Toy Story 3

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
17/11/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Darla K. Anderson
Scénaristes
Michael Arndt
Compositeur
Randy Newman
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
100
Support
Critique de Emmanuel Galais

Andy à bien grandit, du haut de ses 17 ans, le jeune homme doit partir pour l‘université et tirer un trait sur sa vie de petit garçon. Un processus qui commence par le choix de ranger ses jouets préférés au grenier, ou les jeter aux poubelles. Une situation difficile pour Woody, Buzz et tous leurs amis.

Chaque année Pixar nous embarque dans des aventures toujours plus originales, avec une valeur dans la qualité de l’animation jusqu’à ce jour inégalée. Alors quand les studios annonce un troisième volet de la licence « Toy Story », on est forcément à la fois intrigué et en même temps inquiet que le studio ne cède pas à la facilité et nous offre un ersatz de ce qui les a fait connaitre, reniant d’un coup leur principale qualité.

Et le soulagement est au rendez-vous, car « Toy Story 3 » succède dignement aux épisodes précédents et prouve une fois de plus, que les animateurs du studios ne savent décidemment rien faire comme les autres. Car si l’intrigue se veut une suite des volumes précédents, il n’en demeure pas moins d’une originalité incomparable. Car les scénaristes ont pris le temps d’écrire une histoire qui tienne la route tout en gardant l’esprit du dessin animé. Ainsi la problématique des jouets reste la même, même si elle a pris un nouveau tournant, avec l’enfant qui n’en n’est plus un, et la question éternelle qui ne cesse d’alimenter la vie de ces petits êtres de plastique et de tissus : Qui va jouer avec nous maintenant ? Toujours chapeauté par John Lasseter, les scénaristes se sont posé basiquement la question de l’héritage, de la vie après l’enfance, tout en sachant manier l’ensemble dans une histoire singulière, où finalement l’amour des enfants reste la ligne directrice du scénario. Et même si les bases restent finalement très classiques  et pour ainsi dire fidèles à la trame des deux premiers, les personnages ne cessent d’évoluer de film en film et donnent à la fin une histoire intelligente où les enfants autant que les parents finissent par se retrouver autour d’un film qui les touches autant les uns que les autres.

Car, il faut bien le dire, l’équipe de « Toy Story 3 » ne nous ressert pas des recettes déjà longtemps éprouvées, non, elle se renouvelle à chaque fois. Ici point de Zorg, ni de nouveaux jouets mettant en danger l’avenir des autres, non ici on parle de l’enfant qui cède la place à l’adulte, et du jouet qui ne vit que pour une seule chose : l’amour de son propriétaire. Le tout emmené avec beaucoup de respect, et d’émotion sur un scénario solide qui sait exactement où emmener son public. Le ton sait aussi jouer la carte de l’humour en reprenant des gags de référence : « Le grappin », mais aussi la dérision avec les mésaventures de Buzz, mais là je vous laisse découvrir et prendre plaisir.

Côté animation, on en a pris l’habitude maintenant on vise toujours autant l’excellence, avec des personnages reglés au millimètre, une étude des comportement qui respecte chaque particularité des jouets tels que Barbie et Ken par exemple, ou encore des décors tout en douceur qui savent évoluer pour les besoins du scénario et plonger le spectateur dans un spectacle onirique intense.

Bien évidemment, ici le film sort en 2D, et non pas comme cela fut le cas au cinéma en 3D, ce qui ne manque bien évidemment pas de nous replonger dans les éternelles interrogations d'usages : Pourquoi une sortie 3D quand cela n'est pas nécessaire ? Les producteurs et autres attachés de presse, vous répondront que le film fut tourné en 3D et que cela justifiait sa sortie en salle, cette édition blu-ray ne fait que confirmer les évidences : "Toy Story 3" est un excellent spectacle 2D.

En conclusion, « Toy Story 3 » est un nouveau chef-d’œuvre des studios Pixar. Une histoire originale, une animation toujours aussi riche de perfection et tout y est.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Alors, là attention, produit de référence ! L’image est impeccable avec un piqué résolument soigné. Les grands plats dans les petits, puisque le film passe d’une technologie 3D (On se passera de commentaire sur le sujet) à un support Haute définition qui joue la maitrise absolue. Les contrastes donnent un volume impressionnant et jamais film d’animation ne bénéficia d’une image aussi belle. Un véritable plaisir pour les yeux !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Côté son le constat se fait plus mitigé. Car là aussi Disney a vu grand mais en oublie le principal : La vision grand public. Ainsi en VO, la piste 7.1 se révèle redoutable d’efficacité et plonge le spectateur dans un spectacle hautement qualitatif, si l’on accepte le fait que l’ensemble des futurs acquerreurs possède une installation en 7.1. Dans le cas contraire il faut noter une certaine déperdition et se rabattre sur la piste française en 5.1 Haute résolution tout aussi magnifique de justesse. La spatialisation est impériale et la dynamique royale. Que demander de mieux. Peut-être une redescente vers la réalité de Disney.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pixar et Disney savent mettre les bouchées doubles lorsqu’il s’agit d’une sortie évènementielle, on peut d’ores et déjà dire que cette édition blu-ray peut devenir aussi une référence côté bonus, avec des commentaires audio un peu répétitifs si l’on est passé par les différentes phases du making of, mais l’ensemble est réellement passionnant et bourré de petites anécdotes qui viennent rythmer l’ensemble. Un jeu, qui ne prend pas en compte les difficultés de la playstation 3 (Pas de chiffre sur la manette, donc perte de convivialité et donc d’intérêt), qui se présente sous forme de blind test autour de la trilogie « Toy Story », puis le superbe Court-métrage « Jour et Nuit » qui faisait l’introduction du film, et une pleiade de petits bonus amusants : autour de Ken, les anecdotes de Pixar, les publicités virales, etc… Tout y est pour la famille comme pour les fans qui ont grandis avec les aventures de Woody et Buzz. Superbe !