RésuméUne Américaine (Amanda) et une Anglaise (Iris), toutes deux déçues des hommes, décident, sans se connaître, d'échanger leurs appartements. Iris, va débarquer dans une demeure de rêve tandis que la distinguée Amanda découvre une petite maison de campagne sans prétentions. Les deux femmes pensent passer de paisibles vacances loin de la gent masculine, mais c'était sans compter l'arrivée du frère d'Iris dans la vie d'Amanda, et la rencontre de Miles pour Iris.
Critique subjective (de Philippe Jallet)
Toi qui exècres les comédies romantiques, passe vite ton chemin, avant qu’il ne soit trop tard. Rien ici n’est fait pour toi. Par contre, si tu chavires à chaque nouveau visionnage de « Nuits blanches à Seattle », alors « The Holiday » est fait pour toi. Non pas que le film de Nancy Meyers (« Ce que veulent les femmes », 2000) atteigne la qualité du modèle de Nora Ephron, mais le plaisir est bel et bien là ! D’ailleurs, il n’est pas innocent qu’il soit fait référence au film avec Tom Hanks et Meg Ryan.
Pour répondre aux critères de qualité d’une bonne comédie romantique qui se respècte, il convient d’avoir des comédiens très à l’aise et charismatiques. Le contrat est amplement rempli. Cameron Diaz et Jude Law sont parfaits dans leur histoire d’amour, tantôt drôle, tantôt tendre. Quelques clichés sont de trop (les larmes de Cameron Diaz), mais qu’importe ! On y croit, et c’est sirupeux à souhait ! Le film accorde d’ailleurs plus d’importance à la romance se déroulant en Angleterre qu’à celle se profilant en Californie.
En Californie, justement, on retrouve Kate Winslet et Jack Black. L’actrice est épatante de fraîcheur et de spontanéité. Une performance remarquable.
Du coup, en raison de ce concept de base d’échange de logements, les deux couples d’acteurs ne se croisent pour ainsi dire jamais, chacun vivant son histoire de son côté. Encore un parallèle avec « Nuits blanches à Seattle ». Le scénario parvient cependant intelligemment à jouer sur les deux tableaux, en alternant les aller retour d’un côté de l’Atlantique à l’autre, sans perdre ni ennuyer le spectateur. Une jolie performance.
Mais LA grande trouvaille de cette comédie reste l’exploitation du second rôle extraordinaire réservé à Eli Wallach (oui, oui, la brute dans « le bon, la brute et le truand », c’est bien lui). A 90 ans passés, il offre une prestation d’une classe rare, et d’une énorme tendresse. On ne peut qu’être sous le charme de cette histoire parallèle. Rien que pour Eli Wallach, le film mérite d’être vu !
Le seul reproche que l’on pourrait accorder au film est sa durée un brin excessive (plus de 2 heures). Mais qu’importe, le plaisir est là !
« The Holiday » a également la bonne idée d’être mis en musique par Hans Zimmer. Du coup, le film se révèle léger et très agréable dans sa bande sonore.
Verdict
Les amateurs de films romantiques ne pourront qu’être enchantés par ce « feel good movie ». L’idéal pour passer un joli moment.