Les petits mouchoirs

Catégorie
Cinéma
Pays
France
Date de sortie
26/02/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Alain Attal
Scénaristes
Guillaume Canet
Critique cinéma
Edition
Standard
DureeFilm
154
Support
Critique de Yannick Evain
Synopsis: A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.

Les petits mouchoirs est le troisième film de Guillaume Canet en tant que réalisateur / scénariste. Il explore un tout autre genre que les deux très bons  « Mon idole » ou « Ne le dis à personne » et se paye le luxe d'être  le film qui à cumulé le plus d’entrées dans les salles en 2010, Cela en fait-il le chef d’œuvre absolu que tout le monde attendais ? Pas si sûr…

Ce long métrage est avant tout un film de potes en vacances, une bande de joyeux lurons tous issus du même milieu petit bourgeois  ou bobo parisien  s’articulant autour de l’accident d’un ami (Jean Dujardin) cloué sur un lit d’hôpital entre la vie et la mort. Les traits de chacun des personnages sont dépeints pour la plupart de manière caricaturale voire grossière : On retrouve l’homo refoulé (Benoit Magimel) , l’excité du bulbe coincé (François Cluzet), le queutard (Gilles Lelouche) , l’amoureux désespéré et chiant (Laurent Lafitte) , et la bab sexuellement débridée (Marion Cotillard) .  Les autres personnages sont finalement à peine survolés, et sont là comme faire valoir. Le simplisme des personnages, et leurs tracas nombrilistes du quotidien,  participent à la réussite des ressorts comiques du film, mais d’un autre côté le rendent superficiel : On peine à s’y retrouver  et à s’attacher réellement à leur sort.
 
Les situations comiques et les répliques fonctionnent bien entre notamment un Gilles Lellouche et un François Cluzet en pleine forme, mais le running  gag touchant a l’homosexualité est très répétitif et assez rapidement lourdingue.

Comme dans tous ses films, la réalisation de Guillaume Canet est inventive et bien pensée, le rythme est bon malgré la durée marathon du film sauf sur la fin qui frôle la catastrophe : Prévisible et interminable, elle s’enfonce dans un pathos larmoyant et moralisateur.
En revanche, un atout remarquable du film est sa bande son exceptionnelle  choisie avec soin.

Ce film aurait certainement pu être un film énorme au regard du potentiel des acteurs et du réalisateur, il ne l’est pas, mais en contre partie il fait office d’excellent divertissement et ce n’est déjà pas si mal…

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L'image du film manque d'homogénéité, par moment des fourmillements sont présents de façon inhabituelle sur ce genre de support sur les arriéres plans mais aussi sur le premier plan, heureusement seules certaines séquences sont concernées et par ailleurs le film possède un joli piqué sur les visages en gros plan. La colorimétrie est, elle, une jolie réussite et le contraste est exemplaire.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
 
 
 
Le son fait plaisir a entendre la piste master audio DTS est exemplaire de précision. La musique , bande son exceptionnelle en passant, est très enveloppante et les dialogues sont très clairement restitués par les frontales. Pas de débauche d’effets audio qui forcément ne colleraient pas au genre du film, mais une très bonne homogénéité. Une belle réussite.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 75 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Film de vacances
L’édition fait également la part belle aux bonus qui sont, une fois n’est pas coutume,  quasiment tous intéressants à visionner :

Un making of du tournage de 26 minutes avec un Canet didactique et peu avare de détails sur son film.

Un film de vacances de 40 minutes par moment drôle mais dans l’ensemble d’un intérêt limité.

Un bêtisier.

14 scènes coupées qui sont réellement des scènes à valeur ajoutée par rapport au film donc intéressantes à visualiser. Elles sont toutes introduites par Guillaume Canet expliquant dans quel cadre elles s’insèrent et pourquoi il a choisi de les retirer.