The Sentinel (Blu-Ray)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
U.S.A
Date de sortie
26/09/2007
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Michael Douglas
Scénaristes
George Nolfi
Compositeur
Christophe Beck
Edition
Standard
DureeFilm
108
Support
Critique de Pierre Dubarry
Synopsis

David Breckinridge (Kiefer Sutherland) est chargé d’enquêter sur le meurtre d’un garde du corps de « La Maison Blanche », laissant présager un complot interne contre le président des Etats-Unis. Les soupçons s’orientent rapidement vers Pete Garrison (Michael Douglas), le vétéran du service de protection rapprochée, jusque là au-dessus de tout soupçon…


Critique subjective par Emmanuel Galais

La carrière de Michael Douglas pourrait se résumer par une sorte de table des matières, du genre : Michael fricotte avec Sharon Stone (Basic Instinct), Michael est harcelé par Demi Moore (Harcèlement), ou encore Michael a une liaison particulièrement fatale avec Glenn Close (Liaison Fatale) ou dans un autre registre, Michael pète les plombs (Chute Libre). Une seule constante dans ses films : Il est en costume cravate et mâche régulièrement des Chewing-gum en disant avec la bouche de côté des noms se terminant par A (Pasadena, Baranquia,…), qu’il soit flic, ou garde du corps, chef d’entreprise ou simple employé, notre Michael International est toujours en costume.

Quand au sujet de ses films, Michael Douglas aime l’injustice, comme une seconde peau. Qu’il enquête sur des meurtres à l’arme blanche, ou qu’il fricotte dans un ascenseur, cela finit toujours par lui retomber dessus. De la même façon qu’un Mel Gibson particulièrement sado-maso dans ses films, Michael Douglas ne joue que dans des films où il devient la victime volontaire ou infortunée de la vénalité des hommes et des femmes qui l’entourent.

Autant dire alors que « The sentinel » ne sort pas du lot. Dans la peau du fantasme, on retrouve Kim Basinger (8 Mile), dans celui qui veut se venger de notre héros : Kieffer Sutherland (24H Chrono, L’expèrience Interdite), et dans le rôle de la potiche : Eva Longoria (Desperate Housewives). Car si l’intrigue, bien que convenue, ne manque pas d’intérêt, le jeu des acteurs est réduit au minimum syndical et pas plus. Ainsi Kieffer Sutherland semble évadé de "24 heures Chrono", en ayant oublié de retirer son costume de Jack Bauer. Pas une once de nuance dans son jeu, on pourrait même parler de désastre vers la fin du film, pas un soupçon de créativité dans la composition de ce personnage meurtris d’avoir cru sa femme infidèle. Kim Basinger, nous regarde en posant sa tête légèrement de côté de façon à rendre un peu plus fatal son regards azur, mais oublie fortement d’être autre chose qu’un fantasme récurent. Et enfin Eva Longoria, à qui l’on devrait décerner l’oscar de la plus belle potiche de l’année. Son rôle est insipide, inutile et totalement dénué d’intérêt. On se demande d’ailleurs souvent pendant le film, ce qu’elle vient faire dans cette galère, à part toucher un cachet supplémentaire afin d’arrondir ses fins de mois.

L’ensemble pourrait encore être un bon film, si les scènes d’actions n’étaient pas si prévisibles et si les rebondissements ne sentaient pas trop la menthe à l’eau. On pourrait même parler parfois de pitié, particulièrement lors d’une course poursuite entre Michael Douglas et Kiefer Sutherland qui frise le ridicule, que l’on pourrait appeler Michael et Kieffer dans un bateau jouent à cache et cache. Le film n’arrive jamais à vraiment surprendre et se laisse même parfois regarder en faisant des mots croisés, ce qui, il faut bien l’avouer reste le comble de l’ironie pour un film d’action.

Conclusion

En conclusion, une très grande déception, pour une intrigue qui aurait pu être intéressante, si elle n’avait pas été traitée des centaines de fois. Déception d’autant plus grande, que l’on attendait le retour de Kiefer Sutherland au cinéma, et que l’on se retrouve plutôt avec un nouvel épisode de « 24 Heures Chrono », mais en moins passionnant. Quand à Michael Douglas, vivement qu’il enlève son costume, pour que l’on puisse se rappeler qu’il fut un temps ou le comédien savait jouer autre chose.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Un encodage à demi-maîtrisé

Encodé en MPEG-2, le Master de The Sentinel est de bonne facture mais largement perfectible pour une édition Haute-Définition. Tantôt trop sombre, parfois lumineux à certains moments fades à outrance les contrastes sont une déception de premier ordre, heureusement la profondeur des noirs reste largement appréciable, et le niveau de détails dans la moyenne haute. La palette chromatique quand à elle tient son rôle dans les tons chauds. Un master passable et perfectible.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
24H Chrono en DTS HD

The Sentinel nous propose une piste DTS HD Master Audio (24.5 Mbps) pour la VO, et une piste DTS Plein débit (1.5 Mbps) pour la VF. Puisque aucun lecteur ne transite actuellement le signal, la VO en DTS HD est reconvertit en piste DTS Plein débit comme sa consoeur française. Nous préfèrerons cependant la VO beaucoup plus incisive et aérée dans sa retranscription acoustique d'une bande-son qui sait montrer quelques moments de frissons, notamment sur la scène de la fusillade. L'intelligibilité des dialogues se montre beaucoup plus agréable en VO, les scènes d'action ne prenant jamais le pas sur les scènes de dialogues.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage


Commentaire audio de Clark Johson et George Nolfi

Si vous aimez les commentaires audio patriotiques, s'éloignant du sujet qui est tout de même la conception du film, celui-ci est taillé pour vous. Rébarbatif, politique, les deux protagonistes se sentent cruellement oligés d'apporter une refléxion pro Bush sur le traumatisme du 11 Septembre. Un discours pompeux dont on se serait bien passé.

Scènes coupées

Au nombre de cinq elle n'apporte strictement rien, et les explications fournies quand au pourquoi du comment de la coupe se montrent inintéressantes au possible.

Services secrets une tradition d'excellence

Une featurette entièrement dédiée à la gloire des services secrets américains et comment ils nous sauvent tous les jours en évitant que l'on se noit dans notre bol de café du matin...Teinté d'adjectifs poncifs concernant le trio vedette, on parvient cependant à apprécier quelques instants ce bonus dans la récupération d'objets type utilisés par les services secrets eux-mêmes. Quelques instants je vous disais, le reste se montre encore trop promotionnel.

Dans l'ombre du Président : la protection du Président

Toujours autant promotionnel ,ce bonus revient sur la garde rapprochée présidentielle et comment ces hommes se dévouent corps et âme au Président des Etats-Unis.

Secrets de tournage

Deux scènes divisé à l'écran pour montrer l'élément de travail et le montage définitif, la fonction BD-Live se montrerait utile ici...

Conclusion

Des bonus inintéressants que nous conseillons de ne pas aborder. Dommage il y avait un peu de matière à faire quelque chose d'intéressant.