Test Jeu de Société : Sherlock 13

Verdict:Très Bon

par: Emmanuel Galais



Dans Sherlock 13, les joueurs prennent le rôle de détective, essayant de démasquer le suspect, qui est parmi eux, déguisé. Le jeu se compose de 13 cartes de personnage, avec 2 à 3 caractéristiques. Chaque caractéristique est partagée avec 3 à 5 autres personnages. Les cartes sont mélangées et l'une est mise de côté. Cette carte représente le déguisement choisi par le suspect, les autres cartes sont réparties parmi les joueurs. Les joueurs comptent alors le total des caractéristiques qu'ils ont sur leurs cartes (par exemple, 2 détectives, 1 femme, 0 génie, etc.) et vont pouvoir poser une de ces deux questions pour recueillir de nouvelles preuves : Soit, à tous les joueurs, « Qui a (au moins un) de (cette caractéristique) ? » Soit, pour un joueur spécifique, « Combien de (cette caractéristique) avez-vous ? » En utilisant ces indices, les joueurs tentent de déterminer quel déguisement Arsène a choisi (c'est-à-dire quelle carte est manquante). Au lieu d'une question, un joueur peut annoncer quel personnage il soupçonnera d'être le suspect déguisé. Ce joueur vérifie en secret la carte cachée. Si le soupçon était correct, ce joueur gagne le jeu, sinon le joueur est éliminé et les autres joueurs continuent.


Prévu pour 2 à 4 joueurs, ce petit jeu de l’éditeur Letheia, invite le joueur à mener une enquête. Mais cette fois-ci tout le monde, y compris les héros des aventures de Sherlock Holmes, peuvent être considérés comme des suspects potentiels. Le principe étant de procéder par élimination et de pouvoir être le plus rapide à démasquer le suspect. Bien sûr, la grande force de « Sherlock 13 », c’est sa facilité d’utilisation, et sa prise en main rapide. L’utilisation des paravents permettent de pouvoir adapter sa stratégie d’élimination des suspects en supprimant à travers les différentes questions les différents symboles, sans être vu par les autres joueurs.


Et parce qu’il faut bien dire qu’il y a quelque chose qui manque au jeu, nous pourrions dire que « Sherlock 13 » atteint très rapidement ses limites dés lors que l’on a fait plusieurs parties. De plus l’utilisation de la première question est souvent éludée car la deuxième apporte plus de précision sur les symboles présents chez les autres joueurs. Du coup la poser donne une indication générale qui permet juste d’aiguiller en début de partie, mais pas suffisamment par la suite.


Toutefois « Sherlock 13 » est un agréable jeu d’apéro qui conviendra à toute la famille et aux groupes d’amis qui veulent passer un bon moment. Si le jeu atteint très rapidement ses limites, il n’en demeure pas moins une excellente idée des auteurs Hope S. Hwang (Ganymede) et Vincent Dutrait (Lewis and Clark).