L’un des défauts inhérent 
  à la technologie Plasma c’est la présence d’un fourmillement 
  plus ou moins prononcé suivant la qualité du traitement numérique 
  sur l’image. Pour un 42 pouces, avec un recul de trois mètres, 
  tout va bien, en dessous les sensations visuelles sont assez désagréables. 
  Attention par exemple à ne pas abuser sur le niveau de luminosité 
  qui accentue cet effet de fourmillement ou à l’inverse de boucher 
  les détails dans les noirs. Finalement le niveau moyen par défaut 
  se révèle à un ou deux degrés près le niveau 
  optimal. C’est assez étrange mais ce 42PMA400E semble moins performant 
  sur la numérisation et les actions de désentrelacement que le 
  32PD3000 testé il y a quelques mois. Impossible de s’affranchir 
  d’effets de solarisations, d’ailleurs plus prononcés sur 
  l’entrée composante entrelacée que sur un signal source 
  progressif. Les deux haut-parleurs livrés avec l’écran suffisent 
  à épauler les programmes télévisuels classiques. 
  L’impression de spatialisation est agréable et la présence 
  plutôt surprenante si l’on considère le volume limité 
  des deux rangée de haut-parleurs. Pour les séances cinéma 
  l’effet stéréo est réel mais l’acceptation 
  de signaux chargés est limité et les saturations arrivent vite.
Mais revenons à l’image 
  de ce plasma. Décidément cet effet de solarisation permanent gâche 
  légèrement le spectacle et les quelques options de réglages 
  de peuvent rien y faire. On le sait c’est un défaut récurrent 
  sur la majorité des écrans plasma mais quand même ! Heureusement 
  le 42PMA400E cantonne ces effets à des sections réduites évitant 
  de trop nuire au détail. Autre point surprenant, la lumière qui 
  se dégage de ce 42PMA400E semble fade. Si les neiges de Vertical Limit 
  sont correctement retranscrites, les couleurs des voitures de Fast & Furious 
  manquent de mordant. Ce voile est gênant et ne paraît pas pouvoir 
  disparaître sauf à pousser le niveau de lumière mais alors 
  on perd vite sur les autres éléments qualitatifs. Les couleurs 
  sont naturelles dans la mesure ou elles ne sont pas forcées. Le corollaire 
  c’est un piqué qui peut paraître en retrait face à 
  une image DLP projetée mais se révèle au fil des tests 
  moins fatigantes pour les yeux et permettant une palette de nuances agréable. 
  Le niveau de détail dans les blancs est très satisfaisant. Ils 
  ne présentent pas de brûlure intense et les zones extrêmement 
  lumineuse ne sont pas aplatit, y compris avec un niveau de contraste élevé 
  ce qui généralement étouffe les nuances de dégradés. 
  Attention à l’option « Black Stretch » qui à 
  tendance à trop boucher les arrières plans sombres. Le niveau 
  de détail est excellent sans trop nuire à la fluidité du 
  signal vidéo. Admettons que j’ai déjà observé 
  image plus coulante mais rarement avec ce niveau de détail et cette absence 
  d’effet de contour désagréable. Plus le signal source est 
  de qualité et plus cette sensation se renforce. A l’opposé 
  une source vidéo de qualité douteuse sera interprétée 
  sans aucune indulgence et les défauts reproduits sans adoucissement.