The patriot : Le Chemin de la Liberté (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Patriot
Pays
USA
Date de sortie
03/05/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Dean Devlin, Mark Gordon et Gary Levinsohn
Scénaristes
Robert Rodat
Compositeur
John Williams
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
160
Support
Critique de Emmanuel Galais

Caroline du Sud, 1776. Le conflit entre les indépendantistes et les Anglais semble inévitable. Benjamin Martin sait trop bien ce qu'est une guerre et il n'en veut pas. Cet ancien héros des combats contre les Français et les Indiens n'ignore rien de la violence des affrontements armes... Aujourd'hui veuf, il élevé seul ses sept enfants dans sa plantation. Son fils ainé, Gabriel, s'engage contre l'avis de son père. Lorsque les troupes anglaises, commandées par le colonel Tavington, arrivent aux portes de sa propriété, il est trop tard.


Roland Emmerich n’est pas à proprement parlé le réalisateur le plus fin qu’Hollywood ait pu nous proposer. De la même manière qu’un Michael Bay dans son style, Roland Emmerich est un habitué des grandes productions américaines : « Independance Day », « Godzilla », et d’autres encore qui ne vont pas faire dans le détail, bien au contraire, puisque le public n’est pas là pour cela. Du coup lorsqu’il s’attaque à l’histoire de l’indépendance des Etats-Unis, avec en acteur principal : Mel Gibson (Mad Max), on ne s’attend pas à quelque chose de léger et de précis.


Et effectivement, nous ne sommes pas déçus, le réalisateur aborde le sujet comme une grande ode à la qualité des hommes qui fondèrent ce grand pays et n’hésite donc pas à tirer à boulet rouge sur les Anglais et sur ses cibles favorites : Les Français, responsables du trauma du héros mais également de l’enfer qu’il va vivre durant l’histoire, puisque leur absence donne libre cours aux anglais pour s’adonner aux pires vilénies. Bien sûr dans « The Patriot, le chemin de la liberté », l’esclavage n’en n’est pas vraiment, puisque le héros a affranchi tout ceux qui travaillent sur sa plantation, ce qui permet d’éviter le débat et de donner plus de puissance à son personnage qui s’oppose donc à des méchants particulièrement vicieux et anglais donc. Tous les poncifs du genre y sont représentés : Les gentils américains opprimés, le héros qui se bat avec un Tomahawk (Ce qui induit qu’il fut formé par des Indiens…), le drapeau américain qui flotte à tout va et les ralentis utilisés à foison.


Alors ne faisons pas dans la critique facile d’un réalisateur qui fait dans la grosse artillerie, ce serait manquer de respect à nos lecteurs, parce que de toutes les manières possibles, même si l’on peut reprocher au film de manquer de profondeur, une chose est sure, le spectacle est assuré et malgré sa longueur (2h40) on se laisse très facilement prendre au jeu, de la projection sans réfléchir. Car Emmerich, reconnaissons-le, sais s’y prendre pour garder un rythme et assurer une mise en scène spectaculaire qui viendra prendre au vif le spectateur. Ici tout y est : Le héros sympathique et valeureux qui refuse de faire la guerre pour avoir vu trop d’horreur dans son passé, mais qui va devoir y replonger pour venger la mort de son fils assassiner par un officier anglais vicieux et sanguinaire. Il y a le fils valeureux déterminé à servir la cause, et puis la femme qui vient apporter la touche glamour à l’ensemble. Sans oublier les personnages secondaires qui viennent partager une histoire où le héros s’oppose à une nation conquérante.


Côté distribution, Mel Gibson assure le show, court, saute « zigouille » à tout va, fait des traits d’humour comme son personnage de « L’arme Fatale », et pleure en hurlant dés lors que sa famille souffre d’un drame. Face à lui, est c’est certainement une bonne nouvelle Eath Ledger (The Dark Knight) fait preuve d’une intelligence de jeu qui, à l’époque, pouvait laisser penser qu’il irait excessivement loin avec une telle qualité de jeu. Même si le réalisateur semble, au départ l’avoir choisi pour son physique. Et puis en face, toujours aussi intense en méchant de service Jason Isaacs (Harry Potter) impose un style et un charisme très anglais pour un acteur qui incarnera par la suite l’immonde Lucius Malfoye.


En conclusion, « The Patriot, le chemin de la liberté » n’est pas une reconstitution historique fidèle, mais plutôt un film d’action dont le décor se situe durant la guerre d’indépendance des Etats-Unis. Si le scénario est un peu « Balourd », la mise en scène malgré ses poncifs, et l’interprétation sont à la hauteur de l’attente.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
Le réalisateur a choisi un éclairage qui puisse mettre en valeur autant les acteurs que les environnements qui les entourent. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les éclairages nécessaires, que ce soit pour donner une ambiance volontairement tout en nuance pour appuyer cette aventure en costume du XVIIIème siècle. Les couleurs sont parfaitement bien dosées. Les ambiances sont superbement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
La piste Dolby Atmos, en VO uniquement apporte une meilleure ampleur que la piste DTS-HD de la version 2018, notamment en distillant des effets avec plus de précision et, par exemple dans la séquence d'embuscade dans la forêt en plaçant les voix dans tous les canaux, permettant alors de se croire véritablement au centre de l'action. Plus globalement, la piste est détaillée, claire et ouverte. La musique de John Williams habille le film avec une partition épique et grandiose que le maitre peut entendre ici avec une nouvelle puissance que la piste lui offre. On regrettera seulement que les autres langues ne bénéficient que d’une piste Dolby Digital 5.1, moins précise.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« L’art de la Guerre » est un making of assez complet qui revient sur les dessous du tournage et particulièrement sur la difficulté des différents corps de métiers pour reconstituer un environnement qui soit d’abord crédible mais également qui puisse se prêter à l’action du film. 


« Les Effets Visuels » est un documentaire qui revient sur le travail de conception des effets spéciaux.


Une comparaison de l’art Conceptuel au film et une galerie de photos.


Puis les commentaires audios du réalisateur et des scènes coupées.