Visitors : saison 1

Catégorie
Série TV
Pays
FR
Date de sortie
21/09/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Stéphane Drouet
Scénaristes
Simon Astier
Compositeur
Polérik Rouvière
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
208
Support
Critique de Emmanuel Galais

Richard, Bob et Mitch, trois amis d'enfance, vivent à Pointe-Claire. Richard suit les traces de son grand-père et intègre la police, mais l'accueil qui lui est réservé n'est pas des plus chaleureux. Le soir même, à la nuit tombée, deux lueurs étranges se percutent dans le ciel. C'est alors que de mystérieux événements surviennent dans la ville...


Simon Astier, le frère d’Alexandre Astier (Kaamelot) n’a jamais caché son goût pour la culture Geek, et ses qualités d’écriture et d’appropriation avait déjà fait un malheur avec sa série « Hero Corp » en 2008. Sans pour autant atteindre les sommets, comme la série de son frère, « Hero Corp » n’en devint pas moins culte avec une visibilité pourtant moindre. C’est dire à quel point sa vision décalée des Super Héros fut de qualité. Il se permit même de faire renaitre de ses cendres l’un des comiques les plus en vues des années 80-90 : Michel Courtemanche (La Balade de Titus). Dans cette série, Simon Astier parvenait à rendre hommage à ses personnages favoris tout en ciselant son récit d’un humour bien dosé, propre à la famille Astier.


Avec « Visitors » c’est à un autre pan de la culture Geek que le scénariste, réalisateur et Acteur s’attaque : Celui de la science-Fiction, mais pas n’importe laquelle celle sont Spielberg fut longtemps le fer de lance avec des films comme « Rencontre du Troisième Type » ou « E.T. ». Les premiers épisodes y font d’ailleurs complètement allusion, mais pas seulement puisque en regardant la première saison nous pensons également et inévitablement aux « Envahisseurs », avec ce personnage qui est le seul à avoir vu les extra-terrestres, à savoir qu’ils sont parmi nous. Avec toujours ce même sens du rythme, de la narration et ce timing toujours maitrisé de l’humour, Simon Astier, signe, ici encore une série tout en hommage et en inventivité. Les scènes cachent de manière systématique des références aux films sus cités, mais l’intelligence du scénario est de s’approprier toute cette matière pour créer une aventure redoutablement efficace qui captive dès les premières minutes.


Forcément, nous y retrouvons le ton propre à l’auteur, avec cet humour décalé et parfois incisif. Toujours dans l’idée de rendre un hommage appuyé à ces œuvres télévisuelles et cinématographiques qui l’ont inspiré, le réalisateur et son équipe ont eu à cœur de travailler sur les moindres détails tout en gardant une identité propre qui puisse donner corps à son histoire. Chacun des membres de l’équipe a su s’adapter aux besoins, et la position du studio a été déterminant dans cette liberté de ton et de narration que nous propose Astier. Le résultat est d’une grande qualité et l’auteur peut s’enorgueillir d’avoir signé certainement l’un des plus beaux hommages à la culture Geek des années 80 avec une série drôle et intelligente.


La distribution est justement l’une des clés de voutes de cette série, puisqu’elle ne cherche pas à faire dans la caricature à tout prix, bien au contraire, elle pose les bases d’une œuvre qui se veut respectueuse sans être pour tant dénuée d’un humour qui fait mouche à chaque fois. On y retrouve ainsi Damien Jouillerot (Baron Noir) et Vincent Desagnat (Zaï Zaï Zaï Zaï) avec des rôles toujours aussi décalés mais avec un jeu plus sobre qui donne, finalement tout son sens à la série.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
L’environnement particulier voulu par le réalisateur donnes des textures un peu vintages et intemporelles, et le support se prête assez bien à cela et le travail de l’équipe technique est parfaitement mis en valeur. Le grain est assez peu présent, et la texture des ambiances bénéficie d’un rendu de qualité, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une belle palette de nuances.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie d’une piste 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores. La dynamique est remarquable et la spatialisation plus en retenue se mêle bien à l’ensemble. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« La Genèse du casting » comme son nom l’indique, revient sur les origines du projet et sur son évolution au fur et à mesure des étapes de l’écriture au tournage.


« La Direction Artistique », un focus sur le tournage et sur la manière dont Simon Astier a guidé son équipe avec les moyens que Warner a mis à disposition.


« Les Créatures », étonnant dans une création française, les créatures ont particulièrement été soignées et font même penser à Alien.


« La Post Production », l’élément indispensable à la réalisation finale d’un film, notamment pour ce qui concerne les effets spéciaux.


Puis un Bêtisier.