Une sorcière maléfique nommée Yurei, dont l'ancêtre a été tué par l'un des 47 Ronin il y a 300 ans, fait surface dans la ville de Budapest. Elle cherche à détruire les derniers samouraïs en réunissant les deux moitiés de la puissante épée Tengu. Seul un descendant des 47 Ronin peut vaincre le mal. Luna, une New-Yorkaise est identifiée comme celle qui pourrait les sauver. les samouraïs restants doivent alors faire appel à toutes leurs compétences en tant que maîtres en arts martiaux pour former Luna et combattre la magie mystique de Yurei.
Après le succès surprise de « 47 Ronin » dans le segment de la vidéo, la légende des samouraïs revient cette fois-ci sous la direction de Ron Yuan (Mulan), qui, pour sa deuxième réalisation après « Step Up, Year of the dance » en 2019, nous plonge dans une univers très inspiré des films Hong-Kongais des années 90-2000, avec cette nouvelle aventure dans laquelle une sorcière maléfique, bien décidée à se venger de la mort de son ancêtre 300 ans plus tôt par les 47 Ronin, refait surface à Budapest.
Bon, pourquoi refait elle surface à Budapest, on s’en fiche un peu, puisque tout cela est fait pour sortir la légende de l’Asie et lui donner un goût plus occidental. Nous pourrions même presque dire que le scénario, en lui-même n’est pas plus passionnant, tant il semble n’être qu’une excuse pour mettre en scène des combats et des sabres volants un peu partout. Car l’intrigue signée de 3 paires de mains quand même : John Swetnam (Black Storm), Aimee Garcia (Robocop) et AJ Lee (Rabid), ne décolle jamais et ne parvient jamais à trouver un sens plus en relief que la simple accumulation de clichés, de peinture de personnages ultra conventionnels : la jeune fille élue et rebelle, le maitre samouraï sage et charismatique etc… Hormis cela, rien de bien intéressant à se mettre sous la dent. Nous nous laissons porté par ce film sans jamais nous sentir concerné, avec même le léger filet de bave coulant sur les commissures, hypnotisé par autant de vide artistique et scénaristique.
Si certaines scènes sont, tout de même assez réussies, notamment les différents combats qui font preuve d’une grande virtuosité et d’un certains sens de l’esthétisme, le reste est profondément ennuyeux et rate complètement le passage du captivant. Nous en arrivons à nous détourné complètement de l’intrigue de base, tant il n’y a rien pour nous retenir. Le réalisateur semble avoir concentré son attention sur les combats et certains passages sont même à la limite du ridicule, un peu à la manière des séries japonaises de notre enfance comme : « Bioman » ou « Spectreman » avec des acteurs qui bougent les bras dans tous les sens à s’en décrocher les épaules ou encore qui ouvrent les yeux tellement grands que nous avons l’impression qu’ils vont sortir de leur orbite.
Forcément Mark Dacascos (Le Pacte des Loups) restait notre ultime espoir de susciter le moindre intérêt dans ce film qui semble nous avoir fait toucher le fond de ce qui se fait de pire à Hollywood, et bien lui-aussi rate complètement son entrée et nos livre une prestation où lui non plus ne semble pas bien concerné par ce rôle de maitre samouraï. Si vous avez envie de vous ennuyer et que vous avez une soirée à perdre n’hésitez pas « 47 Ronin – Le Sabre de la vengeance » est fait pour vous. Pour les autres allez au cinéma il y a de très belles productions en ce moment.