Synopsis
Sona. Un retour au source pour Michael qui doit tout faire pour aider un mystérieux prisonnier du nom de Whistler à s’échapper de cette prison. Sans quoi, la Companie tuera deux êtres qui lui sont chers : L.J., le fils de son frère et la femme qu’il aime Sarah Tancredi. Il sera aidé à l’extérieur par son frère et à l’intérieur par d’anciens ennemis aux desseins plus que flous…
Critique artistique
La troisième saison, contrairement à la décevante seconde, opère un changement de cap pour revenir à ce qui a fait le succès de la première saison à savoir l’évasion d’une prison. Exit les décors ouverts et les fuites à répétition et retour aux endroits fermés et à une psychologique intime et exacerbée des protagonistes. Les rôles sont ici inversés, c’est au tour de Lincoln de faire sortir son frère de la prison. Sans tatouages et sans l’esprit de génie de celui-ci, il va devoir se démener pour sauver ceux qui lui sont chers.
Breakdown
Personnages nouveaux qui apparaissent, anciens qui au contraire disparaissent, naissance d’alliances que l’on n’aurait jamais soupçonnées, la série assure dans son revirement. Même si elle n’atteindra jamais la qualité de la première saison, cette troisième mouture garantit un bon niveau pour nous replonger dans les aventures de Michael Scofield. Les relations avec les autres protagonistes, notamment l’excellent Mahone et le ténébreux T-bag sont poussées à l’extrême et offrent des moments forts dans cette saison. On tiquera légèrement sur quelques invraisemblances dues à des raccourcis scénaristiques. Bien que l’on restera indulgent de part la crise des stylos hollywoodiens. Seuls quelques réactions hasardeuses des personnages, Lincoln en tête, paraissent quelque peu décevantes tant les enjeux exposés ici sont importants. Le final offert par la série est tout bonnement monumental d’ingéniosité. Le plan de Michael est ahurissant d’ingéniosité , d’adaptions environnementales car ce qui est différent de la première saison, c’est qu’il n’avait aucun plan à la base de prévu. Il a du improviser totalement son évasion et c’est la grande force de cette saison : l’imprévisible chronique qui accroche littéralement le spectateur.
Conclusion
Une saison courte, seulement 13 épisodes, mais intense et qui relève le niveau décevant de la seconde saison. Michael Scolfield, plus tourmenté que jamais, mettra bien évidemment encore une fois son esprit à rude épreuve dans une ultime saison qui s’annonce déjà trépidante.