Un balcon sur la mer

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
France
Date de sortie
29/03/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Alain Attal
Scénaristes
Nicole Garcia
Compositeur
Stephen Warbeck
Edition
Standard
DureeFilm
105
Support
Critique de Emmanuel Galais
Dans le sud de la France, Marc, marié et père de famille, mène une vie confortable d’agent immobilier. Au hasard d’une vente, il rencontre une jeune femme au charme envoutant dont le visage lui est familier. Il pense reconnaitre, Cathy, l’amour de ses 12 ans dans une Algérie violente., à la fin de la guerre d’indépendance. Après une nuit d’amour, elle disparait. Au fil des jours un doute s’empare de Marc.

Un nouveau film de Nicole Garcia cela sonne toujours un peu comme un évènement, lorsqu’en plus le rôle principal est tenu par Jean Dujardin, on frise presque l’hystérie. « Un balcon sur la mer » est une nouvelle occasion pour l’acteur de faire preuve de son talent.  Et de ce côté-là c’est une réussite totale, car l’acteur n’en finit plus de briller dans des rôles sombres. D’une inspiration permanente, Dujardin impose un charisme digne d’un Delon de la grande époque, à la fois inquiétant et torturé, en proie à ses propres démons. L’acteur sait se montrer sensible et parvient sans beaucoup de difficultés à imposer son style et donner à son personnage toute la force qui lui est nécessaire. Comme Jean-Pierre Bacri dans les précédent film de la réalisatrice, Jean Dujardin s’approprie l’atmosphère de Nicole Garcia et en devient son principal ambassadeur.

Et c’est peut-être cela le problème de « Un balcon sur la mer », la réalisatrice puise dans ses souvenirs et les intègre dans sa trame, mais l’atmosphère sombre et parfois opaque de Nicole Garcia ne parvient pas à masquer un manque d’originalité et une inspiration qui commence à défaillir. Comme cela était déjà le cas de « Selon Charlie », le film s’enferme dans une succéssion de scènes aux travelings lentement assumés, de plans immobiles, larges et d’autre sérrés plus silencieux. La réalisatrice se perd petit à petit dans un obscurentisme pesant et n’arrive plus à donner de la force à son propos, au point que lorsque le générique de fin apparait, le spectateur ne parvient pas à refreiner une certaine frustration de ne pas avoir pu s’impliquer totalement dans l’histoire.

Car si l’histoire pouvait être particulièrement accrocheuse, elle finit par se perdre dans une sorte d’apathie pesante qui laisse le spectateur sur le carreaux. Les plans sont soignés, l’eclairage minutieux et la direction de comédiens à la hauteur de la réputation de la réalisatrice, mais l’ensemble ne parvient jamais à totalement impliquer l’auditoire. Les personnages sont froids et même les scènes corporelles dégagent un peu trop de frigidité pour être totalement cohérente.

En conclusion, « Un balcon sur la mer », prouve une fois de plus le savoir faire de la réalisatrice en bien des points, le travail de lumière, la beauté des plans, les charmes des souvenirs de la réalisatrice qui ont permis de pouvoir donner une atmosphère particulière à son histoire. Mais Nicole Garcia semble avoir beaucoup de mal à se défaire d’une certaine froideur dans sa réalisation, et le public ne parvient jamais à totalement s’impliquer dans la trame de son histoire. De la même manière qu’avec « Selon Charlie », la réalisatrice s’enferme dans une atmosphère sombre et une apathie parfois pesante.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée vient donner au film un éclat bienvenu. Les contrastes mettent en valeur la qualité des soins visuels apportés à la photo, et les contrastes donnent suffisamment de relief. Les couleurs sont parfaitement bien pesées pour jouer sur les nuances de tons qu‘offrent les paysage. Le spectacle bénéficie d’un beau transfert.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une bande son 5.1, forcément efficace qui se met totalement au service de ce film, dont la bande originale est d’une grande inspiration. Les basses sont particulièrement mises à contributions, et la dynamique se fait immédiatement entendre dès que les besoins s’en font sentir. La spatialisation est en phase totale avec le film.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Bien inspirés les bonus reviennent tout d’abord avec un documentaire sur la réalisatrice et la place de ses souvenirs dans l’ecriture de son film. Puis des scènes coupées, une visite passionnante d’Oran, les premiers éssais des enfants et enfin un dernier reportage sur le personnage de Marie-Jeanne. Des bonus bien pensés et intelligents.