Revolver

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Revolver
Genre
Pays
France/Angleterre
Date de sortie
27/08/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Luc Besson Marty Katz Virginie Silla
Scénaristes
Ethan Gross Paul Todisco Guy Ritchie Luc Besson
Compositeur
Nathaniel Mechaly
Critique cinéma
Edition
Standard
DureeFilm
115
Support
Critique de Chanh Hong

L’histoire de « Revolver » est difficile à comprendre, donc à résumer. Mais en gros, c’est l’histoire de Jake Green (Jason Statham) joueur et arnaqueur professionnel, qui sort de prison après avoir purger une peine de sept ans. Le responsable de son incarcération : Dorothy Macha (Ray Liotta), le patron d’un casino de Las Vegas et accessoirement truand. Par conséquence, une fois libéré, Jake n’a qu’une seule obsession, celle de se venger. Mais dans l’ombre un ennemi plus redoutable rode, il s’agit de Sam Gold, personnage énigmatique.

Le synopsis officiel de « Revolver » parait simple, et promet un film de gangster British dans la veine de « Arnaque crime et botanique » et autres films de gangsters comme les anglais savent si bien réaliser. Mais en réalité, il n’en est rien. Le scénario, au départ limpide, se transforme au fil du film en une histoire compliquée sans queue ni tête que même David Lynch ou David Cronenberg n’y comprendraient pas.

Pour ne rien arranger, « Revolver » est extrêmement prétentieux, bombardant tout le film de citations de philosophes et d’autres grands intellectuels. Le tout est servi avec des séquences de dialogues tout aussi prétentieuses, longues et lourdes. Pour rendre encore son film plus compliqué, (donc forcément plus intelligent ?), Guy Ritchie marche sur le terrain de David Lynch en abordant des thèmes tels que les troubles de la personnalité et du dédoublement. Mais n’est pas David Lynch qui veut.

La réalisation et le montage sont à l’image du scénario, un mélange de tout et n’importe quoi, plagiant les films tels que « Cours Lola Cours » ou encore « Kill Bill » avec une séquence en animation qui parait totalement hors de propos. La lumière est esthétiquement inesthétique, surtout pendant la séquence où Macha (Ray Liotta) se retrouve noyé dans une lumière bleue piscine hideuse.

Que dire du jeu des comédiens qui est totalement risible. A commencer par Jason Statham qui a changé de look, il a les cheveux longs, ce qui change de ses autres films où il est chauve. Il veut démontrer qu’il est capable de jouer des rôles torturés en lieu et place des héros de films d’actions. Du coup, il sort toutes les grimaces faciales dont il est capable, notamment dans une scène mémorable dans un ascenseur. Et Guy Ritchie de le laisser faire…

Ray Liotta suit le même chemin, et s’investie à fond dans son personnage sans peur du ridicule, dans une scène où il se retrouve en slip de bain, pleurant  de toutes les larmes de son corps, tout en menaçant une petite fille avec son revolver. Du grand jeu d’acteur.

Pour conclure, « Revolver » est un film prétentieux, soporifique. La fin (douteuse) arrive comme une délivrance.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le film se rattrape au niveau de l’image, avec un encodage MPEG 4/AVC de très bonne qualité. Les couleurs sont riches (les scènes se passant à Las Vegas et au Casino de nuit), le contraste est excellent, faisant ressortir le grain cinéma, gardant ainsi une image extrêmement détaillée. Un seul petit bémol, parfois sur les gros plans de visages, l’image parait plus douce, le grain cinéma semble avoir disparu, comme effacé artificiellement. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne

Le son est de la même qualité que l’image, normal puisque « Revolver » bénéficie du DTS-HD Master Audio 5.1, que ce soit en V.O ou en V.F, qui font vibrer et travailler tous les enceintes, que ce soit les surrounds, les frontales. Le caisson de basse est également sollicité lors des scènes d’actions impliquant explosions et coups de feu.

 

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
making of clip
Côté Bonus, c’est la déception, un court petit Making of, où les intervenants(acteurs réalisateur) tentent de raconter et d’expliquer le film avec difficulté, donnant l’impression qu’eux non plus n’ont pas compris le film qu’ils sont réalisé.
A cela s’ajoute un making of de la musique du film qui n’apporte pas plus d’intérêt que le making of du film.
Pour finir, un clip vidéo et une bande annonce du film.