La dernière marche

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Dead Man Walking
Genre
Pays
Etats-unis, Angleterre
Date de sortie
16/02/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jon Kilik, Tim Robbins, Rudd Simmons
Scénaristes
Tim Robbins, Helen Prejean
Compositeur
David Robbins, Tim Robbins
Edition
Standard
DureeFilm
122
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire :
Soeur Helen Prejean est contactée par Matthew Poncelet, un condamné à mort pour qu'elle l'aide à faire appel. Mais quand tous ses appels échouent, il fait une dernière requête auprès de celle-ci : l'accompagner jusqu'aux derniers moments de sa vie.

Critique :
Réaliser un film dont le sujet est la peine de mort n'est pas chose facile, car il y a beaucoup de pièges et de facilités dans lesquels il ne faut pas tomber. Et il faut avouer que ce premier long métrage remarqué de l'acteur Tim Robbins est une réussite. L'histoire arrive à rester plus ou moins impartial, en donnant un temps de présence à l'écran assez équilibré entre la famille des victimes, le condamné à mort, et Soeur Helen Prejean qui défend ce dernier. Le personnage interprété par Sean Penn est décrit sans concession, en montrant ses mauvais côtés, les crimes atroces qu'il a commis, mais aussi son côté humain.

La mise en scène essaie de rester le plus neutre possible, sans les effets pompeux tels que les ralentis, ou des cadrages "osés". La musique accompagne le film de manière discrète, sans verser dans le côté "larmoyant" ou une quelconque sensiblerie qui serait malvenue.

Malgré tout, le parti pris du réalisateur sur le sujet de la peine de mort arrive tout de même à percer à travers ce voile de "neutralité" qu'il s'efforce de mettre en place tout le long du film.
La dernière partie du film tombe malgré tout dans la facilité de mise en scène pour susciter l'émotion chez le spectateur, avec une mise en scène plus "facile" : ralenti, gros plans, larmes, musique émouvante...

Toute la force du film repose aussi sur les épaules de ses deux comédiens principaux. Sean Penn montre une fois de plus qu'il est un acteur de grande classe, qui s'implique à chaque fois, physiquement et émotionnellement dans l'interprétation de ses personnage. Pour celui de Matthew Poncelet, il abore une coupe de cheveux digne de Elvis Prestley. Son interprétation est juste. Susan Sarandon est également formidable de justesse. Son interprétation ne tombe jamais dans le côté "larmoyant".

La dernière marche est un film qui ne laisse pas indifférent. C'est un film qui fait réfléchir, grâce à une histoire intelligemment écrite, une mise en scène simple, et des interprètes de qualité.
A voir absolument !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Une image encodée en AVC, 35Mbps, au format d'origine 1.85:1 respectée. La définition de l'ensemble est très belle, respectant l'image d'origine : les plans tournés en 16mm (représentant les Flashbacks) présentent plus de grains que les plans tournés en 35mm. Ce qui est tout à fait normal et voulu par le réalisateur. Les couleurs ont un rendu naturel.  L'image ne souffre pas de bruits vidéos, ou d'un quelconque défaut de compression. Au contraire, elle conserve une belle et fine couche de grains pellicule préservant l'intégralité des détails.

Un transfert de qualité qui permet de se plonger dans le film de bout en bout sans qu'aucun défaut ne vienne perturber l'expérience cinématographique.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Moyenne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Malgré une piste V.O en DTS HD MASTER 5.1, les enceintes surrounds restent bien silencieuses. Ce sont les enceintes frontales qui font le plus gros du travail, que ce soit au niveau des dialogues, des bruitages, musique... En même temps, "La dernière marche" n'est pas le genre de films faits pour exploiter les installations 5.1.

La VF standard se défend plutôt bien face à la VO HD. Une bonne nouvelle pour les personnes qui apprécient de regarder un film doublé en Français. D'autant plus que le doublage est particulièrement réussie.

Finalement, le film n'a nul besoin des effets 5.1 pour se révéler émotionnellement efficace.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Commentaire audio du réalisateur Tim Robbins, qui aurait été intéressant s'il avait été sous titré.

- Bande annonce, qui n'est pas sous-titrée non plus.