Rocky III : L'œil du Tigre

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Rocky III : The Eue Of The Tiger
Genre
Pays
USA
Date de sortie
29/03/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Irwin Winkler et Robert Chartoff
Scénaristes
Sylvester Stallone
Compositeur
Bill Conti
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
99
Support
Critique de Emmanuel Galais

Rocky Balboa se fraie un chemin dans le cœur de millions de personnes et sa vie ne pourrait être meilleure. Mais lorsque "Clubber" Lang met Rocky KO dans une défaite humiliante, il devient évident que "l'étalon italien" a perdu son avantage. Alors qu'il envisage de raccrocher les gants, Rocky reçoit les encouragements d'un allié improbable : son vieil ennemi juré, Apollo Creed. Avec l'aide de Creed, Rocky s'efforce de retrouver "l'œil du tigre" avant d'affronter Lang dans un match de reprise exténuant !

Il y a toujours eu, une espèce de malentendu, lorsque l’on parle de la saga « Rocky » et particulièrement du 3ème et quatrième volet. Comme une sorte de bascule où l’incompréhension des uns a fini par nourrir le mythe de l’autre. Et encore plus maintenant où tout est question d’informations et de désinformations, de vérités et de mensonges qui finissent par s’entremêler et faire une sorte de bouillabaisse indigeste. Longtemps, les deux derniers volets de la saga furent considérés comme des œuvre prônant la capitalisme et l’impérialisme américain, le même genre de malentendu que Springsteen vécut avec « Born In The USA », jusqu’à ce qu’un jour la finesse du texte finisse par exploser au grand jour et que tout le monde à baisser la tête et murmure un « J’m’ai gouré ! » penaud et honteux. Sans pour autant aller jusqu’à dire que le scénario de « Rocky III » soit un exemple de finesse, il y a pourtant à aller chercher ailleurs qu’au premier degrés le discours sous-jacent que Stallone a voulu développer à travers ce troisième opus.


Il est d’bord bon de se rappeler que les deux premiers volumes des aventures de « Rocky » mettaient en lumière un personnage, plutôt loser, surtout dans le premier film, mais qui se bat pour accéder à son rêve, une sorte d’American Way of Life de la boxe. Stallone n’a de cesse de regarder son pays dans son cœur, de rester en bas de l’échelle pour faire ressortir toutes les nuances d’un pays où l’argent est roi et où la réussite semble, plus que tout le graal de la reconnaissance. Dans ce troisième volume c’est aux vieux démons de l’Amérique Reaganienne, un sujet qu’il développera également dans le volume suivant, mais qui ici s’intéresse à cette gangrène qui ronge le pays : Le racisme. Et c’est toute la subtilité de l’œuvre que de mettre en face à face un blanc qui a tout face à un noir qui n’a que la rage.


Et c’est là que le malentendu commence, car, si l’on se laisse aller au premier degré, nous allons tout de suite lever la pancarte et la fourche d’opposition à une œuvre d’un racisme hallucinant. Mais en fait, si l’on y regarde de plus près que voyons-nous ? Une Amérique divisée, une minorité qui veut se faire entendre et une majorité qui veut rester sourde. Mais lorsque cette majorité flanche elle trouve son salut dans la main de la minorité. Cela peut paraître tarabiscoté, mais que nous dit l’époque à laquelle fut tournée « Rocky III », c’est celle de la paranoïa, du white power et du début de ces stars Afro-Américaines tellement peu nombreuses qu’elles n’ont que leur colère ou leur dérive pour se faire entendre. Mais ce sont, bien souvent, elles qui font rayonner le pays à travers le monde. Et Stallone, à sa manière nous donne en exemple, assez malin, il faut bien le dire, sa propre vision des choses, avec un Rocky, à terre, rongé par le chagrin d’avoir perdu son mentor, qui va trouver de l’aide chez Appollo Creed. Mais pour gagner, ce n’est pas la technique qui va l’aider c’est l’écoute et la compréhension de l’autre et de sa colère.


Bien loin d’une œuvre ouvertement pro-américaine, « Rocky III » c’est avant tout un film qui parle de son pays, de la manière dont il est divisé et comment il doit pouvoir changer. Il est dommage que cela ne soit toujours encore de rigueur, et même si les choses ont changé le discours de Stallone reste indéniablement contemporain. Et puis surtout, « Rocky III » est le film qui fit découvrir Mr T, que l’on retrouvera peu de temps après dans la série « Agence tout Risque » où il interprètera le célèbre Barracuda.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
La mise en scène de Stallone est efficace et sait mettre en valeur les combats de boxe. Le travail de la photo est capital pour cela, car le réalisateur soigne les détails pour offrir une œuvre cohérente et puissante, afin que le spectateur puisse s’identifier au personnage ou tout du moins ressentir la pression d’un match. Pour mieux se concentrer sur les personnages. La remasterisation fait des merveilles, mais le traitement a pour effet de faire ressortir le grain particulièrement dans des scènes en extérieurs.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Le film est disponible en DTS-HD Master Audio 5.1 dont la répartition est plutôt subtile, mais laisse transparaitre des effets sonores assez datés comme les coups de poings sur le ring qui irritent un peu. Malgré tout l’ensemble ne manque d’intérêt et cela permet quand même de profiter du thème de Bill Conti et de la chanson « Eye of the Tiger » du groupe Survivor qui fut l’un des cartons de l’année 82.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 99 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
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Le Blu-Ray
Uniquement le BR.