succès, met en scène une bande d’animaux, redoutables criminels de haut vol, qui sont sur le point de commettre leur méfait le plus éclatant : devenir des citoyens respectables. Ces cinq compères sont tristement célèbres pour leurs aptitudes respectives au crime :


- M. Loup, le fringant pickpocket
- M. Serpent, le perceur de coffre forts blasé
- M. Requin, l’expert en camouflage au sang très très froid
- M. Piranha, le gros bras excessivement soupe au lait de la bande
- Mlle Tarentule, la pirate informatique dont les talents d’hacker sont aussi aiguisés que sa langue.


Mais après des années d’incalculables méfaits, ceux qui sont devenus sans conteste les malfrats les plus recherchés du monde, finissent par se faire arrêter. Mr Loup conclut alors un marché (qu’il n’a évidemment pas l’intention d’honorer) afin de s’éviter ainsi qu’à ses compères, bien des années en prison : les Bad Guys vont devenir honorables. Sous la tutelle de leur nouveau mentor, un cochon d’Inde aussi adorable qu’arrogant, le Professeur Marmelade, les Bad Guys sont bien partis pour rouler leur monde et faire croire à tous qu’ils ont changé. Mais ce faisant, Mr Loup commence à comprendre que faire vraiment le bien pourrait être la clef de ce qui lui a toujours manqué : la reconnaissance. Alors qu’un nouveau méchant s’en prend à la ville, va-t-il pouvoir persuader ses acolytes de le suivre sur le chemin de la rédemption et de devenir enfin des gentils ?


Qui a dit que les Français ne savaient pas faire de l’animation ? Certainement pas les Américains, pour qui les frenchies sont une mine d’or. Ce fut le cas avec Disney, qui n’hésita pas, lors de la conception du « Bossu de Notre Dame » dans les années 90 à venir ouvrir des studios du côté de Montreuil ou encore Illimination MacGuff et ses Mignons qui explosent régulièrement le box-office. Cette fois-ci c’est le réalisateur français Pierre Perifel, qui avait déjà travaillé pour Dreamworks sur « Les Cinq Légendes » de Peter Ramsey en 2012, qui s’y colle. Et le réalisateur va, dès le départ choisir de ne pas suivre les codes classiques de l’animation américaine propre à Dreamworks ou à Disney. Inspiré de l’œuvre d’Aaron Blabey, qu’il a lui-même avait illustré son œuvre avec des dessins simplistes, « Les Bad Guys » est avant tout une histoire dans laquelle un gang de cinq animaux méchants va devoir essayer de faire semblant d’être gentil. Destinés aux enfants, les 5 livres qui forment l’œuvre de Blabey, vont servir de pierre fondatrice au réalisateur qui en a tirer une première ébauche avant que les scénaristes Etan Cohen (Idiocratie) et Hilary Winston (Légo : Ninjago Le Film) ne tissent une histoire dans laquelle les méchants vont devoir, pour échapper à la prison faire semblant d’être gentil. Un scénario qui va transposer l’œuvre de l’auteur Australien dans un univers si loin de celui des enfants : Tarantino. Car le réalisateur assume avoir pensé à « Reservoir Dog » en lisant « Les Bad Guys ». Le scénario va alors prendre cette tournure surprenante tout en gardant une âme d’enfant.


Bien sûr nous sommes dans un dessin animé américain destiné aux enfants, il devient donc que nos compères vont se prendre au jeu, mais le réalisateur a décidé de brouiller les codes, non pas dans sa trame, même si le scénario est intelligemment écrit avec suffisamment de subtilité et de drôlerie pour que les personnages ne perdent pas leur nature profonde mais restent attachant quand même. Non, c’est au niveau de l’animation que le réalisateur va s’amuser en utilisant différentes techniques. La mise en scène est énergique, et ose caricaturer à l’outrance ses personnages et en utilisant des techniques inspirées des dessins animés français comme les adaptations d’Asterix ou encore l’animation japonaise comme « Dragon Ball ». Chaque plan des « Bad Guys » est une surprise visuelle où se mélangent les différents styles d’animation qui, de la même manière que « Spider-man : New Génération » (2018) de Bob Persichetti, Peter Ramsay et Rodney Rothman, va servir sa narration et se mêler à la justesse d’un scénario et à la folie de la mise en scène qui rend ce film d’animation si jouissif. Car la grande réussite de « Les Bad Guys » c’est évidemment de pouvoir amuser les enfants avec une aventure où des méchants préparant de sales coups vont devoir apprendre à être gentils, mais également de divertir les parents avec une œuvre qui les entrainent dans des caricatures drôles et assumées à la manière d’un « Shrek ».


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Avec une telle qualité d’animation, il aurait été dommage que le support ne soit pas à la hauteur. Heureusement il n’en n’est rien ! Les couleurs sont parfaitement tenues et même toutes les nuances qui permettent de donner ce grain si particulier à l’animation et au personnage du Loup, par exemple, sont parfaitement soulignées dans un transfert qui a su mettre en valeur tout le travail fournit par l’équipe d’animateurs.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Même constat que pour l’image, avec une telle qualité d’animation et donc d’environnement sonore, que ce soit sur le choix des voix ou des bruitages destinés à servir l’histoire, il fallait que le support soit à la hauteur de l’ensemble. La répartition y est précise pour mettre en brillance le moindre bruit de grain, de tissus ou de mouvement, par exemple. La dynamique de l’ensemble bénéficie d’un beau transfert et plonge le spectateur au cœur de l’aventure.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Le Rubis Maraschino », un court métrage autour du personnage de la cheffe de la police et d’un nouveau piège qu’elle tend aux Bad Guys.


« La Conception des Bad Guys », le making of autour des choix opérés par le réalisateur et son équipe. Comme toujours avec l’éditeurs le making of est chapitré en focus un peu expéditifs !


« Le choix des Acteurs », un focus qui revient sur l’importance pour la cohérence du projet du choix des acteurs qui donneront corps aux personnages.


« Place au spectacle : Lecture à Distance ». Covid oblige, l’équipe du film se voit obligé de faire des lectures du scénario en Visio conférence. 


« Atelier Glace ». Un bonus amusant qui voit les personnages du film nous apprendre à faire des glaces.


« Dessiner ». Même chose qu’avec les glaces, un bonus pour apprendre à dessiner les personnages du film.


Puis des scènes coupées et les commentaires audios d’une partie de l’équipe.