Black phone

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Black Phone
Genre
Pays
USA
Date de sortie
26/10/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jason Blum, Scott Derrickson et C. Robert Cargill
Scénaristes
Scott Derrickson et C. Robert Cargill
Compositeur
Mark Korven
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais

Finney Shaw, un adolescent de 13 ans, timide mais intelligent, est enlevé par un tueur sadique qui l’enferme dans un sous-sol insonorisé où s’époumoner n’est pas d’une grande utilité. Quand un téléphone accroché au mur, pourtant hors d’usage, se met à sonner, Finney va découvrir qu’il est en contact avec les voix des précédentes victimes de son ravisseur. Ils sont aussi morts que bien résolus à ce que leur triste sort ne devienne pas celui de Finney.


La réputation des productions Blumhouse n’est plus à faire. Créée par Jason Blum elle a fait connaître des réalisateurs comme Jordan Peele (« Get Out » (2017)), ou relancer d’autres comme M.Night Shyamalan (« Split » (2016)), le producteur derrière des franchises comme « Paranormal Activities » (2007) ou encore « Sinister » (2012) ou « Insidious » (2010) a su imposer une règle : Budget limité pour une plus grande créativité de la part des réalisateurs. Et cela fonctionne, quasiment, à chaque fois, car les productions de la société « Blumhouse » ne cessent d’engranger des recettes records et se sont offert une place de choix se permettant au passage de redonner des lettres de noblesses à un genre qui partait en désuétude.


Avec « Black Phone » de Scott Derrickson, qui avait été aux commandes de productions telles que « Docteur Strange » (2016) ou encore l’homme derrière « Sinister ». Autant dire que l’homme n’est pas à se laisser impressionner par une histoire dans laquelle un jeune garçon se retrouve prisonnier d’un pervers, dont on ne sait pas trop quelles sont ses intentions, si ce n’est celles de finir par tuer le jeune héros. Et là où le scénario, qu’il a lui-même adapté du roman de Joe Hill (qui n’est autre que le fils de Stephen King), avec l’aide de son comparse C. Robert Cargill (Sinister), est assez malin, c'est que le jeune garçon va être aidé dans sa détention par les précédentes victimes avec l’aide d’un téléphone noir accroché au mur de sa geôle. Une idée intéressante qui vient rajouter une certaine tension, même si l’on peut lui reprocher d’ouvrir aussi une certaine facilité sur le dénouement de l’histoire.


Comme nous sommes dans un film d’horreur, tout dans la mise en scène est fait pour nous plonger dans une certaine pression qui ne nous lâchera pas de toute la projection. Le film s’avère efficace et parvient toujours à trouver l’angle d’attaque pour nous surprendre, comme lorsque le gamin se réveille et qu’il est surpris par la présence de son geôlier. Une autre bonne idée de la mise en scène de Scott Derrickson est de faire des flash-back chaque fois qu’une victime se révèle, mais en l’associant aux rêves de la sœur du jeune héros. La mise en scène ainsi en puzzle permet de maintenir une tension tout en donnant une part d’explication au spectateur. Inventif, malgré un terrain de jeu restreint, le réalisateur semble parfaitement à l’aise pour nous surprendre, même si certains sonnent également a facilité.


Mais pour conclure, le film « Black Phone » ne serait pas une réussite sans l’interprétation particulièrement inquiétante d’Ethan Hawke (Le Cercle des poètes disparus) qui semble depuis, la série « Moon Knight » sur Disney + particulièrement s’amuser et trouver l’inspiration pour jouer des personnages de méchants. Celui-ci est particulièrement réussit et sa composition, le fait rentrer dans la cour des grands méchants des films d’horreur. Face à lui le jeune Mason Thames, 15 ans, que l’on a déjà vu dans la série « For All Mankind » sur Apple TV, signe une prestation remarquable de maturité et ne se laisse pas impressionner par son partenaire de jeu. 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Black Phone » évolue dans un milieu assez sombre, dans les années 70 où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail du Directeur de la Photographie étant de créer une atmosphère sombre et pesante dans cette environnement à la fois familier et libérée, et oppressante lorsque l’on est dans le sous-sol où est enfermé l’enfant. Nous pouvons dire qu’il a réussi. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Black Phone », comme dans n’importe quel film d’horreur, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Ethan Hawke dans un rôle de méchant », un focus sur le comédien qui semble avoir été particulièrement inspiré pour ce rôle de pervers tueur d’enfants.


« Répondre à l’appel : Dans Les coulisses de Black Phone », le making of du film qui revient, bien sûr sur le film, mais également sur les qualités humaines de son acteur principal face aux jeunes acteurs.


« La Conception du diable » est un focus sur la création du masque assez effrayant que porte Ethan Hawke tout au long du film.


« Tournage en Super 8 », pour donner ne textures particulière aux scènes de flashback, le réalisateur a choisi le format Super 8, une idée intéressante qu’il développe dans ce bonus.


« Rodeur de L’ombre » est un court métrage de Scott Derrickson, déjà sur le thème de l’adolescence face au danger.


Et enfin des scènes coupées et les commentaires audios de l’équipe du film.