Elvis

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
19/10/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Baz Luhrmann, Catherine Martin
Scénaristes
Baz Luhrmann, Sam Bromell, Craig Pearce, Jeremy Doner
Compositeur
Elliott Wheeler
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
159
Support
Critique de Guillaume Simon

L'histoire

Le film retrace la vie tumultueuse d'Elvis Presley ainsi que la relation professionnelle entretenue avec son manager, le Colonel Parker, qui avait une emprise considérable sur lui.

 

Critique subjective

Depuis quelques années, les films musicaux sont revenus sur le devant de la scène, la faveur à un Bohemian Rapsodhy qui aura cartonné plus que de raison, Rocketman ou encore A star is born. Les projets s'accumulent et les prochaines années devraient à coup sûr nous permettre de voir d'autres biopics de nos grandes stars de la chanson. Elvis, déjà très connu en France mais énorme star, toujours aujourd'hui aux USA, était un choix logique. Habitué aux films grandiloquent et excessifs, Baz Luhrmann n'était pas forcément attendu sur ce genre de production. A la réflexion pourtant, l'histoire d'Elvis comprend tous les éléments qui font son cinéma, musique, excès, spectacle, romance, tragédie.

Et effectivement, ce qui frappe de prime abord à la vision du film est le style marqué de son réalisateur. Elvis est un film ultra-rythmé qui laisse peu de place au vide. Frénétique, il n'en demeure pas moins dans le fond un biopic des plus classique, passant par les passage obligé de ce type d'exercice, enfance, révélation à son art, consécration, tragédie, doute, retour en grâce, etc... Un manque d'originalité dans le traitement largement rattrapé par la forme donc.

Pour donner vie à Elvis et son entourage, Baz Luhrmann aura su s'entourer d'excellents acteurs à commencer par Austin Butler, véritable révélation du film au mimétisme parfois confondant quand bien même il n'est pas le sosie parfait du King. Subtile et nuancé, tour à tour charismatique et d'une extrême vulnérabilité il porte une bonne partie du film sur ses épaules. A ses côté, dans le rôle crucial du Colonel Parker, Tom Hanks, sous une épaisse couche de silicone, offre une prestation solide. L'histoire est d'ailleurs racontée en partie du point de vue de l'ancien manager de la star, dépeint comme un homme avec peu de scrupules profitant sans vergogne de son poulain. Enfin, à leur côté, nous retrouvons une bonne partie des acteurs habituels de Luhrmann, seconds couteaux sympathiques tels que Davis Wenham ou Richard Roxburg.

 

En conclusion

Thématiquement et visuellement, Elvis, qui aurait pu passer à première vue comme un film de commande moins personnel pour son réalisateur, est dans la droite lignée de ses travaux précédents. Étourdissant, le film nous transporte dans un tourbillon d'images, d'effets visuels implacables, de son et évidemment de chansons, sans pour autant laisser son histoire et ses personnages de côté.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Le film est très varié visuellement cependant la qualité d'image ne varie pas, elle est excellente d'un bout à l'autre. La définition se révèle sans failles tout comme les couleurs, qui ont une importances notables dans le film, variant selon les époques.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Dans un biopic musical, la partie sonore revêt logiquement une importance capitale, comme il se doit elle ne déçoit ici en aucune façon. Les pistes, tant originales et françaises sont d'une grande puissance, le film n'arrêtant pour ainsi dire quasiment jamais son rythme effréné. Tout simplement entrainant.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Une section bonus il fait bien l'avouer plutôt chiche débutant par un making-of plutôt intéressant même si trop court, revenant sur le projet le son tournage. Un second module se consacre à la musique du film, l'interprétation de Austin Butler et les personnages qui l'entourent. On enchaine avec un court reportage consacrée à la reconstitution des costumes du film alors que le suivant lui s'intéresse aux décors. La section se clôt enfin (ou plutôt déjà) par un clip musical.