En Ecosse, loin de la Seconde Guerre mondiale qui fait rage, le jeune Angus MacMorrow espère chaque jour voir son père revenir du front. Lors d'une de ses promenades solitaires, il découvre un étrange objet qu'il ramène chez lui en cachette. Il va vite s'apercevoir qu'il s'agit d'un oeuf dont une étrange petite créature ne tarde pas à sortir. Angus ne le sait pas encore, mais il vient de se faire le plus étrange et le plus merveilleux des amis... L'animal grandit vite, et le secret de son existence devient chaque jour plus difficile à garder. D'aventures en dangers, Angus et celui qu'il a baptisé Crusoé vont vivre mille péripéties et redonner un nouveau souffle à une des légendes les plus anciennes du monde, celle du Loch Ness...
Le dragon des mers redonne donc via à l’un des plus ancienne légende mais, loin de toute idée de faire peur ou de faire sensation, le film s’adresse à un public jeune et imagine une version remplie de tendresse. Le film place la vedette dans de nombreuses séquences, de son éclosion à sa forme finale adulte. Ici pas question de faire croire que le monstre est dangereux et de faire disparaître des personnes dans la nuit, bien au contraire, la complicité entre l’enfant vedette (Alex Etel) et le dragon des mers est mise en avant dès le départ. Une complicité appréciée des jeunes spectateurs mais qui laissera de coté les adultes qui trouveront certainement de multiples longueurs dans ce conte revu et corrigé.
Quelques clichés viennent également ternir l’intérêt adulte comme la crainte de l’eau de l’enfant qui disparaît presque instantanément sur le dos d’un dragon des mers et le final à la « Sauvez Willy » aussi inutile que l’est le combat final avec les humains.
Le dragon des mers est sans aucun doute ciblé pour les moins de 10 ans et fonctionne parfaitement dans ce cadre.