The Marvels

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
13/02/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Kevin Feige,
Scénaristes
Megan Mc Donnell, Elissa Karasik et Nia Da Costa
Compositeur
Laura Karpman
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
105
Support
Critique de Emmanuel Galais

Carol Danvers, alias Captain Marvel, doit faire face aux conséquences imprévues de sa victoire contre les Krees. Des effets inattendus l’obligent désormais à assumer le fardeau d'un univers déstabilisé. Au cours d’une mission qui la propulse au sein d’un étrange vortex étroitement lié aux actions d’une révolutionnaire Kree, ses pouvoirs se mêlent à ceux de Kamala Khan - alias Miss Marvel, sa super-fan de Jersey City - et à ceux de sa « nièce », la Capitaine Monica Rambeau, désormais astronaute au sein du S.A.B.E.R. D’abord chaotique, ce trio improbable se retrouve bientôt obligé de faire équipe et d’apprendre à travailler de concert pour sauver l'univers. Un seul nom pour cela : « The Marvels » !


Une seule question se pose avant d’entrer dans la salle ou sera projetée « The Marvels » : Est-ce que ce film va enfin retrouver le souffle épique que l’on a perdu depuis « Avengers Endgame » et « Spider-Man : No way Home » ? Et bien la réponse est malheureusement non ! Alors bien sûr, nous sommes dans une sorte de logique, maintenant, de systématiquement, descendre un film de super-héros, certains s’en font même une spécialité éditoriale, mais pas chez nous. Le but étant de pointer les bons et les mauvais côtés de ce nouvel opus Marvel. A commencer par l’abandon, du moins pour un moment du mutliverse dont la complexité semblait tout de même poser problème.


Ici, ce qui ne fonctionne pas avec « The Marvels » c’est le manque de profondeur des personnages, à commencer par l’Héroïne principale : Carol Danvers, alias Captain Marvel qui apparaît complétement effacée tout au long du film dont l’intrigue va plutôt tourner autour de la jeune Kamala Khan, alias « Miss Marvel ». Alors ceux qui ont vu la série savent que son point faible était son ton très adolescent, très série TV à la Disney.  Et les scénaristes Megan McDonnell (Wandavision) et Elissa Karasik (Loki), qui viennent donc toutes les deux des séries faites pour la plateforme Disney + semblent n’avoir pas réussi à se débarrasser de cette empreinte mièvre et sans saveur que la plateforme a tendance à imposer à ses propres séries, dont bien peu arrivent à sortir du lot. Et même l’implication dans le scénario de la réalisatrice Nia Da Costa (Candyman) ne semble rien y faire. L’intrigue répond inlassablement au même schéma que n’importe quel Marvel depuis « Black Widow » : Une méchante, un super-héros, un monde à sauver et puis….rien.


Ici ce qui n’arrange rien, c’est que rien n’est fait pour donner de l’épaisseur aux personnages, alors qu’il y avait matière notamment autour du personnage de Monica, le Capitain Monica Rambeau, fille de Maria Rambeau, la meilleure amie de Carol Danvers. Les scénaristes et la réalisatrice semblent avoir bien été bien en peine de tenir une intrigue qui puisse valoir le coup. Et si la mise en scène de Nia Da Costa reste à la hauteur de l’attente, à savoir de l’action, de l’humour (enfin, là, nous sommes au ras du sol !) et une super-héroïne qui sauve le monde avec une scène post-générique (une seule !), qui pose les bases de l’avenir du MCU, autant le dire, la seule chose qui parvient à rendre le film agréable est sa durée plus courte que n’importe quel film Marvel (1h41 mn). 


Depuis « Endgame » et « Spider-Man No Way Home », Le Studio Marvel semble avoir bien du mal à trouver un nouveau souffle épique et surtout une écriture à la hauteur de ce qui nous avait fait vibrer auparavant. Nous avons l’impression d’être passé d’une phase artistique à une phase industrielle. Car si « The Marvels » ne manque pas de points positifs : des scènes d’actions réussies, et une dynamique qui empêche de s’ennuyer, des moments de grâce comme la scène finale, assez réussie, le choix de se coller à une série TV (A deux puisque l’on retrouve des traces d’intrigues de « Wanda Vision » (Monica) et « Miss Marvel » donc, déjà bas de plafond, ne présageait de rien de bon. Le studio semble être dans un creux artistique profond.  Les résultats au box-office furent d’ailleurs sans appel, avec un peu plus de 206 Millions de Dollars de recette dans le Monde, alors que « Captain Marvel » avait été Milliardaire. « The Marvels » se retrouve à la dernière place des films de la licence MCU, juste derrière « L’Incoryable Hulk » de Louis Leterrier en 2008.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Film de super héros, Super-Héroïnes en l'occurrence, oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité pour servir la photographie du film dont la réalisatrice a particulièrement travaillé l’esthétisme, un choix qui explique peut-être à la fois la réussite et la déception de ce film. L’ambiance lumineuse et le souci du détail furent les maitres mots de la réalisation et l’édition HD 4K est à la hauteur de travail de Nia Da Costa. Avec une image lumineuse et des couleurs brillantes. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail du film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle plutôt assez précise, aux vues des précédentes versions de 6K Marvel toujours décevante. Ici le Atmos pousse assez bien les effets pour créer une ambiance enveloppante. La répartition est à la hauteur pour pouvoir nous plonger complètement dans l’histoire. La dynamique du film se fait puissante et brillante lors des scènes de combat et ne s’efface que très peu lors des scènes de dialogues. La musique vient bien habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Au moins nous pouvons nous consoler avec cela.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus est tout de même un peu pauvre et beaucoup trop promotionnelle à notre goût


« Intrigués » Un making of qui vient totalement renforcer le propos que je viens de tenir. Filmé durant le tournage, tout le monde est persuadé d'avoir la meilleure idée qui soit.


« Carnets de bord » Rejoignez Brie Larson, Teyonah Parris et Iman Vellani pour des moments drôles et spontanés sur le plateau. Le tout sous forme de journal de bord.


Puis un Bêtisier, des Scènes coupées et les commentaires audios de la réalisatrice et de la superviseuse des effets spéciaux Tara DeMarco (Wanda Vision)