SYnopsIs
Huo Yuanjia (Jet Li) rêve depuis sa plus tendre enfance de se consacrer aux arts martiaux. L'opposition de son père, lutteur réputé, ne fera que renforcer sa détermination : Yuanjia décide d'apprendre les techniques de combat par ses propres moyens et se lance dans un entraînement intensif avec pour partenaire son ami Nong Jinsun...
Les années passent, les victoires s'enchaînent, tandis que la vanité et l'arrogance du lutteur deviennent chaque jour plus insupportables. Lorsqu'un de ses jeunes apprentis est blessé par le maître Chin, Yuanjia défie ce dernier et n'hésite pas à le tuer. Cette "victoire" sera fatale aux deux êtres qu'il chérit le plus au monde : sa mère et sa fille.
Un film doux comme un coup de poing...
Vous l'aurez deviné, Le Maître d'Armes n'est pas un fim onérique à la 2046 -de Won Kar Waï pour les 2 du fond- Il fait plutôt dans le combat, viril mais correct. Jet Li est connu pour être un des maître du Wu Shu, art martial ancestral dont il a été plusieurs fois champion du monde avant de se laisser séduire par les caméras. Il n'est donc pas étonnant de le voir une fois de plus utiliser ses poings tel un moulin, en plus beau peut être. En effet, c'est le chorégraphe de nombreux films de Jackie Chan et de Jet Li, Yuen Woo-Ping, qui est en charge des balais de castagne. Force est de constater qu'il maîtrise son art. Les combats sont magnifiques, même pour le profane. D'autant qu'il circule dans les couloirs un bruit disant que les caméras sont obligées de tourner plus vite afin de capter tous les mouvements, trop rapides, de Jet Li.
... mais pas que !
A côté de ces beaux coups de poings, de pieds, de sauts périlleux, d'épé, de sabre, de lance, etc. il y a une histoire, et même une certaine philosophie ! Comme il le dit dans le documentaire bonus, Jet Li a fait ce film afin de faire entendre au public que les arts martiaux étaient plus une façon de vivre et de faire le bien autour de soi qu'un moyen de profiter des plus faibles. Et le message passe, un peu trop rabaché peut être, mais il passe bien. D'autant qu'on évite avec bonheur la plupart des clichés que peut véhiculer ce genre de film. Je n'irai pas jusqu'à dire que l'histoire est exceptionnellement inédite, mais elle tient la route, ce qui est plutôt rare dans un film d'action. On va même jusqu'à être ému à quelques moments, si, si !
Bon, alors au final ?
En gros le film est plutôt bon dans l'ensemble, les combats jolis et variés, le cheminement de Huo Yuanjia vers la compréhension de la philosophie des arts martiaux agréable à suivre, et tout et tout. Au final donc... que du bon pour ce film !
Ah la HD... Si elle n'apporte pas grand chose sur des films comme Syriana, elle revet ici tout son intérêt. Les paysages de la campagne chinoise sont d'un merveilleux camaïeu de verts, les combats sont détaillés et contrastés, etc. Que demander un plus pour un film de ce genre ?
C'est très simple : que ce soit en français ou en chinois, tout est bon. Les coups traversent votre salon, les éclats de bois passent à quelques centimètres de vos oreilles pour aller tomber derrière vous. Du grand spectacle en somme.
L'interface rappelle celle d'un DVD. Plutôt qu'un menu en surimpression du film comme c'est désormais la norme sur ce support, les menus sont sur fond noir, très (trop ?) sobres, les titres calés en haut à gauche. Bizarre...
Niveau bonus pas beaucoup plus d'efforts:
- Un documentaire de 16mn dans lequel on apprend par exemple que c'est vraiment le dernier film de Jet Li
- une scène coupée où Huo Yuanjia se fait taper dessus à la place d'un enfant. C'est beau...