Alice au pays des merveilles

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Alice in wonderland
Genre
Pays
USA
Date de sortie
20/04/2011
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Walt Disney
Scénaristes
Divers
Compositeur
Oliver Wallace
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
75
Support
Critique de Emmanuel Galais
Par une chaude après-midi d’été, Alice se aller à la rêverie…Lorsqu’elle voit passer en courant un lapin blanc, elle n’est pas surprise de l’entendre dire : « Je suis en retard ! ». Se lançant à sa poursuite , Alice se retrouve dans un pays peuplé d'étranges et amusants personnages tels que Tweedle Dee et Tweedle Dum, un choeur de fleurs chantantes, une chenille sentencieuse, l’extraordinaire chat du Cheshire, le Chapelier Toqué et le lièvre de Mars, la terrible reine de cœur et bien d’autres encore…
 
Ce long metrage d’animation est certainement, avec « Fantasia » le plus décalé de toute la filmographie du studio Disney, notamment par la base même de l’histoire de Lewis Caroll parue en 1860, qui laissa son imagination dériver aux rythmes des inspirations des jeunes filles, pour qui il créa l’histoire. La trame est en effet une sorte de délire enfantin psychédélique où l’auteur a su montrer la richesse de l’univers infantile qui se nourrit de tout ce qui l’entoure. Alice est une petite fille curieuse qui s’amuse de tout, s’intrigue d’un rien et plonge à corps perdu dans une univers fantasmagorique sans aucune limite, que la fin de son sommeil. Une base logique presque qu’indissosiable pour le raconteur histoire qu’était Disney. Limitée par son auteur, Lewis Caroll, « Alice au pays des merveilles » est certainement l’un des contes les plus illimité que l’on puisse trouver, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Tim Burton y a trouvé la source d’un film incroyablement fourni visuellement.

Les équipes du studios, y trouvent d’ailleurs un moyen de s’exprimer au-delà de ce qu’elles pouvaient espérer car, malgré le cahier des charges pesant du patron, et le besoin de retirer les aspects un peu sombres du conte, comme le Jabberwocky, ils parviennent à laisser libre court à leur fantaisie, tout en s’inspirant des illustrations d’origines de John Tenniel. Avec des références permanentes aux long métrages précédents du studio et son l'impuilsion de son animatrice Mary Blair, qui signa les ambiances de "La belle aux bois dormants", "Peter Pan" etc..., mais en le transposant dans l’univers décalé et dénué de logique des personnages, les équipes du studio mettent en valeur le conte de Lewis Caroll et perpétuent l’image de marque de la firme de Burbank en imposant une rigueur remarquable au bazar incontrolable de l’histoire. Tout y est, l’illogisme candide du personnage, les paradoxes imposées par les adultes, et les valeurs de la société de l’époque. Un meltinpot improbable qui souligne avec brio le savoir faire de l’équipe de Disney, qui gardait un rapport particulier avec ce conte.

Le rythme y est soutenu, la folie permanente, et même si l’on peut regretter parfois des dialogues un peu hurlants qui assomme le spectateur, « Alice au pays des merveilles » plonge avec intelligence l’audience dans les méandres d’un scénario particulièrement bien construit et efficace. Même si l’ensemble à subit les affres du temps avec des dialogues asseptisés qui n’en ressortent qu’avec plus de décalages, le long métrage d’animation passe les générations et parvient à comprendre avec justesse tout ce que l’auteur a voulu offrir aux enfants à qui s’adressait son histoire. Lewis Caroll, de son véritable nom : Charles Ludwig Dodgson, mathématicien de métier, utilise sa folie, l’imagination des enfants, à utiliser n’importe quel élément d’un décor pour en faire le personnage d’une histoire hors du commun : Les habitants de la foret de Tugley, les premières ébauches du Jabberwocky, etc…et Disney lui donne enfin ses lettres de noblesses avec une animation soignée et un sens du rythme rigoureux.

En conclusion, « Alice aux pays des merveilles » est l’un des dessins animés les plus atypiques de la carrière du studio Disney, mais aussi l’un des plus aboutis aussi, avec une animation rigoureuse, un sens du rythme méticuleux et un traitement intelligent de l’esprit du conte de Lewis Caroll.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur à l‘animation de ce long métrage dont la folie et les couleurs sont les maitres mots. Le travail de restauration est un impeccable et les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Même chose pour le son, La bande sonore est parfaitement nettoyée des chuchotements du à l’âge du dessin animé, ce qui moins insupprotable les hurlements réguliers des personnages, particulièrement lors de la poursuite avec la reine de coeur; et sa spatialisation est impeccable. La dynamique reste de toute beauté et plonge ainsi le spectateur dans une véritable course à la folie candide des enfants.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Du côté des bonus, le film regorge d’informations et plonge littéralement le vidéaste dans les coulisses du film d’animation, mais aussi et surtout dans celui de l’histoire et de son auteur.

Ainsi, on commencera par un documentaire passionnant « Alice aux pays des merveilles, par le trou de la serrure », qui se présente sous forme de parallèle entre la biographie de Lewis Caroll, et la création du dessin animé. Avec des spécialistes de l’auteur autant que des dessinateurs du studio, le documentaire remplace avec intelligence les inévitables commentaires audios parfois un peu redondant. On ne pourra éviter, bien sur, les intervenants d’utiliser à foison tous les superlatifs pour parler du conte de Lewis Caroll et du dessin animé mais l’ensemble est suffisamment bien construit pour être passionnant. Puis, deux mini documentaire inédits : La prise de vue de référence commentée par l’actrice Kathryn Beaumont. Un supplément un peu court et frustrant, ainsi que le test de crayon, où l’on voit les essais, déstinés à finir à la poubelle, testant l’animation de la scène de retrécissement d’Alice, un peu court tout de même mais bien vu.

Puis la présentation en couleurs par Walt Disney, datant de 1959. Les bonus familiaux permettront aux jeunes vidéastes de jouer à repeindre des roses en rouge. Un jeux moins basique que dans les éditions précédentes. Puis dans les bonus classiques, on reprend dans une version plus concentrée les différentes étapes de conception du dessin animé. Une réflexion interressante et peut-être un petit moins conventionnelles que le premier documentaire, qui ne cessait de parler d’un chef d’œuvre absolu de la littérature anglo saxonne. Ici l’aspect « déjanté » de l’histoire est souligné et les moment clés sont mieux expliqués. Puis un reportage de l’époque qui vient présenter toutes les étapes de la fabrication du dessin animé avec Walt Disney « Himself » en guide privé. L’ensemble est interressant mais finit très rapidement par tourner en rond, en reprenant les mêmes explications et les mêmes extraits.

Puis une chanson retrouvée, et le dessin animé « Mickey de l’autre côté du miroir » dont on entend parler tout au long des reportages. A partir de ce moment là les bonus se font plus court mais tout aussi interressants puisque réellement fouillés comme l’émission de Noël sponsarisée par Coca-Cola : Une heure au pays des merveilles. Avec des marionnettes, un ventriloque, Walt-Disney et tous les personnages de ses longs et courts métrages. Puis le premier gros succès de Walt Disney, une série animée et muette inspirée d’Alice aux pays des merveilles. Véritable petit chef d’œuvre d’inventivité qui montre les prémices du talent de raconteur d’histoire qu’était le réalisateur, les bandes annonces originales, les différentes présentations de Walt Disney (1954 et 1964) qui ne font que confirmer la tendance à tourner en ronds de certains bonus. Ces deux présentations font un peu trop remplissages pour être passionantes. D’ailleurs, on comprend assez mal à quoi correspondent ces présentations sachant que le film est sorti en 1951, puis un extrait de l’emission de Fred Waring, encore une fois très cadré, avec un Walt Disney particulièrement promotionnel. Les bonus sont particulièrement complets mais ont tendance à tourner en rond et répeter systématiquement les mêmes choses. Puis pour finir du matériel abandonné qui permet de conclure en beauté tout ce qui a pu être dit tout au long de ces bonus.

En conclusion les bonus de cette édition sont particulièrement passionnants, même s’ils ont tendance à tourner en rond et à se répeter, laissant apparaitre une forme de lassitude parfois pesante. Mais le final avec les matériels abandonnés est une véritable trouvaille, notamment lorsque l’on apparend qu’une des chansons abandonnée pour Alice fut utilisée dans « Peter Pan ». Franchement ce type d’édition est à prendre en exemple par les autres éditeurs parfois avares d’imagination. 

BONUS DVD et BLU-RAY en résumé

*Scène coupée : « Un charmant petit cochon » + * Making of : « Du roman au film d'animation » + * Chanson retrouvée : « I'm Odd » + * Court-métrage « A travers le miroir »

                                               Bonus exlusifs BLU-RAY

Bonus exclusifs BR : * 3 documents originaux créées pour la télé : « Operation Wonderland » et « Une heure au pays des merveilles » sur les coulisses de la création du film, ainsi qu'un extrait de l'émission « The Fred Waring show » + * Jeu interactif : « Peignons les roses en rouge » + *Les coulisses de la production : « Par le trou de la serrure », ou le guide du pays des merveilles + * Les prises de vue de référence : la scène de la poignée de porte avec les commentaires optionnels de Kathryn Beaumont, la voix originale d'Alice + * Une comédie d'Alice : « Alice au pays des merveilles », le pilote de la série datant de 1923 + * Les films annonces des sorties salles de 1951 et 1974 + * Les présentations télévisées de Walt Disney en 1954 et 1964 + * Du pays des merveilles au pays imaginaire, ou comment la chanson « Beyond the Laughing Sky » est passée d'Alice à Peter Pan sous le titre « The Second Star to the Right » + * Concept abandonné : « Alice rêve dans le parc » + * 6 démos de chansons non utilisées : « Beware the Jabberwock », « Everything has a Useness », "So they say", "Beautiful Soup", "Dream Caravan" et "If you believe in me" + * Galeries d'images