Doom est l’un des tous premiers jeux auquel j’ai été confronté dans ma vie de joueur. Alors oui, je ne suis plus jeune en considérant que c’était en 1993 et quelques 24 ans plus tard en voici une version Réalité Virtuelle qui pourrait donner de nouveau des frissons dans le dos. Enfin c’est ce que je vais vérifier.
Par Bruno Orrù Si je parle de frissons c’est que c’est véritablement ce que j’ai eu comme sensations en mettant mon casque sur les oreilles à l’époque pour aller tuer du démon. Une vue subjective novatrice et des bruitages particulièrement convaincants. Des frissons que je n’ai pas perçus il y a deux ans quand est sortie la version HD sur consoles. C’est donc avec une certaine ferveur que j’ai débuté cette nouvelle expérience Doom, d’autant plus que c’était également l’une de mes premières expériences de réalité virtuelle avec un jeu de cette trempe.
Voici un compte rendu d’impression, sur la base de la version Playstation VR
Démoniaque
Le joueur se retrouve au début du jeu dans les couloirs de l’UAC, incarnant le dernier survivant humain qui, dans le cadre d'un protocole de confinement d'urgence top-secret de l'UAC, a vu sa conscience transférée dans une matrice cérébrale artificielle. La mission ? restaurer la stabilité des opérations et utiliser tous les moyens nécessaires pour enrayer l'invasion démoniaque.
Alors, comment dire… est-ce que le scénario énoncé ci-dessus à une importance ? Non. En aucune façon. Le joueur est pris en charge pour suivre des instructions mais en fait cela ne permet que d’enfiler des recherches et combats successifs. Est-ce gênant ? Pas le moins du monde, nous ne sommes pas là pour converser mais bel et bien pour dégommer du démon.
Et il faut dire que cela fonctionne plutôt pas mal. D’abord, et c’est important, pas de sentiment de nausée alors même que le jeu amène à tourner la tête dans tous les sens, surtout si vous jouez en 5.1. A noter justement que je n’utilise pas d’oreillette pour les jeux VR mais je me place au centre de mes enceintes, permettant de ressentir tout le potentiel des mixages 5.1 des jeux.
Il faut prendre le coup pour naviguer avec la télécommande. L’éditeur ne permet pas de naviguer en totale fluidité pour éviter justement des haut de cœur dès les premiers instants. On saute d’un endroit à l’autre (le coup d’être un esprit est bien vu) ou l’on oscille en avant / arrière ou droite / gauche avec les boutons de direction de la manette. La rotation se fait avec l’une des commandes de droite. Cela fonctionne plutôt bien, ce qui n’est pas le cas avec les manettes move dont je n’ai pas réussi à m’en sortir avec les déplacements puisque je n’ai pas trouvé le bouton de rotation. C’est bien dommage car utiliser la manette move en tant qu’arme c’est plutôt jouissif. Bon notez que l’on peut passer de l’un à l’autre mode assez facilement.
Cette version VFR propose une belle brochette de zombies, monstres et autres démons boss fin de niveau. La recherche de secrets et des caches d’armes ou autres protections permet de pimenter la chose alors qu’on est poursuivi par les boules de feu ! La panoplie d’armes est classique pour la licence et permet de varier les plaisirs.
Les différentes difficultés semblent bien dosées… de mon côté je me suis borné de rester pour ce test sur le niveau intermédiaire.
Image et son
La qualité graphique est basse, comme c’est de toute façon le cas sur les jeux VR. Pas bien grave de toute façon puisque l’immersion est réelle et qu’on oublie bien vite ce défaut. Les sons sont en phase avec la licence, gore à souhait, tout comme les nombreux jaillissements de sang qui parfois nous éclaboussent directement dans les yeux !
En conclusion
Un contenu plutôt riche (avec un prix plutôt doux) et une immersion réussie pour ressentir quelques frissons dans le dos lorsqu’on est encerclé et qu’il faut éviter de se faire dévorer. A ne pas louper donc si vous êtes équipé et amateur de la licence.
La bande annonce du jeu