Doom

Catégorie
Cinéma
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
06/10/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
John Wells, Lorenzo di Bonaventura
Scénaristes
Dave Callaham, Wesley Strick
Compositeur
Clint Mansell
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
144
Support
Critique de Chanh Hong
Une équipe de scientifiques est sauvagement attaquée par un agresseur inconnu dans leur laboratoire se trouvant sur Mars. Sur terre, le commando d'élites appelé RRTS est envoyé sur place, à travers une arche magnétique, pour élucider le mystère et récupérer des données secrètes.

"Doom" n'a pas de scénario, "Doom" n'est pas un film. C'est un gros clip composé de séquences, de plans copiés honteusement et maladroitement sur d'autres films. Voici une liste d'exemples : "Stargate", " Resident evil", "Alien", "Terminator", les films de Zombies de Romero... Mais le film sur lequel "Doom" a le plus copié c'est "Alien", que ce soit au niveau des plans et des situations(c'est presque du copié/collé que nous offre le réalisateur Bartkowiak), les décors, l'éclairage, l'ambiance...
L'imitation aurait été pardonnable, si seulement Bartkowiak l'avait fait de manière correcte et inspirée. Il n'en est rien, tout est plus moche, plus ridicule, mention spéciale pour la lumière et les filtres utilisés. Il n'y en a pas eu de plus laid depuis "Beowulf" avec Christophe Lambert.
Quant aux effets spéciaux, ils font mal aux yeux dès le début( une main coupée). Le monstre en image de synthèse est grossièrement animé et réalisé, et ressemble étrangement à la créature de "Alien", en moins bien.
A peine l'arrivée des premiers plans que le film est déjà ennuyeux. Les scènes d'actions sont filmées et montées mollement, ne provoquant aucune excitation. C'est un comble pour un film d'action. Dans la deuxième partie du film, le réalisateur perd la tête et transforme le film en jeu vidéo filmé en vue subjective. Loin d'être originale, l'idée s'avère plutôt hors de propos.
Les acteurs sont mauvais, que ce soit "The Rock" qui en fait des tonnes dans son rôle de chef du commando, ou encore Karl Urban qui est en perte de vitesse depuis "Le seigneur des anneaux". Rosamund Pike l'ex James Bond Girl est la seule à savoir jouer un peu. Mais hélas, elle est servie par des lignes de dialogues creuses, et qui ne durent pas plus de cinq mots.
Rien dans le film ne permet de relever un instant le niveau du métrage, même le générique de fin en image de synthèse est affreux.

A peine sorti, "Doom" a déjà acquis son statue de nanard avec un grand N. A côté la série des "Resident Evil" ressemble à du Kubrick. Conclusion, le film est totalement dispensable.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Il est difficile de croire qu'on est en présence d'une image HD. Et parfois, l'image ne donne même pas l'impression d'être devant un DVD, mais plutôt d'un DIVX mal encodé. Tout est plat, sans profondeur, sans détails. L'image semble être lissée par le DNR. Les noirs virent souvent dans les tons grisâtres. Les couleurs sont ternes, et virent au rouge baveux sur les visages des comédiens. Bref, il n'y a rien à voir côté image.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Heureusement, l'audio est là pour sauver "Doom" de la catastrophe totale. La V.O en DTS HD MASTER 5.1 est tonitruante. Dès la scène d'ouverture, les oreilles en prennent plein la vue. Le caisson de basse fait sentir sa présence, en faisant vibrer toute la pièce. La V.F en DTS donne dans du bourrin aussi, elle fait presque jeu égal avec la V.O. Elle est juste un point trop aggressive au niveau des scènes de dialogues autant que dans les scènes d'actions, là où la V.O s'avère plus subtile.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Mes scènes: Une option commune à tous les disques de Universal, et qui permet de marquer ses scènes favorites afin de pouvoir les re-visionner directement la prochaine fois.

-L'entrainement de base:
Un documentaire ultra promotionnel qui montre l'entrainement des comédiens à Prague avec un conseiller militaire, Tom MacAdams.Toutes les phases d'entrainement sont montrées: maniement des armes, déplacement, esprit d'équipe...

-La transformation de The Rock:
Le documentaire montre et explique les différentes étapes de maquillage qui permettent de transformer le comédien "The Rock" en monstre.

-Les  faiseurs de monstres:
Un documentaire sur la création des montres vus dans le film, par l'équipe du célèbre Stan Winston. Tout est montré ou presque, du stade des croquis sur ordinateur jusqu'au résultat final.

-Séquence à la première personne:
C'est le responsable des effets spéciaux qui décortique et commente la réalisation de la séquence " à la première personn" en vue subjective, en plan séquence.

-La nation Doom:
Ce documentaire est consacré au jeu "Doom". Plusieurs protagonistes expliquent comment cette série de jeux a marqué leur jeunesse et révolutionné le genre. Le tout est illustré d'images de jeux vidéox.

-A toi de jouer:
Rien de plus qu'un semblant d'explications et de conseils pour mieux jouer à "Doom 3". Le tout est également accompagné d'images du jeu. Une promotion pour le jeu déguisée en bonus