Mamma mia !

Sophie est une jeune femme qui vit sur une île quelque part en Grèce avec sa mère célibataire, et qui n'a jamais connu son père. A quelques jours de son mariage, Sophie découvre dans le journal intime de sa mère l'existence de trois hommes qui étaient des amants de celle-ci. Et l'un d'eux pourrait être le père qu'elle n'a jamais connu. Elle décide alors de les inviter à son mariage, avec l'espoir de connaitre enfin le visage et le nom de son géniteur.

L'histoire de "Mamma mia" est basée sur un scénario simple, prétexte à y incorporer les morceaux du groupe "ABBA". C'est cette simplicité qui fait que le film est une réussite. En effet,  il n'a pas d'autres prétentions que de divertir. De plus, il dégage de ce film une énergie évidente, à travers la photographie idyllique, féerique, les plans qui sont magnifiques, et le tout servi par un montage dynamique.
La réalisatrice a su transformer ce qui été à l'origine une pièce de comédie musicale en un film véritable, évitant de tomber dans le piège d'un spectacle musical sur scène filmé.

Les acteurs y sont pour beaucoup dans la réussite du film, notamment la jeune comédienne Amanda Seyfried, rayonnante de beauté naturelle. Elle chante et joue merveilleusement bien. Meryl Streep est surprenante, elle montre ici qu'elle sait danser, chanter et jouer la comédie en même temps. Le choix des rôles secondaires masculins: Pierce Brosnan, Colin Firth, et Stellan Skarsgard, qui n'ont aucune expérience dans le chant , est agréablement surprenant. En effet, cela s'entend que le chant n'est pas leur point fort (surtout Pierce Brosnan). Pourtant, c'est cela qui apporte un plus au film. La réalisatrice a fait un choix judicieux de ne pas trafiquer leur voix de quelque manière que ce soit afin de les transformer en Pavarotti, cela prouve une fois de plus ce côté sans prétention de ce film.

En résumé, "Mamma mia" est le film à voir en cette période de crise et de morosité.

Encore une fois Universal fait un boulot super au niveau de l'image qui est quasi parfaite. L'aspect générale de l'image est sublime, le grain cinéma est conservé. Les couleurs sont éclatantes, la définition et le contraste sont Aldente. Aucune trace visible de défaut de compression ou de réducteur de bruit. Un vrai plaisir pour les yeux.
Universal a respecté les intentions du réalisateur et du directeur photo en reproduisant aussi fidèlement que possible l'image incrustée sur la pellicule, sans chercher à la manipuler numériquement le master d'origine.

La V.O se voit encodé en DTS H.D Master 5.1, et la V.F seulement en DTS 5.1, et cela s'entend. La V.O est mieux répartie au niveau des enceintes avants et arrières, c'est plus ample. Les dialogues ont plus de clarté. Contrairement à la V.F qui a tendance à être plus aggressive, étouffée, et plus présente au niveau des enceintes avants.