Hudson Hawk Gentleman et Cambrioleur

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Hudson hawk
Genre
Pays
USA
Date de sortie
18/01/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Joel Silver
Scénaristes
Steven E. De Souza, Daniel Waters, Bruce Willis et Robert Kraft
Compositeur
Michael Kamen et Robert Kraft
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
95
Support
Critique de Emmanuel Galais

Hudson Hawk, le plus célèbre cambrioleur du moment, a décidé de prendre sa retraite après dix ans passés derrière les barreaux. Mais son meilleur ami est pris en otage par d'affreux jojos et il doit, pour le sortir de là, dérober trois objets réalisés par Leonard de Vinci.


Nous sommes en 1991, Bruce Willis a déjà une belle carrière derrière lui et a explosé les compteurs avec « Piège de Cristal (Die Hard I) » en 1988 et « 58 Minutes pour vivre (Die Hard II) » (1990) et devient le nouveau héros de l’Amérique à travers le monde, loin devant Stallone et Schwarzenegger qui tentent maladroitement de s’accrocher à leur couronne. Bruce Willis a su créer un personnage sobre et facilement identifiable à monsieur tout le monde, avec ses problèmes, sa normalité qui va se confronter à un danger exacerbant son instinct de survie. L’acteur ose ce que les deux autres n’ont pas voulu montrer : La sensibilité. Du coup ses scores font frissonner le box-office et donnent des rêves aux producteurs du genre qui y voient là l’occasion de remplir le tiroir-caisse à moindre frais, avec une recette qui va se répéter pendant un bon moment, jusqu’à un break où le comédien va rencontrer des réalisateurs plus intéressants et avec beaucoup plus de finesse comme Quentin Tarantino (Pulp Fiction (1994)) ou encore M. Night Shyamalan (Sixième sens (1999)), sans parler bien sûr de Besson et de son « Cinquième élément » en 1997 ou encore Terry Gilian et « L’Armée des 12 singes » en 1995. Point commun de toutes ces productions, un Bruce Willis au bord de la dépression, assommé de problèmes se révélant un héros hors norme. Il serait donc injuste de ne cantonner ce comédien aux simples films d’actions, même si depuis les années 2000, Bruce Willis s’enferma définitivement dans ces productions bas de gamme aux scénarii et à la réalisation assez mal ficelés.


Et ce « Hudson Hawk » Pourrait être l’un des ces films que l’acteur a voulu, comme une chose différente sa carrière, une sorte de parenthèse loufoque dans laquelle Willis, pousse un peu plus encore son goût pour la comédie, pour l’humour et tout en cultivant son éternel personnage de Monsieur Normal qui veut qu’on lui fiche la paix, se retrouve toujours au cœur d’une intrigue avec des méchants à ses trousses. Et ce « Hudson Hawk »va complètement dans ce sens, avec des personnages de méchants complètement déglingués, nous ne sommes pas loin pour certains des frères Marx, pour d’autres dans l’excès de burlesque, notamment le couple Mayflower qui nous fait souvent vriller les tympans. Et Bruce Willis et son collègue Danny Aiello (Léon) qui campe ici son meilleur ami Tommy, vont s’amuser de cela et livrer une prestation, dans laquelle les deux comédiens vont radicalement rendre communicative leur complicité et leur joie de jouer dans un film aussi décalé celui-là. Pourtant la sauce ne prend pas ? Pourquoi me direz-vous ?


Et bien peut-être à cause, dans un premier temps, d’une mise en scène sans éclats presque hystérique qui semble vouloir beaucoup s’amuser mais ne sait plus trop dans quelle direction aller. Les scènes s’enchainent dans une sorte de folie et sur un rythme quasi stroboscopique, avec des personnages secondaires qui n’arrivent pas à sortir de leur carcan burlesque et finissent par épuiser plus qu’à nous amuser. Nous en revenons toujours au couple Mayflower, joué par Sandra Bernhard (Pose) et Richard E. Grant (Logan) qui finit par devenir irritant et complètement hors sujet. Le réalisateur se laisse complètement cannibaliser par des personnages qu’il a voulu entre cartoon et hommage aux héros du muets ou de la comédie burlesque dans son ensemble comme les Marx brothers ou les 3 Stooges. Michael Lehman (True Blood) n’arrive jamais à totalement garder un cap à son film dont le scénario est en grande partie responsable également de ce désastre.


Car, bien sûr, le scénario n’est pas étranger à au chavirage du bateau, notamment parce qu’il met trop d’éléments dans son intrigue et cherche absolument a se rapprocher d’un style cartoonesque comme : « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » par exemple. Seulement, pour cela il faut une histoire qui tienne la route, des personnages qui gagnent en profondeur et puissent venir en complément des dérives des autres ou des excès des méchants. Rien de tout cela dans « Hudson Hawk » qui se retrouve être un nouvel échec dans la carrière qui saura, heureusement, nous le savons bien, rebondir avec des projets plus construits et plus qualitatifs.



Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
« Hudson Hawk » évolue dans un milieu assez sombre puisque souvent de nuit où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail de Dante Spinotti Directeur de la Photographie qui a travaillé également sur « Ant-Man et la Guêpe » de Peyton Reed 2018, y apparaît assez propre et offre une texture Cartoon au film. Le résultat est là et le support retranscrit une image de belle qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Primordiale dans « Hudson Hawk », comme dans n’importe quel film d’action, de ce genre avec des explosions et des coups de feu partout, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste Surround 5.1 se révèle d’une efficacité honorable dans la mise en place des ambiances sans être pour autant extraordinaire. Les effets sonores trouvent leurs places dans les différents canaux, avec suffisamment de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« L’Histoire de Hudson Hawk » : Un entretien entre Bruce Willis et Robert Kraft, tous les deux à l’origine du projet. Les deux hommes se connaissent bien et à grand renfort d’anecdotes qui, parfois vont dans tous les sens, racontent les origines du projet.


« Mon Rôle en tant que Miverva » :L’actrice Sandra Bernhardt revient sur son rôle avec beaucoup de sérieux !!! Non en fait le bonus est irrésistible car l’actrice est tut en humour froid et percutant sur son aventure dans le rôle de Minerva MayFlower.


« La musique de Hudson Hawk par Dr John » : C’est en fait le clip de la chanson du film aux accents très Soul and jazzy. Le meilleur moment du film !


Et enfin des scènes coupées.