Thor

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/10/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Kevin Feige et Stan Lee
Scénaristes
Zack Stentz, Don Payne et Ashley Edward Miller
Compositeur
Patrick Doyle
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Emmanuel Galais
Au royaume d’Asgard, Thor est un guerrier aussi puissant qu’arrogant dont, les actes téméraires déclenchent une guerre ancestrale. Banni et envoyé sur Terre par son père Odin, il est condamné à vivre avec les humains. Mais lorsque les forces du mal de son royaume s’apprêtent à se déchainer sur terre, Thor va apprendre à se comporter en véritable héros.

En préparation de l’évènement prévu pour 2012, que sera « The Avengers », chacun des grands super-héros qui composeront cette nouvelle production Marvel, se voit incarner dans un long métrage. Ainsi, après « Hulk » et « Iron Man » et en attendant l’arrivée de « Captain America », « Thor », le guerrier viking débarque dans un long métrage sous la direction de Kenneth Branagh (Frankenstein). C’est d’ailleurs la première bonne nouvelle, car ce réalisateur-acteur très empreint de l’univers Shakespearien, metteur en scène à l’univers très théâtrale, comme on avait pu le remarquer avec « Frankenstein » qu’il avait réalisé avec Robert De Niro en créature, donne une véritable dimension lyrique au personnage. Une dimension qui gagne en relief, notamment par le goût prononcé de Branagh pour la dualité des mondes et qui n’hésite pas à brouiller les codes des effets spéciaux, pour donner plus de réalisme et en même temps plus de classicisme au personnage. Ainsi, à la différence des autres films de super-héros, les fonds bleus sont très peu utilisés et les bâtiments d’Asgard furent construits, pour que les comédiens se sentent plus imprégnés dans leurs rôles et leurs environnements.

La mise en scène de Kenneth Branagh est d’ailleurs volontairement déconcertante, avec une volonté marquée de différencier le royaume de Thor et celui plus pragmatique des Terriens. Le réalisateur joue en permanence entre caricature de personnages comme « Dame Sif et les trois guerriers » dont le jeu rappelle les grands films de héros des années 50-60 avec des grands gestes, des mains sur les épaules, des éclats de rires forts et bien d’autres encore. Sans jamais oublier ce brin d’humour nécessaire à une fluidité plus accrue comme cela était déjà le cas avec « Iron Man », Kenneth Branagh fait le lien avec les premiers épisodes de la licence par de subtiles allusions aux autres personnages « Hulk » et « Iron Man ». Forcément, il y a le cahier des charges Marvel qui ne laisse pas beaucoup de liberté dans le choix des environnements et des intrigues, mais l’équipe qui encadre le réalisateur parvient à donner une image un peu décalée du héros de la bande dessinée, moins lisse. Le scenario s’il est toutefois assez basique, avec des gentils très gentils, des méchants très méchants, une trahison presque téléphonée et un héros arrogant qui est appelé à devenir courageux et respectueux de toutes les créatures, même humaines, la mise de Kenneth Branagh lui amène un certain décalage qui parvient à le rendre un peu plus sympathique et beaucoup moins linéaire qu’il n’y parait. On regrettera juste une conclusion un peux expéditive qui a un peu tendance à laisser sur sa fin, pour un peu que l’on n’ai pas l’idée d’aller jusqu’au bout du générique de fin.

Côté distribution, il n’y a pas grand-chose à dire si ce n’est la prestation impeccable et parfaitement cohérente de Chris Hemsworth (Star Trek) qui s’amuse de son physique, qui ne laisse bien évidemment pas la gente féminine insensible. L’acteur donne un brin d’humanité bienvenu au personnage et le duo qu’il forme avec Natalie Portman (Black Swan) est remarquable et n’est pas sans rappeler les grandes heures des films d’aventures avec l’héroïne un peu larguée par ce qui lui arrive et cet amour naissant qui les unis sans jamais pouvoir se concrétiser totalement.

En conclusion, « Thor » est une adaptation très cadrée de l’un des personnages de la firme Marvel, mais dont la mise en scène parfois très shakespearienne de Keneth Branagh, parvient à se démarquer par un ton parfois décalé et surtout bienvenu.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour mettre en valeur les décors somptueux d’Asgard, offrant ainsi une plongée de qualité au cœur des aventures de ce héros hors du commun partagée entre divinités nordiques et personnages humains actuels. Le jeu des lumières et des couleurs voulu par le réalisateur et son directeur de la photographie : Haris Zambarloukos est parfaitement mis en valeur.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Bonne
Moyenne
Alors là, tout dépend de la version que vous souhaitez visionner. Si vous prenez la piste VO en DTS-HD Master Audio 7.1, la spatialisation est remarquable et minutieuse enveloppant avec force et sobriété le spectateur rivé sur son fauteuil. Les sons du marteau ou du « Destructeur » sont particulièrement bien réparties sur l’ensemble des canaux. Mais dès lors que vous choisissez, la piste Vf en Dolby Digital, 5.1, le choc est saisissant, car d’un coup la surcharge d’effets sonores passe mal et l’on constate rapidement une forte déperdition dans la spatialisation des effets. Une véritable déception qui se remarque dès les premières minutes de visionnage.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
On commence cette édition, bien évidemment avec les commentaires audio de Kenneth Branagh qui reviennent sur les choix visuels techniques et surtout artistiques. Le réalisateur ne rechigne pas à donner des anecdotes afin d’alléger un peu le propos.

Puis un making of séquencé en plusieurs chapitres qui revient notamment sur les décors et le besoin presque impératif de créer de véritables structures afin de ne pas avoir recours au fonds bleus de manière trop fréquentes. Comme d’habitude, l’ensemble n’est pas avare d’informations techniques, même si l’influence du réalisateur n’est pas suffisamment mise en avant à mon goût.

Mais le meilleur est à venir, avec notamment une séquence inédite : Edition Unique Marvel : le consultant qui permet enfin de faire le lien entre tous les films en attendant « The Avengers » qui verra l’union des tout ces héros dans un seul et même film, une grande attente qui, nous l’espérons, sera récompensé par un film à sa hauteur.

On continue avec le premier teaser officiel de « En route vers les Vengeurs» complété par la présentation au Comic Con Américain, le vrai, pas le ridicule qui fut fait en France en Juin, de l’ensemble de la distribution sous la direction de Samuel L. Jackson qui interprétera Nick Fury dans la future adaptation.

Pour finir un ensemble de scènes inédites, assez froidement assemblées, puis des bandes annonces. L'édition reste honorable et participe un peu plus à susciter l'attente.