La nouvelle version 
        de Kong Kong au cinéma aura certainement été l'un 
        des gros évènements de l'année ; car il s'agit de 
        Peter Jackson dont la fantastique trilogie du Seigneur Des Anneaux est 
        encore dans tous les esprits et car il s'agit de l'un des personnages 
        cinématographiques les plus mythique, King Kong. De fait, la sortie 
        DVD est également un évènement, même si celle-ci 
        intervient en pleine période estivale. Un évènement 
        que DVDcritiques va suivre de près en vous proposant dans quelques 
        jours en avant première la critique complète du DVD et en 
        nous associant avec Universal Pictures France pour vous proposer de gagner 
        ce DVD justement. Mais avant cela, nous vous proposons de revenir en détail 
        sur la génèse de ce projet sous la plume de l'un de nos spécialiste 
        du cinéma fanstastique. Vous trouvez également tous les 
        liens pour voir la bande annonce du film et des extraits signicatifs du 
        talent de Peter Jackon. Bruno Orrù
      
Editorial 
        : Guillaume Simon
      
Que 
        faire quand on est réalisateur et qu’on vient tout juste 
        de signer l’un des plus gros succès de l’histoire du 
        cinéma qui se trouve être également l’un des 
        films les plus populaires de ces vingt dernières années 
        ? En réponse à cette question il y a deux écoles. 
        Tout d’abord on peut réagir à la James Cameron, dont 
        le succès l’a rendu muet, qui après Titanic se contenta 
        d’hiberner tranquillement pendant dix ans dans la crainte que son 
        film suivant ne soit pas à la hauteur de son précédent 
        zénith de cinéaste. Ou alors, seconde possibilité, 
        on peut réagir comme Peter Jackson. Après Le seigneur des 
        anneaux, majestueuse trilogie dont le succès critique (mérité) 
        n’a d’égal que le succès public (tout aussi 
        mérité), il n’attendit pas plus d’un week-end 
        (!) pour se remettre au travail sur son film suivant, pas loin d’être 
        aussi énorme et aussi compliqué que sa saga en terre du 
        milieu.
       
       
       
      

Le 
        projet d’un remake fidèle au King Kong de 1933 ne date pas 
        d’hier pour Jackson. Au cours des années 90 déjà 
        il tenta plusieurs fois de faire aboutir ce projet casse-gueule auprès 
        de la Universal, détentrice des droits. A l’aube des années 
        2000 il est même à deux doigts de toucher au but avant de 
        se faire griller successivement par le navet Mon ami Joe et le nanar Godzilla, 
        un autre film de monstre géant qui se plante au box-office au point 
        de décourager Universal de produire un gros budget sur le nom d’un 
        réalisateur inconnu et d’une bébête à 
        poils dont la popularité est au plus bas suite à un remake 
        calamiteux et en pattes-d’eph réalisé dans les années 
        70. En 1995, King Kong est un film très différent de ce 
        qu’il finira par devenir en 2005. Sorte d’Indiana Jones, bourré 
        de punch-line et très hollywoodien dans sa conception, son scénario 
        mis au placard sera néanmoins utilisé dans deux productions 
        Universal majeures où seule la présence du singe et le cadre 
        de l’histoire changeront (La momie et Jurrassic Park 3). Après 
        ce désaveux, Jackson se lancera dans le projet Seigneur des anneaux 
        avec le succès que l’on sait pour revenir à la Universal 
        d’une voix qui porte cent fois plus loin et dont l’haleine 
        sent bon les dollars. Cette fois il a le feu vert et même carte 
        blanche et, bonus appréciable, on le paye 20 millions de dollars 
        plus intéressements pour réaliser son rêve de gosse. 
        Après un l’élaboration d’un casting 
        qui suffit à lui seul à alimenter le buzz (le contre emploi 
        de Jack Black, habitué aux comédies grasses et ceux de Naomi 
        Watts et Adrien Brody, cantonnés jusqu’alors aux films d’auteurs), 
        le tournage peut commencer dans la joie, la bonne humeur et les petites 
        galères quotidiennes.
      
 
      L’une des particularités 
        du tournage de King Kong est d’être scindé en trois 
        parties distinctes (en même temps Jackson est habitué aux 
        trilogies) correspondants aux trois parties du film : une parties très 
        réaliste représentant le New-York des années de la 
        grande dépression, une partie de fantasy dans une jungle où 
        les dinosaures côtoient les singes géants et enfin une dernière 
        partie ou les deux premières se rencontrent pour un clash des cultures 
        qui se veux inoubliable. L’autre particularité de ce tournage 
        hors norme est de se dévoiler et de se mettre à nu sans 
        aucune pudeur sur le net… et gratuitement en plus (y’a plus 
        de morale décidément…). C’est en effet plutôt 
        surprenant en comparaison des autres blockbusters attendus (suivez mon 
        regard…) qui font signer des contrats de confidentialité 
        insensés aux techniciens, qui livrent les photos au compte-goutte 
        ou n’hésitent pas à contacter les sites qui osent 
        publier un cliché ou une info volée par un fan dont les 
        seuls crimes sont d’habiter près d’un lieu de tournage, 
        de posséder un téléphone portable avec fonction appareil 
        photo et d’être un fondu de cinéma. King Kong, c’est 
        tout le contraire. 
      
 
      De son premier jour 
        de tournage à son dernier jour de post-production, Jackson et son 
        équipe livreront un journal de bord (à raison d’un 
        tous les 3 ou 4 jours en moyenne) délivrant anecdotes, secrets, 
        décors, préviz, éléments du scénario. 
        Pour parachever le tout et transformer cette idée sympa en opé 
        commerciale juteuse Universal décidera de vendre ces journaux de 
        production sous la forme d’un double DVD (au demeurant aussi bon 
        marché que passionnant) afin que le fan ait quelque chose à 
        se mettre sous la dent avant la sortie du film et avant celle du DVD.
      
 
      C’est donc un 
        quotidien étonnamment décontracté qui nous est donné 
        à voir où un Peter Jackson surchargé de travail (il 
        suffit de voir le reportage concernant sa journée-type) et fondant 
        à vue d’œil (il passe d’un hobbit grassouillet 
        à un golebin rachitique) trouve le temps de présenter divers 
        aspect de son travail ou de tourner des sketchs qui sont autant de mini 
        films à part (avec leur scripts, leur production, etc…). 
        Décontracté, comme le reste de l’équipe, une 
        équipe qui ressemble plus à une bande de potes qu’autres 
        choses. A l’image des images du tournage du Seigneur des anneaux 
        on ressent immédiatement la complicité des protagonistes 
        (ambiance qui ne peut découler un mauvais résultat à 
        l’écran). Pourtant ils ne sont pas en vacances, mais bien 
        en train de tourner une production gigantesque pas loin d’être 
        la plus grosse jamais entreprise par un studio de cinéma.
      

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        millions de dollars, c’est en effet la somme allouée par 
        Universal pour un film qu’elle avait tout simplement refusé 
        de produire quelques années plut tôt. Le script est entièrement 
        remanié par Jackson, Fran Walsh (sa femme à la ville et 
        co-scénariste) et Phillipa Boyens, transfuge du projet SDA. Le 
        script est plus ambitieux, plus respectueux encore de l’original 
        et moins hollywoodien. L’ambition avouée de Jackson est de 
        rendre compte de ce que l’on pourrait vraiment ressentir si on débarquait 
        sur Skull island face à des dinosaures et des singes géants. 
        Une approche plus cartésienne et plus humaine soufflée ici 
        encore par l’expérience SDA. Le tournage, dans la lignée 
        de celui de la trilogie (Jackson affirmera avoir considéré 
        King Kong comme un Seigneur des anneaux 4 tant tout s’est fait dans 
        une parfaite continuité) se déroule sans histoire et n’est 
        en fait qu’une simple formalité. Il s’agit de capter 
        le jeu des acteurs (souvent devant un fond vert) avant d’envoyer 
        les séquences successivement au montage et en post-prod.
      
Car c’est en 
        effet les effets spéciaux qui constituent encore une fois le gros 
        du travail. Débuté en même temps que les premières 
        pages imprimées du script ils ne seront terminés que quelques 
        jours avant la sortie du film. Il s’agit effectivement d’un 
        véritable défi : créer de nombreuses créatures 
        en 3D, tout un univers, une ville, une atmosphère… un travail 
        titanesque. En parallèle Jackson continue à travailler sur 
        le montage entre deux séances de post-synchro et la supervision 
        des sfx et le film (dont le script était modifié chaque 
        jour ou gré des idées et improvisations) dépasse 
        déjà les 3 heures. C’est finalement cette version 
        (de 3 heures 7 très exactement) qui est projetée à 
        la Universal. Jackson s’attend déjà à devoir 
        faire des coupes franches mais contre toute attentes les exécutifs 
        valident cette version qui sera celle qui sortira sur les écrans.
      
 
      La sortie de King 
        Kong est un évènement dont la portée est renforcée 
        par une campagne publicitaire incroyable (qui a débuté peu 
        après le tournage avec une première bande-annonce aux effets 
        spéciaux non finalisés ce qui porta finalement préjudice 
        au film laissant entrevoir un film mal fini). Loin d’être 
        un échec au box-office, King Kong se comporte timidement sur le 
        sol US en rapportant, en fin de carrière, la somme de 218 millions 
        de dollars. En comptant la publicité et la part des exploitants 
        la Universal est bien loin de rembourser sa mise de départ. Le 
        reste du monde se montrera bien plus réceptif au film qui, au final 
        rapportera 549 millions de dollars de recettes mondiales. Les produits 
        dérivés et les DVD finiront de rendre l’entreprise 
        bénéficiaire.
      
 
      Pour la petite histoire, 
        bien connue tant elle à été répétée, 
        Jackson connu le King Kong de 1933 enfant, et c’est ce film-là 
        même qui lui donna la vocation de cinéaste. De ses premiers 
        films gores tournés avec un bande de potes durant les week-ends 
        à ses superproductions à 200 millions de dollars remplies 
        de stars il s’est écoulé à peine un peu plus 
        d’une décennie. A l’heure actuelle Jackson ne prend 
        toujours pas de vacances, il peaufine le scénario de son prochain 
        film. Un cinéaste dont la passion première reste le cinéma 
        et que le succès n’a pas changé, c’est pas si 
        courrant.
      
Les clips 
        vidéo :
      La 
        bande annonce de King Kong
      Extrait 
        - Time square 
      Extrait 
        - Trex 
      Extrait 
        - Empire state Building
      Générique
      UNIVERSAL PICTURES 
        présente KING KONG. Une production WINGNUT FILMS, un film de PETER 
        JACKSON avec NAOMI WATTS JACK BLACK ADRIEN BRODY THOMAS KRETSCHMANN COLIN 
        HANKS JAMIE BELL EVAN PARKE et ANDY SERKIS dans le rôle de KONG
      
Scénario de 
        FRAN WALSH & PHILIPPA BOYENS & PETER JACKSON
        Produit par JAN BLENKIN – CAROLYNNE CUNNINGHAM – FRAN WALSH 
        – PETER JACKSON
        Co-producteurs : PHILIPPA BOYENS – EILEEN MORAN
        Musique de JAMES NEWTON HOWARD
      
 SYNOPSIS 
        :
SYNOPSIS 
        : New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont 
        la carrière a été brisée net par la dépression. 
        Comme des millions d’Américains, la jeune femme s’est 
        retrouvée sans emploi ni ressources et réduite à 
        chaparder à l’étal des marchands de quatre saisons. 
        C’est dans ces circonstances qu’elle rencontre l’audacieux 
        explorateur / réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner 
        par lui dans la plus périlleuse des aventures… Denham est 
        lui aussi dans une situation inconfortable : il vient de dérober 
        à ses producteurs le négatif de son film inachevé. 
        Recherché par la police, il n’a que quelques heures pour 
        trouver une nouvelle star et l’embarquer pour Singapour avec son 
        scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. 
        Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial 
        travelogue / film d’action et revenir couvert de gloire. Mais Denham 
        nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle, pour laquelle il 
        est prêt à tout sacrifier : être le premier homme à 
        explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des 
        images. Sur cette île de légende, au cœur de la jungle, 
        Denham sait que «quelque chose» l’attend, qui changera 
        à jamais le cours de sa vie et les destinées de ses compagnons…
        
      
KING KONG en DVD, 
        DVD COLLECTOR ET UMD le 1er Août 2006
        
       
DVD simple
      Durée du film 
        : 3h environ
        Format image : 2.35 :1
        AUDIO : Anglais et Français 5.1 Surround
        Sous-titres : Anglais et Français
      
BONUS : NYC - Si seulement 
        vous y étiez… (1.05) (et bonus caché)
       
DVD double 
        
      EDITION LIMITEE avec 
        près de 4 heures de bonus passionnants
      
Durée du film 
        : 3h environ
      
Disque 1 : idem simple
      
Disque 2 : Format 
        image : 2.35 :1
      
AUDIO : Anglais Dolby 
        Surround
        Sous-titres : Anglais et Français
      
BONUS 
        : 
      - Introduction de 
        Peter Jackson (3.48)
        - Journaux de post-production (151.30): suivez Peter Jackson pendant 35 
        jours dans les coulisses de la production de King Kong
        Les journaux de production sont accessibles par mois (de avril à 
        décembre 05) ou par thème : 
        Post-production / Morceaux choisis / Maquettes / Effets spéciaux 
        / Son / Musique / Peter Jackson / Avant-premières
        - Skull Island : Une histoire naturelle (17.00)
        - Kong’s New York 1933 (28.23)
       
UMD pour 
        PSP
      Durée du film 
        : 3h environ
      
AUDIO : Anglais et 
        Français 2.0 stéréo
        Sous-titres : Anglais et Français