Game Of Thrones : House Of The Dragon (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Série TV
Titre Original
Game Of Thrones : House Of The Dragon
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/01/2023
Réalisateur
Format
Blu-ray Ultra HD
Boitier
Amaray
Producteurs
Miguel Sapochnik, Ryan J. Condal et George R.R. Martin
Scénaristes
Ryan J. Condal, Sara Hess, Ira Parker, Kevin Lau, Eileen Shim, Charmaine De Grate et Gabe Fonseca
Compositeur
Ramin Djawadi
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
600
Support
Critique de Bruno Orru

Avertissement : la critique ci-dessous est celle d'Emmanuel, également disponible en suivant ce lien.

Cette critique se différencie par les aspects audio et vidéo de cette édition Ultra HD / 4K qui, vous pourrez le lire plus bas propose une vrai différence par rapport à ce qui a été diffusé en pale HD stéréo étriquée sur OCS.

L'histoire de la famille Targaryen, près de 200 ans avant les événements de « Game Of Thrones ». Alors que le Roi Viserys règne sur Westeros, la question de sa succession inquiète. Sans progéniture mâle, qui prendra sa suite ? Avec pas moins de 10 dragons adultes sous leur contrôle, les Targaryen dominent le Royaume des Sept Couronnes depuis fort longtemps. La seule puissance capable de les renverser est la Maison Targaryen elle-même. Les tensions, trahisons et jalousies qui secouent le clan en interne leur seront-elles fatales ?

La société HBO, a toujours su se tenir en avant de toutes les séries qui fleurissent chaque année sur les écrans américains, avec un goût certain pour les produits originaux, parfois choc (Oz), toujours en explorant des univers souvent mal traités par les créateurs de séries américaines, pour en faire des événements, comme celui des vampires dans « True Blood » ou encore celui du western avec « Deadwood ». Mais comment rebondir avec un carton tel que « Game of Thrones » ?

Exit David Benioff et son co-équipier D.B. Weiss accusés par George R.R. Martin, de l’avoir évincé et s’être trop éloignés de son œuvre. Place à Miguel Sapochnick qui avait déjà travaillé en tant que réalisateur sur « Game of Thrones » mais qui réalisa également « Finch » en 2021 avec Tom Hanks pour Apple TV, et Ryan J. Condal, déjà créateur de la série « Colony », mais qui arrive ici sur l’œuvre de Martin avec un regard neuf. Faire un spin-Off, par essence est une entreprise risquée tant les fans attendent avec une certaine inquiétude tout ce qui touche à leur série préférée et mettent la barre très haut dans l’exigence attendue. Ici les auteurs s’approprient un autre roman de George R.R. Martin, qui se situe 200 ans avant « Le Trône de fer » : « Fire & Blood » sorti en 2018 soit, un an après l’ultime saison de « Game of Thrones ».

Impossible évidemment de ne pas faire le parallèle avec la première série, puisqu’elle ambitionne de de nous raconter l’histoire des Targaryens et que l’on s’attend à y retrouver tous les codes de l’œuvre de Georges R.R. Martin. Et si la mise en scène à cela d’être tout aussi impressionnante dans ses environnements, dans la beauté de certaines scènes notamment celle des dragons. Force est de constater que la mise en place est extrêmement longue et qu’il faut attendre au moins le quatrième épisode pour commencer à trouver des personnages qui se détachent un peu de la masse et que nous pourrions affectionner, comme cela fut le cas avec Ned Starck dans « GOT ». Rajoutez à cela un bond dans le temps, et un changement d’actrice au bous de trois épisodes et l’on comprendra vite que la série a pour but de casser les codes et de nous amener à une nouvelle narration, moins choquante, moins racoleuse aussi.

Alors, nous allons commencer par nous faire des ennemis, en disant que cette première saison ne semble être qu’une mise en bouche qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur ! Et cela se voit dans cette première saison, avec cette mise en place longue des personnages et cette intrigue qui a bien du mal à s’imposer. Nous comprenons très vite que le mauvais garçon, n’est autre que Daemon Targaryen (Impeccablement joué par Matt Smith (Morbius)) et qu’il va cristalliser tous les courroux des autres maisons. Petit à petit un nouveau monde se dessine, un monde où les Marcheurs blancs n’existent pas, où le Mur n’est pas encore construit et où chacun est à sa place et les Targaryen à la tête du pouvoir. Mais il est bien difficile de s’attacher à l’un des personnages tel que Rhaenyra Targaryen (Jouée par deux actrices : Milly Alcock (Pine Gap) qui interprète la princesse jeune, puis Emma D’Arcy (Baptiste) lorsqu’elle est adulte), dont on comprend vite qu’elle est la « Daenerys » de la série, et qu’elle devrait jouer un rôle majeur dans cette lutte des pouvoirs qui commence à se mettre en place. Le style de l’auteur y apparaît toujours aussi riche, mais moins percutant que lors de « GOT ».

Heureusement, les auteurs en ont sous le pied, et l’aspect épique qui faisait tellement défaut aux premiers épisodes, commencent à apparaître en milieu de saison et finit (Enfin !) par nous emporter pour ne plus nous lâcher. Et c’est tant mieux, car « House of the Dragon » apparaît soudainement comme un immense puzzle qui, comme lors de cette discipline, met toujours un peu de temps à se mettre en place pour ensuite laisser découvrir de grands morceaux de l’œuvre finale et nous ravit. Pari gagnant donc pour cette nouvelle série, à la tête de laquelle un George R.R. Martin, particulièrement vindicatifs sur les concurrents ou sur les Showrunners de « GOT », et bien décidé à reprendre les rênes de son Œuvre, même si cela doit passer par un peu de patience avant de dérouler un final percutant.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Les aspects audio et vidéo de cette édition Ultra HD / 4K proposentune expérience bien différente de la diffusion OCS.

Au niveau de l'image, ce qui apparait dès les premières secondes, c'est de détail que peut apporter le Blu-rau Ultra HD / 4K. En introduction les séquences dans l'église ou le chateau laissent voir des détails de décords qui étaient lissés en diffusion télévisuel. Outre cette haute précision dans les textures (visages, costumes, décords en avant plan ou arrière plan mais aussi la représentation des Dragons d'un réalisme stupéfiant quand ils sont au sol) cela génère un aspect 3D impressionnant. Le champ visuel gagne en profondeur. Clairemement cette édition met en en valeur la captation réalisée en 6K par les caméra Arri Alexa 65 et le fait que le master final est en véritable 4K. On comprends mieux alors le naufrage visuel de la diffusion OCS qui a effacé les détail mais également la dynamique visuelle. 

Et en parlant de dynamique visuelle le Dolby Vision joue son rôle dans les nombreuses séquences en pénombre avec de véritables nuances dans les zones grises et un éclat vertigineux dans les moments ou les dragons crache le feu, par exemple. Rien à voir donc avec la diffusion télévisuelle bien trop tamisée et qui, trop souvent, faisent perdre la libilisité visuelle. Prenez par exemple en fin de cette première saison de la poursuite des deux dragons dans le ciel, vous avez ici une véritable perspective qui apporte plus de tension au visionnage.

En conclusion, que vous ayez déjà vu cette première saison, et d'autant plus si ce n'est pas le cas, profitez d'un véritable spectacle visuel qui, même si le Blu-ray HD est de belle qualité, vous aurez une autre expérience bien plus palpable en 4K.


Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Les aspects audio et vidéo de cette édition Ultra HD / 4K proposentune expérience bien différente de la diffusion OCS.

Adeptes de la VF vous devez vous contenter d'une piste Dolby Digital 5.1. Bon, ce n'est pas délirant mais c'est déjà autrement plus immersif que la diffusion à la stéréo étriquée d'OCS. Vous percevez mieux les ambiances sonores, surtout en intérieur, et les mouvements sonores, notamment quand les dragons s'envolent. Mais pas que, vous profitez également d'une meilleure immersion lors des séquences de banquet et bien entendu lors des combats à l'épée.

La piste VO Dolby Atmos apporte un véritable plus immersif dans les mêmes séquences par une densité sonore plus appuyée et des panoramiques sonores plus fluides. La dynamique est un peu plus percutante également. C'est donc une expérience bien différente que de vivre cette première saison en Dolby Atmos, cela nous embarque bien mieux dans les séquences d'envol, mais aussi, dans les moments de stratégie politique du fait que l'on perçoit mieux les résonnances, tout en profisant d'une parfaite lisibilité des dialogues.

Notez cependant que dans l'ensemble le mixage reste timide par rapport à ce que l'on aurait pu espérer, ce qui justifie une note qui plafonne à 4.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Plus d’une heure de bonus nous sont proposés dans cette édition, qui tournent essentiellement sur les choix opérés pour l’adaptation de cette nouvelle série tout en respectant les liens avec « Game Of Thrones ».

« Bienvenue à Westeros » est un focus qui nous plonge dans l’explication de texte de cette nouvelle série, et particulièrement, et cela est souvent répété dans l’ensemble des Focus : « Alors que GOT suivait les drames et les évolutions de plusieurs familles, dans « House Of the Dragon », nous suivons uniquement le intrigues d’une seule famille ! ».

« Un Nouveaux Règne », un focus sur la nouvelle équipe de Showrunner : Miguel Sapochnick et Ryan J. Condal, qui ont eu la charge sous la surveillance étroite de George R.R. Martin de donner naissance à cette nouvelle série.

« De Retour à Westeros », cette nous plongeons dans les coulisses de ceux qui ont eu la charge de faire une série spin-off de « GOT » tout en lui créant sa propre identité.

« Une Histoire Illustrée avec George R.R. Martin », un focus où l’auteur nous explique à renfort d’illustrations, l’histoire de « VilleVieille » le domaine de la famille Hightower.

« L’Apogée d’un Empire » revient sur cette famille Targaryen qui reste au cœur de l’ensemble de l’œuvre de Martin tout en étant simplement évoquée.

« Les Maisons Nobles ». Une présentation de ces familles dont les destinées gravitent autour de la famille Targaryen.

« Les Lieux Familiers ». L’équipe des décors est mise à l’honneur cette fois-ci, tant l’entreprise de recréer des lieux issus de la première série, mais avec des différences notables puisque les faits se passent 200 ans avec « GOT ».

« Retour au royaume des Sept Couronnes », un documentaire d’environs 25 minutes qui plonge dans les dessous de la série et de l’œuvre de George R.R. Martin et comment le projet a prit forme. Il est intéressant car il montre réellement, sans les nommer bien sûr les différences d’opinion entre l’auteur et la précédente équipe.

« Présentations des personnages », comme le titre l’indique, ici, les personnages majeurs sont ici présentés, pour mieux les comprendre et se préparer à leur évolution dans la prochaine saison.