Test Cyberlink PowerDirector 17 : Complet mais facile d'usage



Je vous présente le logiciel de montage vidéo PowerDirector depuis quelques années maintenant. Cyberlink a su faire évoluer une solution pour gagner en vélocité, simplicité et efficacité d’usage. Le portefeuille des fonctionnalités s’est enrichi au grès des évolutions techniques ; création DVD/Blu-ray, 3D, 360, 4K… et les options de créativité ou de gestion des flux vidéo s’est considérablement étoffé, le tout pour un prix globalement inchangé.

PowerDirector est l'une des solutions qui s'intègre dans la gamme Cyberlink Director series. Le logiciel de montage vidéo peut s'acquérir séparément ou se voir accompagner d'outils complémentaires ; ColorDirector7, AudioDirector9 et PhotoDirector10.

Je vous invite à (re)découvrir les différentes présentations sur DVDcritiques pour creuser ce potentiel en suivant ce lien.





Alors que se passe-t-il pour cette 17ème version pour mieux justifier son achat ou une bascule en mise à jour ? Et bien pas grand-chose de révolutionnaire ; surtout des améliorations sur des modules existants, notamment pour la gestion de projets, de la création / utilisation d’affichage multifenêtres dorénavant lié au MultiCam.

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En fait l’une des évolutions les plus significatives se perçoit sur le mode de commercialisation. Cyberlink suit certains de ses concurrents pour favoriser non pas un achat de licence à vie (qui perdure bien évidemment) mais un droit d’usage sur une durée prédéterminée allant de 1 mois à 1 an. Un droit locatif qui a le mérite d’offrir un accès à l’ensemble des options, correspondant à la version Ultra, la plus chère à l’achat. Mais surtout, le droit locatif s’accompagne de l’accès aux modules AI transfert de style (la plus grosse valeur d’usage à plus de 100€ unitaire) permettant de transformer vos vidéos en illustrations animées. A savoir également que l’option locative inclut un espace de stockage gratuit de 100 Go sur CyberLinkCloud !

Le débat n’est pas nouveau, principalement initié par la démarche d’Adobe qui ne propose aujourd’hui que cette possibilité d’accéder à ses solutions photo / vidéo. On retrouve cette impulsion avec Microsoft et sa suite bureautique. Certes on peut y gagner un flux monétaire instantané mais sur la longueur le coût ne peut être amorti que par une utilisation régulière, en piochant dans les options qui peuvent justifier un tel engagement financier. Pour une suite bureautique on perçoit facilement les opportunités d’utilisation (et encore, tout dépend de votre profil d’activité) mais pour une suite multimédia c’est moins évident. S’il s’agit de monter les vacances d’été et les fêtes d’anniversaire il n’est pas peut-être pas opportun de s’engager dans un coût locatif. Bref, à vous de voir, ce qui est intéressant c’est le choix.

 

Multicam +

L’un des modules que j’affectionne c’est le MultiCam, la possibilité de mixer jusqu’à 4 sources vidéo d’un même événement. Cela peut-être comme je le fais régulièrement en capturant avec plusieurs caméras un spectacle des enfants ou en regroupant les captures d’amis ou de famille d’un événement festif. Qu’importe la nature de la source (codec, résolution), le module MultiCam permet un calage temporel via un repérage audio qui fonctionne très bien. En une paire de clics on peut accéder à un tableau de sélection pour réaliser un montage ; fort heureusement le choix des séquences peut être ajusté, voir modifié, une fois le résultat déposé sur la ligne de temps.





La nouveauté 2017 est de pouvoir propulser le MultiCam dans le module de thèmes de montage. Ce module n’est pas nouveau ; il permet d’imbriquer des vidéos dans une séquence préprogrammée (mais personnalisable) qui loge des photos ou vidéos dans des fenêtres juxtaposées. Il n’est pas question de synchronisation temporelle, il s’agit plutôt d’avoir une représentation visuelle juxtaposée, comme dans les exemples ci-dessous.



La nouveauté c’est donc de pouvoir associer le multicam avec le multi fenêtrage. Du coup on peut prévoir des séquences ou les différents plans se juxtaposent en parfaite synchronisation ; par exemple avec un plan large et des plans rapprochés sur une ou plusieurs personnes. On peut facilement l’imaginer pour une captation d’un événement sportif, familial, fête… 



Effets spéciaux sur les titres
J’apprécie une nouvelle option cachée dans la gestion des titres qui permet d’ajouter des effets spéciaux aux titres, quels que soient police ou style retenu. Il s’agit en effet d’ajouter un effet de flammes, éclairs ou autres bulles dans le titre, permettant de produire un effet très pro, loin des effets de titres vidéo standard.

Voici quelques exemples, sachant que pour chaque style d’effet il y a 5 à 6 variantes possibles pour intensifier ou moduler la vitesse de l’effet.

 

 

 

 




  

Ecran vert… vraiment vert !
Dans les progrès proposés dans cette nouvelle version on découvre une gestion améliorée du fond vert, vous savez cette option qui permet de filmer un premier plan avec un fond de couleur neutre (vert, bleu…) pour intégrer un fond fixe ou animé. C’est l’effet météo avec ce présentateur incrusté sur une carte. Le progrès réside dans le moteur amélioré de clé chromatique qui réalise dorénavant un échantillonnage des couleurs à clé multiple. En effet, les aberrations liées des effets d’ombre ou de l’imperfection des tonalités colorimétriques sont significativement effacées.



Édition de vidéos imbriquées
Voici une nouveauté qui participe à la facilité d’usage car permet de regrouper tous les éléments d’une séquence de montage en un seul élément. C’est une solution qui devient réellement intéressante lors du travail sur de gros projets ou quand vous souhaitez déplacer toute une séquence sans danger.

 

Analyseur de profil
Coté export de fichier, l’éditeur à revu légèrement son option d’analyse du format et de la résolution du fichier. Déjà il détaille mieux si plusieurs formats ou résolutions sont utilisées, un % permettant de visualiser lequel est dominant. Dans l’exemple ci-dessous j’ai utilisé une source HD et une source 4K. Cette dernière étant sur un format non listé par défaut, il est possible de l’enregistrer comme modèle personnalisé.



 

A noter que dans les modes de sortie en nouveauté cette version 17 vous pouvez sélectionnez une sortie « séquence » c’est-à-dire que votre film se transforme en images fixes, dans le format que vous avez sélectionné. Alors évidemment vous avez un beau nombre d’images puisque c’est 24 ou 25 images / secondes ! Une option qui est cependant utile si vous souhaitez travailler ces séquences dans PhotoDirector, par exemple pour fabriquer une image animée.

 

La puissance est dans la création
Puisque les nouveautés ne sont pas légion, je m’attarde en quelques lignes sur l’immense champ de possibilités qu’offre le logiciel dans ses sous-menus ou options de personnalisation des effets, des titres, des mouvements, des transitions… sans parler des possibilités de création de fond fixe ou animés, d’objets à intégrer ou superposer, de formes à colorier ou encore de masques totalement personnalisables dans leur forme et leur mouvement. PowerDirector offre quasiment sur tous ses modules ou options des options de création ou personnalisation qui permettent d’aller très loin à partir du moment où l’on arrive à se projeter dans le résultat attendu ; il est vrai qu’il faut alors de la patience et sans doute un peu de talent quand il s’agit de dessiner. Mon conseil est donc de ne pas hésiter à vous concentrer sur une option qui vous tente pour aller plus loin et de prendre le temps d’y travailler. La gestion des mouvements ou des masques sont 2 parfaits exemples de résultats à l’apparence professionnelle qui ne sont pas si compliqué que cela à prendre en main à partir du moment où l’on a compris le large potentiel du logiciel.

A ce propos, l’un des moyens les plus simple de jauger du potentiel de création est d’aller sur la plateforme DirectZone que Cyberlink a mise en place, permettant aux utilisateurs du logiciel de partager leurs créations. Non seulement on peut intégrer leurs travaux mais c’est aussi un excellent moyen d’observer ou décortiquer les résultats proposés. Ainsi pour les effets de couleurs, chaque travail est accompagné du descriptif complet des réglages. Et pour avoir de l’aide il n’est pas compliqué de contacter celui qui présente un travail qui vous intrigue ou vous intéresse !





En conclusion

PowerDirector est l’une des solutions les plus accessibles dans son maniement, à mon sens plus simple qu’un Vegas de Sony ou Premiere d’Adobe. La richesse fonctionnelle est profonde, avec ses nombreuses opportunités de personnaliser des effets existants, sans compter les possibilités de création ou d’intégration des créations d’autres utilisateurs via la plateforme DirectZone.

 

 

Versions & Prix

Abonnement Director Suite 365
  • 1 mois : 29,99 €, 3 mois : 69,99 €, 12 mois : 129,99 €
  • Comprend PowerDirector 17, PhotoDirector 10, ColorDirector 7, AudioDirector 9, accès illimité aux plug-ins, effets et contenus premium de CyberLink comme les packs Style IA exclusifs et 100 Go de stockage sur CyberLink Cloud.


 

Abonnement PowerDirector 365
  • 1 mois : 19,99 €, 3 mois : 39,99 €, 12 mois : 69,99 € comprenant PowerDirector 17 et un accès illimité aux plug-ins, effets et packs de contenus premium de CyberLink, comme par exemple les packs Style IA et 50 Go de stockage sur CyberLink Cloud.


 

Licence à vie
  • PowerDirector 17 Ultimate (129,99 €)
  • PowerDirector 17 Ultra (99,99 €)
  • PhotoDirector 10 Ultra (99,99 €)
  • ColorDirector 7 (129,99 €)
  • AudioDirector 9 (129,99 €)
  • PowerDirector 17 & PhotoDirector 10 (139,99 €)


 

Disponibilité

Les logiciels mentionnés dans ce document sont disponibles dans la boutique en ligne de CyberLink  et dans les points de vente sélectionnés dans le monde entier dans les langues suivantes : français, anglais, allemand, italien, espagnol, néerlandais, chinois (simplifié et traditionnel), japonais et coréen.