Embarquement pour un vol sous haute tension. Dès la première scène, Flight, le dernier film de Robert Zemeckis, attaque fort avec un crash aérien impressionnant, probablement l’un des plus marquants du cinéma. Un scénario catastrophe, donc, mais pas seulement puisque ce commencement détonant est le prélude à un véritable thriller psychologique. Au cœur de l’intrigue : un personnage oscillant entre héros et antihéros, un homme brisé, en quête de rédemption… ou pas. Magistralement mis en scène par le réalisateur de Forrest Gump et Seul au monde, entre autres, le film est porté par un Denzel Washington bouleversant d’humanité. Attachez vos ceintures : décollage prévu le 18 juin prochain !
Synopsis
Après un accident en plein ciel, Whip Whitaker (Denzel Washington), pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe. Véritable miracle, qui se transforme en cauchemar pour le héros suite à une enquête qui suscite de nombreux doutes… Que s’est-il réellement passé à bord du vol 227 ?
Communiqué
Bienvenue en zone de turbulences
À la fois film catastrophe et thriller judiciaire, “Flight” combine admirablement scènes de crash spectaculaires et suspense psychologique palpitant. Une histoire déchirante, qui aborde les thèmes complexes de la découverte de soi et de la rédemption. Captivant immédiatement le spectateur, l’intrigue l’amène à s’interroger sur la nature humaine et les démons qui l’animent parfois. Ainsi, après une séquence d’ouverture d’une intensité phénoménale, le film pose ses véritables enjeux : la lutte d’un homme contre lui-même.
À la fois film catastrophe et thriller judiciaire, Flight combine admirablement scènes de crash spectaculaires et suspense psychologique palpitant. Une histoire déchirante, qui aborde les thèmes complexes de la découverte de soi et de la rédemption. Captivant immédiatement le spectateur, l’intrigue l’amène à s’interroger sur la nature humaine et les démons qui l’animent parfois. Ainsi, après une séquence d’ouverture d’une intensité phénoménale, le film pose ses véritables enjeux : la lutte d’un homme contre lui-même.
Pilote expérimenté, à l’allure confiante, sûr de lui, Whip Whitaker (Denzel Washington) n’imaginait pas qu’une banale journée de travail pourrait se transformer en un véritable désastre. Après avoir volé tête en bas en raison d’une aile brisée, il parvient à poser son avion in extremis, évitant ainsi le pire. Mais tandis que le peuple américain et les médias l’encensent pour cet exploit, l’enquête commence et tout bascule... Alcoolique et toxicomane, ce personnage se révèle en effet ambigu et profondément vulnérable, prisonnier de ses propres mensonges. Ainsi, tour à tour, il tente de lutter contre ces maux qui le rongent, puis se réfugie dans le déni. Mais l’heure du procès approche et, s’il le gagne, c’est une part de lui-même qu’il perdra...
Intrigue haletante, réalisation bluffante et casting imparable ont permis à Flight d’être remarqué à de nombreuses reprises. Le film a notamment été nominé pour l’Oscar du meilleur acteur (Denzel Washington) et pour celui du meilleur scénario original (John Gatins).
Entre grand spectacle et tension psychologique
Dès les premières minutes, la séquence du crash emporte le spectateur dans une chorégraphie complexe et époustouflante de réalisme. Une aile de l’avion casse, l’engin pique du nez, Whip Whitaker est contraint de piloter tête en bas, puis parvient à stabiliser l’appareil juste avant d’atterrir. Minutieusement préparée, cette scène a requis talent et ingéniosité. Ainsi, le cockpit et les cabines ont été reconstitués en studio sur des matelas d’air capables de simuler les à-coups dus aux turbulences ou encore dans une “rôtissoire” mettant les acteurs dans des positions défiant les lois de la gravité.
Cette mise en scène a été rendue possible grâce à l’utilisation particulièrement créative des caméras. Si le crash a été tourné caméra à l’épaule et en vitesse rapide, le réalisateur a aussi été très attentif aux aspects psychologiques du film : steadicam “flottante” lorsque Whip Whitaker est sous l’emprise de la drogue ou encore caméra stable quand il est sobre. Exigeant sur le plan technique, le film réussit le pari de rendre étonnamment crédibles les scènes les plus spectaculaires comme les plus intimistes.
Après la catastrophe vient l’enquête judiciaire, qui doit déterminer les causes de l’accident et distille une tension psychologique savamment entretenue. Pilote fiable, mais se permettant tous les excès, Whip Whitaker incarne la quintessence du héros torturé. Sa déchéance, son attitude au fil de l’enquête, son dilemme entre reconstruction et autodestruction mettent le spectateur en état d’alerte permanent. Aussi doit-il être jugé sur sa maestria en vol ou sur son refus d’affronter le mal qui le ronge ? Autant de questions universelles, scrutant la nature humaine.
Un casting de haut vol
Emballé par le scénario de Flight, Denzel Washington a travaillé étroitement avec son auteur sur les questions d’addiction et a même passé de nombreuses heures à s’entraîner dans un simulateur de vol, guidé par un instructeur. Il campe ainsi un Whip Whitaker criant de vérité, avec toutes les nuances qui peuvent émailler la personnalité de ce personnage pétri de contradictions, d’erreurs de jugement et de vices. Oscarisé à deux reprises (meilleur acteur dans Training Day et meilleur second rôle dans Glory, cet acteur charismatique ne cesse de chercher de nouveaux défis et a immédiatement accepté ce rôle d’homme brisé. Auparavant, il s’est illustré dans des films qui ont marqué le public, comme Malcolm X, Beaucoup de bruit pour rien ou encore Philadelphia.
C’est l’actrice britannique Kelly Reilly qui lui donne la réplique dans le rôle de Nicole Meggan, une jeune femme tourmentée. Elle fait connaissance avec Whip Whitaker à l’hôpital, où elle se remet d’une overdose, tandis qu’il récupère de l’accident. Par un effet miroir, cette rencontre riche en émotions conduit les deux protagonistes à trouver un écho dans l’histoire de l’autre. On a récemment vu la comédienne dans les deux volets de Sherlock Holmes, mais aussi dans L’Auberge espagnole et sa suite, Les Poupées russes.
Don Cheadle interprète Hugh Lang, l’avocat chargé de conseiller Whip Whitaker. L’enquête démontre en effet que le pilote avait absorbé alcool et drogue avant le vol. C’est donc une relation complexe qui se noue entre eux : en lui évitant la prison, l’avocat ne met-il pas en danger ses futurs passagers ? Quant à Whip, il se demande si une issue positive est vraiment ce dont il a besoin pour s’en sortir. Don Cheadle, qui a déjà joué avec Denzel Washington dans Le Diable en robe bleue, figure au casting de nombreux films à succès, tels que Hotel Rwanda, la série des Ocean’s ou encore Iron Man.
Enfin, John Goodman incarne Harling Mays, le confident de Whip Whitaker, son compagnon de beuverie et son soutien le plus indéfectible. En marge de la société, c’est le personnage le moins digne de confiance du film, mais il est franc avec son ami et l’aime profondément. Un mauvais génie qu’il interprète à merveille, tout en jouant du ressort comique qu’il maîtrise. Partenaire de Denzel Washington dans Le Témoin du mal, il a également tourné avec les plus grands dans À tombeau ouvert, Barton Fink, Argo et The Artist.
Aux commandes du film
Après douze ans passés à réaliser et à produire des films en motion capture, Flight marque le retour de Robert Zemeckis au tournage en prise de vues réelle. Ce qui l’a interpellé dans le scénario de ce film ? Sa grande profondeur, la subtilité des personnages et le suspense qui règne dans ce thriller psychologique. De plus, lui-même pilote confirmé, Robert Zemeckis s’est attaché à restituer tout un univers, rendant ainsi vraiment réalistes les scènes aériennes. Avec son souci du détail et son registre très étendu, le réalisateur de Seul au monde, À la poursuite du diamant vert ou encore Qui veut la peau de Roger Rabbit ? a été oscarisé pour Forrest Gump et a également créé l’une des franchises les plus rentables des années 80 : Retour vers le futur.
Enfin, c’est sous la plume de John Gatins qu’est né Flight. Ancien acteur devenu scénariste, il est conseiller technique sur un film de guerre en 1999 lorsqu’il entend les histoires incroyables d’autres conseillers, principalement des pilotes de l’armée, relatant des atterrissages périlleux. Il se demande alors à quoi peut bien ressembler la vie de ces héros une fois les pieds sur terre : l’histoire de Flight commence. John Gatins a fait ses débuts comme scénariste sur Summer Catch et Hard Ball, avant d’enchaîner avec Coach Carter, Dreamer: Inspired by a True Story ou encore “Real Steel.
Informations techniques
Sortie le 18 juin 2013
FLIGHT - Combo Blu-ray + DVD à 24.99 € PVC
Blu-ray
• Film en haute définition.
• Bonus :
-Flight : les origines.
-Flight : le making of.
-Anatomie d’un crash aérien.
-Questions-réponses.
DVD
• Film en définition standard.
• Bonus : anatomie d’un crash aérien.
FLIGHT - DVD single à 19.99 € PVC
• Film en définition standard.
• Bonus : anatomie d’un crash aérien.