Synopsis
Charly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa famille. Pourtant, un matin d'hiver, il est laissé pour mort dans le parking du vieux port de Marseille avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ne va pas mourir...
Critique Subjective
Qu’est ce qui a donné envie à Richard berry d’adapter le livre de Franz Olivier Giesbert ?
« De la même façon que le rire est un vecteur extraordinaire pour dire des choses, le polar peut aussi faire réfléchir et penser. Or dans l’histoire de cet homme, Jacky Imbert, présenté comme un parrain de la Mafia marseillaise qui avait été laissé pour mort en 1977 dans un parking de Cassis mais qui en a réchappé et y a gagné son surnom d’immortel, j’ai vu à la fois une aventure extraordinaire et un sujet fort. Passer de l’état de mafieux à celui d’immortel - le surnom des Académiciens - ce n’est quand même pas rien !"
Une thématique propre à Richard Berry
La perte ou la quête de l’identité est un thème central de la plupart des films de Richard Berry. « quand on a du sang sur les mains, ça ne part jamais. Le mal, c’est le mal.Il est en nous, il faut l’accepter ! » Cette ciatation de Kad Merad, sidérant dans ce rôle de chef mafieux psychopathe, est el leitmotiv du film entre deux personnages , un qui veut changer et l’autre qui pense que c’est impossible, qu’on est marqué à vie. Deux contradictions qui éclairent le film d’une vraie dualité.
Marseille
De JUSTIN DE MARSEILLE (Maurice Tourneur, 1935) à FRENCH CONNECTION 2 (John Frankenheimer, 1975), en passant par BORSALINO (Jacques Deray, 1970), TOTAL KHÉOPS (Alain Bévérini, 2002) ou, désormais, L'IMMORTEL (Richard Berry, 2010) : la liste est donc longue de ces films qui, épousant les chaos et les errances de leur époque respective, font de Marseille un bien sombre miroir nous cite Ariana Alalrd dans le dossier de prese du film. Au-delà de son casting étonnant , presque à contre emploi, l’immortel est un bon, voire très bon polar , bien mis en scène dans la lignèe du parrain ou du Grand Pardon d’Alexandre Arcady en plus sec, plus nerveux et moins fiolklorique
Un dernier mot
L’immortel est surprenant, dans le très bon sens du terme
Making of Interviews de Richard Berry, Jean Reno, Kad Merad, Jean-Pierre Darroussin et Marina Foïs Commentaire audio et vidéo de Richard Berry Avant-première à Marseille Projets d'affiches du film : tous ces bonus renforcent l’idée d’un vrai travail d’équipe autour de Richard Berry, les acteurs montrent leur enthousisme à l’idée de jouer sur un registre différent.