Le bon la brute et le truand (Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
il Buono, il brutto, il cattivo
Genre
Pays
Italie
Date de sortie
15/04/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Alberto Grimaldi
Scénaristes
Luciano Vincenzoni et Sergio Leone
Compositeur
Ennio Morricone
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
177
Support
Critique de José Evrard

Synopsis
Alors que la guerre de sécession fait rage, trois hommes, Blondin – Le bon – (Clint Eastwood), Sentenza – la brute – (Lee Van Cleef) et Tuco – le truand – (Eli Wallach) prêt à tout pour assouvir leur soif d’argent, se disputent la somme de 200 000 dollars. Après de nombreuses vicissitudes, les trois protagonistes se retrouvent dans le cimetière où est enterré l’argent. Un duel à mort s’engage alors.

Le chef d’œuvre du « Western Spaghetti »
Sergio Léone, le réalisateur, se lance dans le western en 1964 avec « Pour une poignée de dollars ». Il fera suivre ce film de « Et pour quelques dollars de plus » en 1965, puis de « le bon, la brute et le truand » en 1966. Ces trois films constituent une trilogie qui fût à l’origine du genre « western spaghetti », en référence à l’origine italienne du réalisateur.

Sergio Léone devra une partie de son succès aux inoubliables musiques d’Ennio Morricone(Fiche Ennio Morricone - Arena Concerto) qui accompagnent la majorité de ses films. Ses films sont également uniques par son talent pour la mise en scène, son sens de l’ironie sarcastique et son humour parfois grinçant. Le western spaghetti ne survivra malheureusement pas à la disparition de son créateur en 1989, cinq ans après la sortie de son ultime chef d’œuvre : « Il était une fois en Amérique » (Fiche : Il était une fois en Amérique).

Trois acteurs inoubliables
Si Sergio Léone a réussi à faire de ce film un monument du cinéma, c’est surtout par la mise en scène grandiose et par le choix des acteurs.

Le bon est incarné par Clint Eastwood, que Sergio Léone avait découvert dans la série « Rawhide ». Le réalisateur le fait jouer dans « Pour une poignée de dollars » et dans les deux autres films de la trilogie. Ce sera le tournant de la carrière de Clint Eastwood qui touchera 250 000 dollars de cachet pour « le Bon la brute et le truand » et se verra ouvrir de nombreuses portes par la suite.

Pour la brute, Léone recrute Lee Van Cleef. Celui-ci est un habitué des westerns et avait déjà joué dans « le train sifflera trois fois » et les séries télévisées « The Lone Ranger » et « Bonanza ». Léone le fait d’abord jouer dans « Et pour quelques dollars de plus » où il aura, pour la première fois, un premier rôle. Ces deux films vont lancer sa carrière internationale.

Le truand est magnifiquement joué par Eli Wallach que Sergio Léone avait remarqué dans « la conquête de l’Ouest ». Wallach avait déjà joué avec les plus grands : Montgomery Clift, Clark Gable ou Marilyn Monroe (dans « les désaxés » en particulier). Il avait également joué dans le célèbre western de John Sturges : « Les Sept Mercenaires ». Léone a bien su exploiter son sens du comique et sa « séduction ». Après « le bon, la brute et le truand », Wallach continuera à jouer un grand nombre de rôles très différents aux côtés de Bourvil, Jean-Paul Belmondo ou sous la direction de Francis Ford Coppola (dans « le Parrain III »).

Un classique incontournable
Tout est dans le titre : Sergio Léone a su en les parodiant quelque peu sublimer les codes du western afin de els rendre plus dramatique et plus intense. Les personnages oscillent entre le bien et le mal et leur unique motivation est l’argent, ce qui trouble quelque peu l’attente du spectateur habitué à différencier clairement les bons des méchants dans les westerns manichéens. Le Boin magnifiquement interprété par Eastwood n’est bon qui’en comparaison des deux autres, il a une moralité douteuse et est quelque peu vénal. Transcendé par la musique d’Ennio Morrricone, ce film est un classique indémodable.

Un dernier mot
Classique parmi les classiques, à voir et à revoir

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Le DVD était apparu à l’époque comme un moyen pérenne de sauvegarder des chefs  d’œuvre de l’usure du temps, ce que ne permettais pas la VHS. Le Blu Ray apparait alors comme la certitude d’avoir la plus belle image possible techniquement aujourd’hui. Même si ce n’est pas le cas ici et que le master ne peut rivaliser avec des images bluffantes des Blu Ray modernes, il faut souligner el travail remarquable de nettoyage, de compression et de profondeur de champ de ce Blu Ray

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Moyenne
Moyenne

DTS: Français:5.1 et DTS HD Master Audio: Anglais:5.1 nous sont proposés ici. Là aussi point d’effet tranchant mais une belle spatialisation de la musique, des dialogues clairs et limpides malgré un léger effet de réverb et de temps à autre un bel effet stéréo. La Vf reste collé aux enceintes et en proposent pas la même dynamique que sa consœur Vo

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Commentaire audio de l’historien du cinéma Richard Schikel : Richard Schikel est un historien e formation classique qui s’est spécialisé dans le cinéma et surtout Charlie Chaplin, ici son commentaire audio, malgré quelques longueurs est un des plus intéressants que j’ai entendu ces derniers temps justement pas son approche encyclopédique de l‘histoire et de la réalisation du film

 Commentaire audio de Christopher Fraylig : Christopher Fraylig est le biographe de Sergio Leone. Il nous raconte ici le contexte de la création de l’œuvre et le point de vue de Sergio Leone.

 « L’ouest de Leone » (19’55) :  Un documentaire réalisé à partir d’images du tournage et avec des interventions de Clint Eastwood, Eli Wallach, Michey Knox (auteur de la traduction anglaise du scénario) et le producteur Alberto Grimaldi.

Le style de Leone (23’48) : Une analyse du « Leone’s style » réalisée à partir d’archives et avec des interventions de Clint Eastwood, Eli Wallach, Michey Knox et Alberto Grimaldi.


L’homme qui perdit la guerre civile (14’24) : un documentaire sur la guerre civile qui déchira l’Amérique et qui est au cœur de ce film. Remarquable document sur cette guerre civile de 1861 à 1865


Reconstituer le Bon, la Brute et le Truand (11’09) : Un reportage sur la remasterisation du film. Lors de la première le film durait 177 mns et 43 secondes. Lorsqu’il sortit aux Usa un an après, il ne durait plus que 161 mns. Il a fallu donc recoller els morceaux pour retrouver la version originale et des pellicules qui n’intéressait plus personne à l’ère digitale.


 « Il Maestro » Ennio Morricile et le Bon, la Brute et le Truand : une analyse de la BO d’Ennio Morricone par un journaliste de Variety. Ce documentaire en deux parties de 7’48 et 12’36 par Joe Burlingame qui nous parle sur fond d’écran fixe, on a vu mieux comme bonus Hd

Scènes inédites : La version longue des tortures de Tuco, censurée dans la plupart des versions distribuées.