Frankenweenie (Blu-ray 3D)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Frankenweenie
Genre
Pays
USA
Date de sortie
01/03/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Tim Burton, Simon Quinn
Scénaristes
John August, Tim Burton
Compositeur
Danny Elfman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
87
Support
Critique de Bruno Orru

Il n’a pas chômé, Tim Burton, cette année, avec deux films à son actif. Le second est un film d’animation en noir et blanc, qui rend hommage aux vieux films d’horreur et de monstres et qui est présenté dans une magnifique version 3D en Blu-ray.

L’histoire
Victor Frankenstein adore son chien Sparks. Quand celui-ci se fait écraser, Victor entreprend de le ranimer avec force électricité et foudre. Mais comment cacher ce secret au monde entier ?

La critique cinéma de Sébastien Keromen
Ce n’est pas souvent qu’on peut faire une nouvelle version d’un de ses films 28 ans après. C’est pourtant ce que Tim Burton vient de faire, en adaptant en long animé son court-métrage live de 1984. Court-métrage pas terrible à mon goût, mais chacun les siens. Et d’ailleurs, le nouveau Frankenweenie pourrait bien être une histoire de goûts. Car si je reste un inconditionnel de Burton malgré Dark shadows, il faut dire que je ne suis fan ni de films de monstres fauchés (les films, pas les monstres) des années 50-60, ni des films d’horreur de la même période, ni de chiens. Ce qui explique peut-être pourquoi je n’ai pas accroché à ce film. Ou alors, c’est juste sa linéarité qui m’a rebuté. Pendant environ une heure, le film avance tranquillement sur une histoire balisée qu’on connaissait avant de rentrer dans la salle, sans en rajouter, sans scène croustillante, sans dévier, sans surprise. Sans démériter non plus, le tout reste bien foutu, mais tellement linéaire. Comme un grand voyage en rase campagne sur une route droite qui s’étend au loin et sur laquelle on roule déjà depuis longtemps, à 55km/h sans un arbre ou une biche qui traverse pour rompre la monotonie du voyage. Et donc on peut s’y emmerder un peu, sur cette route. Être en noir et blanc, en 3D (très, trop, discrète), en animation image par image, c’est bien gentil, mais on continue à s’emmerder un peu. Côté style, c’est aussi une affaire de goûts. Beaucoup de personnages ressemblent à des caricatures, et l’ensemble manque beaucoup d’homogénéité. C’était déjà un peu le cas dans les Noces funèbres, mais là, avec le temps qu’on a pour s’arrêter aux détails, ça gêne un peu plus. Surtout que la plupart sont quand même assez moches, et ressemblent beaucoup à d’autres personnages des films d’animation précédents de Tim Burton, comme un recyclage un peu abusif.

Aux deux tiers, enfin, il se passe des trucs qui cassent le rythme et nous réveillent un peu. Ça s’agite un peu, c’est plutôt rigolo, sans excès quand même (le film manque un peu d’humour, qui aurait éveillé un peu le spectateur). C’est un peu original, un peu parodique, un peu d’action, pas trop de violence, et puis ça se termine à nouveau tranquillement et par un cliché encore trop vu. Alors peut-être que pour certains, cette accumulation de petit peu constituera un charme infini, mais pour d’autres, comme malheureusement pour moi, ça sera un film un peu ennuyeux et qui manque de surprise, d’énergie, de « hors-piste scénaristique », de passion, un film qui à force de trop peu en ressort un peu insipide. À vous de voir dans quelle catégorie vous vous classez, mais pour ma part je reste bien déçu, même si cette histoire ne me laissait pas trop espérer. Et, mon conseil, si vous êtes un chien en pâte à modeler, ne jouez pas dans les films de Tim Burton, parce que, que ça soit l’Étrange Noël de monsieur Jack, les Noces funèbres ou Frankenweenie, vous vous retrouvez toujours mort à un moment du film.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique n&b
Format Cinéma
1.77:1

Après avoir chaussé les lunettes on ressent rapidement que le réalisateur à voulu jouer avec les angles de caméra et la profondeur de champs pour éveiller la vision 3D. Les plans sont parfois un peu caricaturaux dans cette optique de vouloir nous faire tomber dans les décors ou, au contraire, de faire surgir vers nos pupilles quelques effets visuels. Mais ça fonctionne bien et il en ressort une 3D dynamique qui exploite parfaitement les profondeurs de champs et les perspectives fuyantes utilisées constamment par le réalisateur. Une 3D de démo...

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Un mixage qui prend en grande partie appui sur la partition de Danny Elfman, compositeur habituel de Burton et qui distille de nombreux petits détails sonores. Le mixage français 5.1 est restitué sans notable différence par rapport à la version sept canaux anglaise, sauf dans les séquences chargées en électricité ou la circulation arrière s’avère plus fluide et plus distincte en 7.1.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Nous n’avons pu tester que le disque 3D, dépourvu de bonus hormis la bande annonce 3D du nouveau film Disney Le monde fantastique d'Oz.