Le Roi Lion

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Lion King
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/08/2011
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Don Hahn et Jeffrey Kartzenberg
Scénaristes
Irène Mecchi, Jonathan Roberts et Linda Woolverton
Compositeur
Elton John, Tim Rice et Hans Zimmer
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
84
Support
Critique de Emmanuel Galais
Sur la terre des lions, Mufasa règne avec justice et courage. Son fils Simba s’impatiente de pouvoir lui ressembler et ainsi trouver sa place au sein de la tribu, aux côté de son père. Mais son oncle Scar, ne le voit pas tout à fait de cette manière et il faudra l’aide d’amis surprenants pour que Simba sauve sa tribu.

Nous pourrions parler pendant des heures et des heures des qualités magnifiques de ce long métrage d’animation tant sur les choix scénaristiques, que sur l’animation, dont la qualité est impressionnante de maitrise ou encore la musique rarement aussi cohérente et marquante dans un programme tel que celui-ci. Mais on pourra simplement parler de véritable chef d’œuvre d’animation , symbole de la renaissance du studio, de son savoir-faire, des capacités de ses équipe à créer des histoires originales, où à faire évoluer les esprits et par la même occasion a évoluer dans ce sens. On peut effectivement trouver beaucoup nde rrpoches à faire aux studios, mais il y a une chose que l’on ne peut que reconnaitre : « The Walt Disney Studios » ont toujours su donner à l’animation ses lettres de noblesses.

Car il est impossible de ne pas avoir un frisson lors de la scène d'ouverture de ce film, où les animateurs ont fait preuve d’un regard particulièrement aiguisé, d’une technicité à son apogée, en faisant du « Roi Lion », un véritable long métrage de référence sur ce qui se fait de mieux en matière d’animation. L’équipe a su jouer sur les perspectives pour pouvoir ainsi donner un effet de profondeur, une sorte de 3D avant l’heure. Comme lorsque les animaux arrivent à la présentation de Simba. On y voit des groupes de flamants roses survoler un étang avec un sens incroyable de la superposition donnant ainsi une véritable notion de profondeur.

Mais on le sait très bien, l’animation ne suffit pas à faire un d’un film un véritable chef-d’œuvre. Il faut un scénario suffisamment intelligent pour pouvoir être à la hauteur de l’ambition des animateurs. Et c’est le cas, ici, si l’histoire reste finalement assez basique dans la conception d’un dessin-animé Disney avec notamment le héros que l’on prive d’une vie à laquelle il a droit et qui doit trouver sa place au sein d’un groupe en faisant preuve de courage et de détermination. Dans « Le roi Lion », les scénaristes ont repoussé les limites de la narration en créant notamment des personnages moins linéaires que dans les précédentes productions, à l’image de Simba qui oscille entre culpabilité et tristesse, ou encore Scar dont la méchanceté va bien au-delà de la simple avidité. On sent une détresse personnelles qui le transforma petit à petit en frère et oncle vicieux et sanguinaire. Les scénaristes ont bien compris que leur public avait changé et qu’à ce titre l’histoire devait prendre de nouvelles directions, prendre des risques et aborder des sujets, comme la mort, de manière plus frontale, mais avec une certaine intelligence qui ont fait de ce « Roi Lion » un véritable choc à sa sortie et un film toujours aussi marquant presque 20 ans après.

En conclusion « Le roi Lion » est un long métrage d’animation qu’il faut absolument voir pour ceux qui n’aurait pas eu la chance de le découvrir, tant par ses qualités d’animation, que par l’intelligence de son scénario.  Il serait tout de même injuste de ne pas parler non plus de la beauté de la musique qui finit de transformer le film en partition sombre et légère, marquante, parfois même obsédante. A voir absolument !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
Une image soignée vient donner au film un éclat bienvenu. Les contrastes mettent en valeur la qualité de l‘animation et la finesse des décors autant que des personnages. Les couleurs sont parfaitement bien pesées pour jouer sur les nuances et mettre en valeur les textures. Le transfert en 1080p donne une tessiture bien particulière à l’ensemble qui gagne en brillance et en profondeur, un véritable plaisir pour les yeux.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste VO 7.1 DTS HD Master Audio de toute beauté qui respecte avec beaucoup de finesse la subtilité des ambiances du film. Des ambiances qui sont propulsées avec grande vigueur vers les 4 canaux arrière ; si vous avez la chance d'avoir des enceintes de gros volume à l'arrière vous pourrez apprécier une force inédite, bien plus impressionnante que la piste 5.1 de la version DVD. Le 7.1 est largement utilisé, cela commence d'ailleurs dès les premiers instants avec les chants qui sortent directement des canaux situés derrière la zone d'écoute. Plus tard, ce sont les ambiances qui sont dispersées sur les 4 canaux arrière, tout comme le galop mortel. La dynamique d'ensemble est de son coté moins forte que l'on aurait pensé, notamment sur les morceaux de musique ou les tambours ne résonnent pas autant qu'espéré.

De son coté la piste française bénéficie d'une piste 7.1 DTS HD HR qui permet, dans les mêmes conditions, au spectateur de plonger au coeur de la savane africaine.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Comme d’habitude nous partons pour des bonus particulièrement bien ficelés et à la hauteur de l’évènement. On commence d’abord par une mise en bouche amusante mais finalement inutile avec un bêtisier d’animation qui fait tout juste sourire, mais rien de plus puisque systématique dans les blu-ray d’animations.

Mais on commence à comprendre le niveau de qualité des bonus lorsque l’on commence à visionner « La fierté du roi lion » qui revient sur l’intégralité des moments clés, de la première ébauche en passant par la réflexion autour du choix de lancer un film sur des animaux sauvages ou plutôt un film sur « Pocahontas », jusqu’au succès mérité de la comédie musicale. Le documentaire revient sur la fierté des uns d’avoir participé à l’aventure dont personne ne voulait, sur l’assurance des autres d’avoir fait les bons choix aux bons moments et ainsi de suite. Un reportage qui assume, et à juste titre d’ailleurs, la fierté de toute l’équipe d’avoir réalisé le plus grand film d’animation.

Puis un reportage sur la genèse du roi lion centrée sur son producteur Don Hahn : « Inoubliable Don Hahn». Alors pour le coup, on rentre réellement dans le redondant, puisque finalement le reportage revient sur les origines du film, déjà largement détaillés dans le précédent reportage. Pourtant le documentaire revient sur, ce qui a toujours fait la marque de fabrique de Disney : L’immersion dans le milieu. Ici Don Hahn revient sur le voyage qui leur a permis de mieux comprendre le sens de l’Afrique, qui leur a donné envie de lui rendre hommage en faisant un film qui saurait en souligner la grandeur de ce continent. Petit à petit, même si l’on peut juger l’ensemble un peu expéditif, on voit le film naitre à travers certaines images commentées avec beaucoup d’humour et un brin de sincérité nécessaire.


http://www.youtube.com/watch?v=Z-0PspPsgRY

Ensuite, il y a les scènes coupées commentées par les deux réalisateurs
, dont l’intérêt réside principalement dans le ton utilisé par les réalisateurs pour expliquer leurs choix. Puis une possibilité de visionner le film en mode karaoké et l’épuisante scène du « rapport du matin » qui a retrouvé sa place dans les bonus, une idée à la hauteur de la perte de rythme qu’elle provoquait en étant intégrée au film. 

                             http://www.youtube.com/embed/zyWfeXHqSNY


Puis une galerie de photos, une archive virtuelle et pour finir l'inévitable présentation du système blu-ray par Timon et Pumba.