Shoot & Run

Catégorie
Cinéma
Titre Original
12 Rounds
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/02/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Josh Mclaughlin, Mark Gordon, Renny Harlin
Scénaristes
Daniel Kunka
Compositeur
Trevor Rabin
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Lorsque Danny Fisher réussit à appréhender Miles, un redoutable voleur, celui-ci est sur le point de s’enfuir avec un butin de plusieurs millions de dollars. Au cours de l’opération, la fiancée du braqueur est tuée accidentellement.
Après s’être échappé de prison, le génie criminel décide de se venger en obligeant Danny à réussir douze épreuves, douze rounds pour sauver la vie de sa propre fiancée.
Torturant son intelligence autant que ses capacités physiques, Miles n’épargne aucun piège à Danny. Chaque nouveau round oblige le policier à traverser la ville à un rythme infernal, mettant en danger la vie d’innocents, transformant voitures et bateaux en véritables armes de destruction massive… A chaque round, les risques augmentent et le moindre faux pas peut s’avérer mortel. La course contre la montre commence…

Critique artistique
Film d’action décérébré, Shoot & Run nous plonge au cœur d’une course contre la montre façon Les douze travaux d’Astérix. La montée crescendo des défis permet une certaine élévation de la tension. Seulement voilà, le film ne parvient pas à captiver, la faute à un manque de saveur, d’identité scénaristique et d’originalités. Premièrement, l’absence de charisme des protagonistes saute aux yeux. John Cena, ancienne figure du catch américain, ne possède pas l’aura d’un Bruce Willis ou d’un Jason Statham. Son regard creux et vide trahit toute la bonne foi et l’énergie qu’il tente d’insuffler à son personnage. Il ferait mieux de retourner sur les rings. Et que dire du méchant de l’histoire, un espèce de mélange physique entre Edward Norton et Gary Oldman, le charisme et le talent en moins… Et bien entendu cela ne cesse de se charger en dialogues plus insipides et risibles les uns que les autres.

Die Hard
Quant à la mise en scène, normalement la plus grande force des films d’action, elle est tout bonnement exécrable au point de provoquer la nausée. Cela tremble de partout et, effet de mode oblige, les ralentis sont omniprésents. En bref, elle ne sauvera pas le scénario déjà-vu maintes fois et dont les enjeux dramatiques demeurent incontestablement défaillants.

Conclusion
Ressortez vos Die Hard et autre Volte-face, rien de plus, rien de moins.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

D’un point de vue visuel, l’édition blu-ray s’en tire plutôt bien. L’absence de fourmillement et l’excellente tenue de la compression portent un piqué correct bien que peu sensationnel comparativement aux tops démo. La colorimétrie, se voulant réaliste, jouit d’une bonne saturation des couleurs. Une image maîtrisée donc mais qui n’atteint pas des sommets.

 

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Danois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Hollandais
Oui
Oui
Oui
 
 
 

La partie sonore comble nos enceintes de testostérone bienvenue pour un film de ce genre. Le spectacle profite donc d’une bien belle dynamique, correctement mise en exergue par des efforts de spatialisation. Les surround sont correctement utilisés et nous font profiter d’une ambiance explosive. Les voix, notamment en VO, semblent être un poil en retrait.

 

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 63 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

• Commentaire audio de Daniel Kunka et John Cena

• Streetcar crossing film with caution (HD, 16 minutes)
: le décorticage journalier de la scène du tramway avec intervention des équipes techniques du film.

• A crash course John Cena stunts (HD, 10 minutes): un bonus qui fait l’apologie des talents de conducteur de John Cena

• Never-before-Cena Gag reel (HD, 5 minutes): un bêtisier avec quelques anecdotes sur les conditions de tournage (les pompes comme gage, la bouteille de vodka comme récompense)

• Keeping score The music of 12 Rounds (HD, 3 minutes): un module qui revient sur les musiques du film

• Round and round with Renny and John (SD, 4 minutes): le réalisateur et l’acteur principal s’entretiennent au sujet du film

• Bonus Round (SD/HD, 20 minutes): de courts modules qui reviennent sur l’envers du décor du film (entraînement au tir, choix de la voiture,…)

 Deux fins alternatives (HD, 2 minutes) avec ou sans commentaires (en anglais uniquement) de Daniel Kunka et John Cena

• Viral vidéos (SD, 4 minutes) : deux petites vidéos loufoques

Conclusion : un ensemble de petits modules, pour la plupart en HD, qui,  certes, ne révolutionnent pas l’interactivité mais qui ont le mérite de corroborer la facture technique de Shoot & Run, à défaut de sauver la partie artistique…