Jennifer's Body

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Jennifer's Body
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/02/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Daniel Dubiecki, Jason Reitman, Mason Novick
Scénaristes
Diablo Cody
Compositeur
Stephen Barton, Theodore Shapiro
Edition
Standard
DureeFilm
105
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Lycéenne dans une petite ville américaine, Jennifer est une beauté fatale à qui aucun garçon ne résiste. Cette bombe cache pourtant un petit secret : elle est possédée par un effroyable démon. Mangeuse d'hommes à tous les sens du terme, elle se transforme peu à peu en créature pâle, maladive et meurtrière... Needy, sa discrète amie d'enfance, va désespérément tenter de protéger les jeunes hommes de la ville, à commencer par son petit ami Chip...

Critique artistique
Découverte dans Bad Boys 2 et révélée dans Transformers, tous deux des films de Michael Bay, la jolie brune Megan Fox est la nouvelle bimbo provocatrice d’Hollywood. Jusqu’alors, elle n’apparaissait que dans des seconds rôles qui marquaient plus par sa beauté que par son talent intrinsèque (et existant ?) de comédienne. Jennifer’s Body lui offre donc le premier rôle titre, celui qui est censé soit la consacrer, soit la condamner. Le pitch est assez simple. Megan Fox joue de son faciès et de ses formes généreuses pour camper une adolescente adulée des garçons et qui se révèle être une croqueuse d’hommes, au sens strict comme figuré. En ce sens, il y a une forme d’autodérision dans Jennifer’s Body, après de là à dire qu’elle est assumée ou non, il n’y a qu’un pas…

Bad Boys
Dans Jennifer’s Body, les garçons sont vilains. Ils ne s’intéressent aux filles que de manière sexuelle afin d’assouvir leur appétit primal. Bien entendu, teen movie oblige, tous les aspects superficiels y sont dépeints. Il y a la jolie brune qui fait l’unanimité. Sa meilleur amie est blonde et bien entendu moche pour ne pas lui faire de l’ombre. Il y a le gothique poète qui, sans surprise, est mal dans sa peau. Enfin, il y a le beau bad boy ténébreux et l’on vous fera fi du footballeur musclé et écervelé. Et ce n’est pas la musique qui viendra infirmer le genre du film. A base de rock tendance Offspring (Buffy contre les vampires vous le garantira), ce qui s’avère être le seul point positif nous enveloppe très clairement dans l’ambiance universitaire. Le film se permet même quelques éléments satyriques envers sa propre essence de temps à autre lorsque par exemple Wikipédia ou Miley Cirus en prennent pour leur grade. Puis, peu à peu, le film sort ses tripes, et c’est le cas de le dire, pour nous délivrer une bonne dose d’hémoglobine à la limite du slasher. Le problème au final c’est le manque d’identité, de saveur et de développement psychologique. Megan Fox fait du Megan Fox, à savoir celle que l’on pourrait croiser sur Public ou Voici. Le scénario n’amène jamais de vrais enjeux dramatiques, et se faisant, l’ensemble sent un peu trop le téléphoné.

Conclusion
Avec son scénario bateau, Jennifer’s Body navigue entre les eaux du Teen movie ecervelé et celles du Slasher, écervelé lui aussi. En ressort un espèce de clip géant où Megan Fox se pavane, se montre, embrasse une fille pour le plus grand plaisir de tous, tous au sens masculin du terme bien entendu).

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Jennifer’s body bénéficie d’un encodage dans la norme actuelle, à savoir une définition de qualité, sans pour autant nous décoller la rétine, l’habitude inhibant pour beaucoup le plaisir. La compression est très bonne si bien que pas l’ombre d’un artefact ne vient mettre son grain de sel. La colorimétrie arbore ses tons réalistes et plus particulièrement le rouge de son sang. Une édition dans la vague lignée de ce que la vague bleue nous offre depuis quelques temps déjà.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Russe
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Non
 
 
 

Côté son, en revanche, le constat est nettement plus dithyrambique. La piste anglaise en DTS HDMA offre un espace dynamique de premier choix, notamment lorsqu’il s’agit de mettre en exergue la bande sonore du film, celle-ci provenant principalement du groupe Low Shoulder. Bien entendu, cette très grande richesse sonore, propre au Slasher, n’ éclipse pas pour autant les voix des protagonistes, ce qui augure d’une piste correctement étalonnée.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

 La version unrated qui rajoute une poignée de minutes

 Six scènes bonus (SD, 14 minutes) : d’une qualité inégale, là où certaines renforcent un temps soit peu l’intrigue (notamment le long segment sur Chip ou la confrontation entre les deux filles dans les vestiaires), d’autres sont insipides.

• Gag réel (SD, 5 minutes) : un bêtisier

Conclusion: une version très allégée en bonus. Le boitier annonçait un making-of et un commentaire audio mais ils semblent être absents du blu-ray test.