Adaline

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Age of Adaline
Genre
Pays
USA
Date de sortie
16/09/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Sidney Kimmel, Gary Lucchesi et Tom Rosenberg
Scénaristes
J. Mills Goodloe et Salvador Paskowitz
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
113
Support
Critique de Emmanuel Galais
Après un accident qui aurait dû lui être fatal, la belle Adaline cesse de vieillir. Aujourd'hui, bien qu'ayant vécu près de huit décennies, elle est toujours âgée de 29 ans. Après avoir mené une existence solitaire afin de ne jamais révéler son secret, une rencontre fortuite avec le philanthrope et charismatique Ellis Jones, va raviver sa passion de la vie et de l'amour.

Remplaçant du pas très ancien « Direct to video » le « e-cinéma » est surtout l’occasion pour les studios de rentabiliser dans l’immédiat un film dont le potentiel commercial en salle est incertain. Autant dire que l’on peut trouver dans l’offre à boire et à manger avec des films comme « Bienvenue à New York » d’Abel Ferrara qui avait fait sensation à Cannes lors de son lancement puisqu’il revenait sur les dessous de l’affaire DSK à New-York, ou encore « un incroyable talent » qui revenait sur l’histoire d’un jeune Gallois timide et grassouillet qui allait scotcher le jury en entonnant un air de Puccini. Alors bien sûr, il y a encore pire, des films qui ne méritent pas d’être cités dans ces lignes, mais l’offre peut se révéler un beau fourre tout, dont sortent quelques petites pépites, comme ce film « Adaline » de Lee Toland Krieger (The Vicious Kind). 

Car, il faut être honnête, si le film ne brille pas par une originalité renversante, il brille surtout par une mise en scène précise et visuelle qui plonge le spectateur dans une trame un peu suspendue pour mieux l’imprégner de l’aventure que vit l’héroïne, dont la vie a radicalement changée suite à un accident de voiture dans lequel elle mourut, mais fut ranimé par la foudre, et qui dès lors l’empêche de vieillir. Du coup, Adaline qui a 107 ans n’en fait que 30 à peine. Une vie qui ne devrait pas poser de problème, si ce n’est l’incrédulité des gens et des gouvernements qui l’entourent. Alors la jeune fille s’enfuit, laisse sa vie d’avant derrière elle, se cache derrière des mensonges de façade pour ne pas être prisonnière d’une existence que tout le monde espère mais qui se révèle vite un enfer. Seulement le passé revient toujours et parfois de la manière la plus inattendue possible.

Alors bien sûr on pourra reprocher au film une fin un peu trop consensuelle, mais l’ensemble d’une honnêteté rare. On se laisse porter par l’histoire montée à base de flash-back suffisamment discret pour ne pas être pesant et une mise en scène qui utilise beaucoup de cadrages serrés pour mieux faire ressortir le travail des comédiens. Très visuel, le réalisateur aime parsemer son film de plans larges où se mêlent la réalité et la fantasmagorie comme lorsque la foudre touche la jeune femme. 

Mais c’est aussi la distribution qui est à souligner dans ce film, à commencer par Blake Lively (Gossip Girl) qui, sans toutefois s’éloigner de son personnage dans la série, parvient parfois à le faire oublier. La jeune femme est d’une grande fraîcheur et sait parfaitement jouer l’émotion lorsque cela est nécessaire. Face à elle un Harrison Ford (Star Wars) un peu discret certes, mais toujours aussi charismatique qui parvient à donner une certaine émotion magnétique, comme lui seul sait le faire. L’acteur impose son style entre naïveté et force. A noter un jeune homme prometteur : Anthony Ingruber (Halo : Faith) dont la ressemblance mais surtout le mimétisme avec Harrison Ford est saisissant.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La saturation dans certaines scènes lumineuses ou d’autres plus sombres est parfaitement bien évitée.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lors des scènes utilisant les effets spéciaux.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les quelques effets sonores. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 75 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section bonus revient sur les origines du film, à commencer par le making of : « Une Romance Eternelle » qui permet de pénétrer les secrets de fabrication du film et particulièrement du travail très pointilleux et novateur du réalisateur. On y comprend mieux l’aspect visuel du film et l’effet recherché par Lee Toland Krieger.

Dans « Des Styles et des époques », le focus se concentre la reconstitution de l’ensemble des époques traversées par l’héroïne et les différents choix opérés par l’équipe pour correspondre aux environnements visuels et vestimentaires.

« Qui est Anthony Ingruber, le jeune Harrison Ford ? » est une mise en lumière fidèle de la ressemblance entre je jeune acteur et la star qui ne se connaissaient pas. On apprend ainsi que sans se forcer Ingruber possède quasiment le même phrasé que son idole.

Ensuite une interview de l’équipe du film et des scènes coupées.